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Impasse des Pas Perdus
25 mai 2014

Comédie du livre à Montpellier 29ème édition -Rencontre avec les écrivains illustres du XIXème siècle ou la mémoire taraudée-

 

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Comédie du livre

L'année dernière, "la Comédie du Livre" nous entraînait dans le monde de la littérature contemporaine du magrheb et l'Algérie était le pays invité. Cette année, pour la 29ème édition, les grands auteurs du siècle dernier étaient à l'honneur. Présents dans les livres, je me rendais sur les stands pour savourer cet instant unique de les découvrir.

Lamartine me salua, mais je me dépêchais d'aller voir Victor Hugo. Je tenais le livre de mon grand-père "Les Misérables" en vue d'un autographe. Les pages, à certains endroits, endommagées par le processus du temps me rappelaient qu'avant moi, ma mère, mon grand-père et quelques invités illustres de la famille avaient dû percer cette histoire au travers de cette édition.

Le marque page m'indiquait de me rendre à ce salon pour l'y rencontrer. 130 ans après, cette "Comédie du Livre" dont le programme ne citait pas Victor Hugo, me faisait rencontrer ces grands noms qui seraient célébrés au même titre que les auteurs nordiques, venus du monde entier.  Après le Sud, le Nord ! Oui, cette année la croisière est nordique si vous y participez. Vous traverserez le Danemark à destination de la Suède, puis vous vous dirigerez vers la Norvège, en vue d'atteindre la Finlande et si vous le souhaitez pourquoi pas : l'Islande. Dans le catalogue qui me fut délivré à l'entrée, les ateliers étaient notés et je cherchais le lieu de ce RDV, en vain.

Seul mon marque page m'informait de cette visite inhabituelle. Cette 29ème édition avait été programmée en 1885, l'année de la mort de Victor Hugo. Elle s'ouvrait le 22 mai, le jour de sa mort. De plus, il était membre de la "Comédie humaine" d'Honoré Balzac. Mon livre faisait partie d'une série qui avait été livrée avec une brochure de ces rencontres.

Je feuilletais les pages pour vérifier si une annotation me permettrait d'avoir plus de renseignement et je m'aperçus que cette Comédie du livre avait été créée en 1985 à Montpellier par quelques librairies indépendantes au moment du centenaire de la mort de Victor Hugo. Que de coïncidences !

J'étais entourée d'amoureux du livre et cette manifestation, unique en son genre, m'octroyait la possibilité de rencontrer l'auteur qui m'avait fait découvrir cette passion.

Le passé et le présent se mélangeaient. Au Pavillon Populaire, face à l'Esplanade, mon regard fut attiré par Herbjørg Wassmo, Romancière et auteur de sagas qui dépeignent la nature norvégienne. Nommée "la plus grande dame des lettres du Nord", je vous la recommande.

Puis, la présence de Jo Nesbo me rappelle que je suis entrain de lire "Le Bonhomme de neige" !

Et c'est à l'espace Rencontre que s'ouvrait mon aventure ! Je ne tenterai pas de répondre à vos questions, je vous décris seulement cette expérience. Victor était debout, sa canne martelait ses pas comme une minuterie qui me fit considérer que le temps était précieux. Son visage était singulièrement flétri par ses pensées et les rides avaient fixé la souffrance. Sa barbe grise cachait son menton et son nez se retroussait pour retenir ses binocles. Son habit noir boutonné, lui donne l'allure d'un orateur prêt à séduire ses admirateurs. J'entrais dans la salle Pétrarque. J'avais l'impression d'entraîner avec moi mes chères et chers blogueurs bibliophiles pour concrétiser ce souhait profond de mon grand-père.

"Ce siècle avait deux ans » quand naissait ce Grand homme prénommé Victor Hugo qui a bouleversé non seulement le monde littéraire et artistique, mais aussi la sphère politique de son époque jusqu’à aujourd’hui. Mon grand-père, né cent ans plus tard à cette même date, m'avez laissé son livre pour mémoire.  1802, 1902 que de date en souvenir. Tous les éléments de mon enfance me faisaient face. Ce n'était pas un voyage intérieur au plus profond de mon âme car je scrutais la salle. Je me retrouvais qu'avec des grands noms qu'il faut dire avaient été absents depuis plusieurs générations.

 

Victor Hugo

Leur silhouette évoluait autour d'un buffet. Le décor m'énivrait. Derrière les tentures de l'entrée, une envolée de plante, dans des vases ventrus, amenait à la discrétion. Au fond de cet office, les tables étaient garnies de petits fours qui produisaient un joli effet. Je devais faire l'apprentissage de la lenteur pour éviter de perdre cette vision. J'improvisais un itinéraire car cette aventure, aussi intense, se devait d'être conservée pour vous la rapporter. Mon esprit vagabondait à la vue. Leur engagement sur les fondements mêmes de la liberté était ancré dans mes pensées. Comme Emile Zola, il avait écrit sur l'intime et le singulier de la nature humaine. C'étaient les Maîtres du livre qui avaient fasciné mon enfance.

Je salue Honoré Balzac qui vient retrouver son ami. Alphonse Lamartine discute avec Alphred de Musset qui est au stand des "Poètes" où j'aperçois "Les Orientales" de Hugo.  En ce lieu, des vitrines sont présentes et la lumière immacule l'objet. Je m'attarde autour des oeuvres de Victor Hugo et je suis interpelée par le titre "L'homme qui rit". Une oeuvre finalement peu connue qui semble retracer sa destinée et qui me rappelle le calembour "Je pense et je panse". Ces oeuvres sont magistrales et donnent à philosopher sur la conscience humaine qui a bouleversé le XIXème siècle.

A côté, Théophile Gautier lit un extrait de "Hernani", sa pièce de théâtre.

Je rejoins le stand "Pièce de Théâtre" pour chercher "Le Roi s'amuse", pièce jouée pour la première fois à la Comédie-Française qui n'est plus censurée à notre époque.

Soudain, j'entends que l'on débat et me retourne pour apercevoir Alexandre Dumas en pleine discussion politique avec Chateaubriand, au sujet de Napoléon Bonaparte. Je m'éloigne car les romans historiques ne m'intéressent pas.

Georges Sand est là, elle a quitté son Berry pour présenter son dernier ouvrage. Je suis contente de la voir, j'ai visité sa maison de Nohant l'année dernière. Mon service de table est à son effigie.

Rien de plus troublant et énigmatique que ce lieu, j'étais fascinée d'être face au Chef du Romantisme qui a connu le succès de son vivant. Ces épigones qui présidaient cette 29ème édition.

Ils exaltaient leur oeuvre, leur fonction universelle, leur valeur était le seuil des nouvelles générations d'écrivains. Je ne voulais pas briser cette harmonie. Leur génie littéraire transcende toute la complexité de leur vie.

Heureux qui comme nous autres viendront voir ces débats nourris comme le café d'une pointe de force, d'arôme et d'acidité. L'on pense déjà au générique du film "La liste de mes envies" dont le livre est un best seller.

Bonne Comédie !

 

Notes

Après le "Salon du livre" de Paris, la "Comédie du livre" est la deuxième manifestation du genre la plus importante en France. C'est une grande fête sur la culture littéraire qui permet les rencontres entre les auteurs et le public. Une idée qui a été mise en place par trois librairies indépendantes de Montpellier en 1985. Plus de 110 000 visiteurs parcourent les stands dans l'Ecusson et la fameuse place de la Comédie.

Trente cinq auteurs du Nord seront rassemblés dans des stands pour clamer la littérature nordique en vogue. 300 écrivains participent à l'évènement.

A quoi pensez-vous quand je nomme "Montpellier" ? A la mer, le soleil... et pourquoi pas à la lecture sur la plage !

2014 - 29ème édition : littérature du Nord
2013 - 28ème édition : littérature du maghreb
2012 - 27ème édition : littérature du Royaume-Uni
2011 - 26ème édition : littérature allemande
2010 - 25ème édition : littérature d' Amérique du Nord
2007 - 22ème édition : littérature italienne

2005 - 20ème édition : littérature brésilienne

 

Info pratique

Comédie du Livre du 22 au 25 mai 2014, Montpellier, Hérault
Ou ? Esplanade Charles-de-Gaulle
Tarif ? Gratuit
Accès ? Tramway Ligne 1 et 2 (arrêt Comédie) - Ligne 3 et 4 (arrêt Gare-Saint Roch)

La Comédie du Livre sur Facebook

Candidature pour être "Ambassadeur du livre" : Accueillir et accompagner les auteurs invités durant toute la manifestation

 

Bibliographie

Essai - Dimanche 25 mai

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 Les_oreilles_de_Buster

La_voie_marion_de_Jean_Philippe_MEGNIN

Les_chaussures_italiennes_de_Henning_Mankell

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise


L'ombre du vent

La_vie rêvée des plantes de Lee Seung-U

Les oreilles de Buster
Maria Ernestam
La voie marion
Jean-Philippe Mégnin
Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dai Sijie
L'ombre du vent 
Carlos Ruiz Zafon
La vie rêvée des plantes
Lee Seung-U

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : Dimanche 25 mai 2014
Mise à jour  :  25 mai 2014
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23 novembre 2014

Allons, passe passe passe Allons passe donc... Les Moulins de Bertrand

 

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Une petite escapade tout le long du cours de l'Hérault qui nous a amené au Moulin de Bertrand. Ce moulin à eaux se trouve en amont du Pont de l'Hérault en direction du Causse-de-la-Selle.

"C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source."
Jean Jaurès, homme politique français (1859-1914)

Barrage du Moulin de Bertrand

La source de l'Hérault naît au Mont Aigoual à 1288 mètres d'altitude. C'est un fleuve capricieux qui est sujet à des fortes augmentations de débit avec les pluies d'automne. En moins de 10 km, il chute de 1000 mètres d'altitude, au niveau de Valeraugue.

Capricieux avec ses épisodes cévenols, mais aussi impétueux, car des monts calcaires jurassiques jusqu'à nos garrigues du Causse-de-la-Selle, il entraîne des fortes crues qui érodent la roche pour former des gorges. Les gorges sont de plus en plus serrées et deviennent spectaculaire au niveau du Pont du Diable à Saint-Guilhem-le-Désert.

Au niveau du Pont du Diable, les eaux bouillonnent dans des marmites de géant.

Au dessus du pont, vous pouvez voir un béal. C'est un petit muret qui conduit l'eau vers des terres situées en contrebas. L'eau circule le long de ce canal avec un débit calculé afin d'éviter tout entretien.

L'Hérault avec ses 120 km de long, traverse le département du Gard pour pénétrer celui de l'Hérault au niveau de Ganges. Ce fleuve termine sa course au Grau d'Agde et à la Tamarissière où il se jette dans la mer Méditerranée. L'unique plan d'eau est le barrage du Moulin de Bertrand et la retenue du Belbezet.

Tumulte Barrage Moulin de Bertrand

 

C'est dans le site des gorges de l'Hérault que le barrage hydroélectrique se situe. Il fait partie des 3 ouvrages les plus importants qui jalonnent le fleuve dont deux sont dans les gorges : Le Moulin de Bertrand et le barrage de Belbezet, alors que le troisième se trouve à la sortie des gorges : La Meuse de Clauzel qui se situe sur la rive gauche de l'Hérault.

Après l'avoir franchi, par l'intermédiaire d'un pont, vous arrivez au moulin. Le moulin fut construit à l'époque dite "moderne" et plus précisèment au siècle dernier. Il résiste aux dégâts des différents épisodes cèvenols, sa structure est souvent submergée. L'homme utilise le fleuve pour sa force motrice qui entraîne les roues du moulin.

Moulin de Bertrand Gorges de l'Hérault

Les cerclages des meules furent boulonnés et non rivetés. Les meules étaient en meulière (pierre) qui était importée des carrières environnantes, comme celle de Poussan.

Les plaines alentours sont modelées par l'activité humaine. Les champs sont cultivés au gré des saisons. Les ripisylves sont boisées de chênes et peupliers. Le reste est dominé par une végétation garrigueuse où pousse le buis parmi les éboulis.

L'eau de l'Hérault est dérivée par le canal de Gignac, pendant la saison d'irrigation qui s'étend de mars à octobre.

Les moulins avaient une place importante dans l'activité de la région. Surtout, durant la période du Xème et XIème siècle où il y a une forte croissance démographique. Ils permettaient de transformer le blé en farine et donc de produire du pain. Le pain sacralisé dans les milieux rurals où les voies de communication étaient difficiles d'accès. Il semble important de noter que les moulins s'installaient là où il y avait une église. Car chaque communauté en fonction de son dynamisme avait une église et donc un moulin. Les guerres de religion entraînaient la fermeture des églises et des moulins qui étaient sous le pouvoir seigneurial.

De ce fait, les grains de blé devaient être moulus à proximité des foyers. Leur fréquence atteste de l'occupation et de l'activité de chaque commune. Chaque moulin a son originalité dans sa conception. Les matériaux utilisés pour les mécanismes sont en fonction du système de gestion de l'eau. Il fallait donc s'adapter au lieu et à l'activité. Ils étaient donc implantés à proximité des concentrations d'habitation.

Les matériaux étaient récupérés sur les lieux. Souvent le buis servait à fabriquer les systèmes d'engrenage, et le chêne pour les pièces les plus imposantes, telles que le moyeu ou la roue.

C'est à la Révolution que les droits d'eau et de vent furent abolis. Auparavant, chaque Seigneur prenait un droit de moûture.

En 1935, une réglementation mit fin à l'activité car il fut fixé un quota de farine à produire. L'industrialisation sous jassante donna le glas à ce patrimoine.

En juin 2000, le barrage de Bertrand fut aménagé d'un chenal dans la roche sur la rive droite de l'ouvrage, afin de permettre aux espèces migratrices son franchissement tant dans la montaison qu'à la dévalaison. Cet aménagement permet la libre circulation pisicole.

Sur les berges autour du pont, les dernières pluies ont laissé leurs traces.

Le pont fut construit au XIXème siècle car le gué de Figuières ne permettait pas par mauvais temps d'accéder sur l'autre berge.

Barrage du Moulin de Bertrand

Après le pont, la route s'enfonce dans le vallon et serpente jusqu'à Saint Guilhem le Désert.

Nous arrivons au gué des Figuières. Là, un autre moulin privé fortifié. Les moulins depuis l'Antiquité font partie de l'histoire ruraliste du cours de l'Hérault. Cette technique remarquable remplaça le moulin à bras ou à bêtes (ânes et chevaux) qui fut utilisé auparavant. Il permet un rendement supérieur et appartient au Seigneur du coin. Puis, les moulins deviennent des biens en copropriété.

Le bassin industriel s'enfonce jusqu'à Saint-Guilhem-le-Désert et ces réalisations fluviales sont donc nécessaires pour l'exploitation agricole céréalière.

Seules les constructions en pierre ont pu résister et peuvent être datées. Les Moulins de Bertrand sont visibles de part et d'autre du fleuve. Ils semblent apparentés aux installations de Plancameil et de Brunan, par le plan architectural : voûtement, baie, appareil...

Celui de la rive droite fut reconstruit au XVIIIème siècle. Ils furent utilisés jusqu'au milieu du XXème siècle comme le prouve l'électrification partielle du site.

Le moulin est conçu sur un plan barlong muni d'un éperon triangulaire ou étrave qui lui permet de résister aux assauts de l'eau.  Cet éperon alimentait l'eau du moulin par un couloir d'accélération des eaux (entrée large, débouché étroit). L'eau rentrait dans une chambre voûtée en berceau par le bief. Le bief est l'ouverture pratiquée en aval et en amont du moulin.

 

Eperon du Moulin de Bertrand

 

Les roues par paire étaient installées horizontalement et tournaient en sens inverse l'une par rapport à l'autre. Elles fournissaient l'énergie aux deux jeux de meules dites volante et dormante. Les roues étaient disposées au fond d'une cuve circulaire et l'eau qui entrait suivant la tangente du cylindre, gonflait et s'introduisait dans le cylindre en formant un tourbillon. La roue contrainte de tourner entraînée l'arbre moteur et la meule se mettait en rotation. Les roues étaient en dessous de la salle des meules. Les roues à l'époque médievale étaient dans les pays septentrionaux, posées à la verticale.

La salle de meunerie était également voûtée et bâtie en blocage. Elle était recouverte de dalles. La pierre coquillée utilisée est la même que celle utilisée au moulin de Plancameil et à la tour des prisons de Saint-Guilhem-le-Désert. Les meules sont toujours dans le moulin malgré les nombreuses fois où il a été submergé.

Les Gorges de l'Hérault font partie du site "Natura 2000".

Les sources des Cent Fons sont en aval du Moulin de Bertrand et se jettent dans l'Hérault. Mais les gorges de l'Hérault ont également des pertes par des sous écoulements qui sont réutilisés parfois dans la zone des garrigues ou ressuscitent sous forme de source comme celle d'Aniane nommée St-Rome.

Les autres moulins sur l'Hérault

Mas du Moulin à Gignac
Moulin de Saint-Martin-de-Carcarès
Moulin de Jourmac
Moulin-Vieux à Saint-Bauzille-de-Putois
Moulin Neuf à Saint-Bauzille-de-Putois (rive gauche)
Moulin de Bertrand, Saint-Martin-de-Londres
Moulin de Figuières à Argelliers avec roues horizontales
Moulin de Plancameil ou Moulin de la Tour à Saint-Guilhem-le-Désert (XIIème siècle), avec roues horizontales
Moulin de Brunan à Saint-Guilhem-le-Désert
Moulins de Font-Clamouse à Saint-Jean-de-Fos avec roues horizontales
Meuse de Clauzel à Brissac
Moulin Neuf à Brissac
Moulin Aubanel à Brissac (aujourd'hui disparu)
Moulins de Belarga, rive gauche
Moulin Les Laures à Paulhan avec une noria
Meunerie de Roquemengarde à Saint-Pons-de-Mauchiens
Moulin des Près à Pèzenas
Moulin de Conas à Pèzenas, rive droite
Moulin de Saint-Martin-de-Murles à Pèzenas
Moulin de Castelnau-de-Guers
Moulin de St Thibéry au domaine de l'île
Meunerie du Concasseur à St Thibéry
Moulin du Duc d'Uzès à Florensac
Moulins Bladier à Bessan
Meunerie d'Agde

 

Bibliographie

Visite le 16 novembre 2014

N'hésitez pas à parcourir le blog de Dominique Clément "Hérault insolite" pour découvrir d'autres lieux et moulins.

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Tour_de_Saint_Guilhem_le_D_sert

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Au-delà de Saint-Guilhem-le-Désert

Autour de l'étang de l'Or Qui suis-je ? Montferrier-sur-Lez La Grande Motte 
La Chapelle architecturale décortiquée
Beauduc... France

 

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : Dimanche 23 novembre 2014
Mise à jour  : 23 novembre 2014
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7 février 2015

Amaryllis par tous les temps

 

 

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Qu'évoque pour vous le mot "Amaryllis" ?

Amaryllis Royal Red

 

Expression"Il suffit d'un pétale de fleur ou d'une aile de papillon et la couleur éclate comme un coup de feu"
Pierre Lartigue

 

 

 

Un bulbe qui réchauffe notre hiver, par la couleur de sa fleur. Oui, certe il offre fièrement son envolée de fleurs. Mais son nom s'impose dans les "Bucoliques de Virgile" dont l'héroïne "Amaryllis" est une bergère à la beauté éblouissante et qui devint l'archétype de la belle femme.

Le mot "bucolique" tire son nom de  "bouvier".

Virgile ou la poésie pastorale conte l'histoire d'une jeune bergère qu'il emprunte au poète grec "Théocrite" mais associe à sa beauté, son indifférence et son pouvoir de se détacher du monde.

De Homère à Théocrite, commence et se termine la poésie grecque. Théocrite appartient à la grande famille par son originalité. Il définit le charme et le détaille. Il le définit dans un état d'innocence et de naïveté. Son génie inventif saisit l'occasion de nous le soumettre en poésie.

Le mot grec "amaryssein" veut dire : resplendir, briller.

L'inventeur du poème pastoral est "Daphnis".

Le nom "Amaryllis" symbolise la détermination, la fierté et la beauté. Selon la mythologie grecque, Amaryllis était une nymphe timide et réservée, dotée de jeunesse et beauté. Sa silhouette gracile, sa chair blanche comme un lys teintée de rose rajoutent à ses membres délicats une effluve. Elle se rencontrait dans les forêts ou lovée dans une grotte. C'est dans cette antre tel le temple de Vénus, qu'Altéo l'a connue après avoir entendu sa plainte amoureuse. Autrefois, Vénus avait fait victoire sur le Dieu de la guerre et un chant de trompettes orchestré sa gloire et animé la grotte en l'honneur de Vénus. Altéo venait de confier son troupeau de chèvres à son ami "Tityre". Elle apparaît coquette, fôlatre et rebelle. Elle était amoureuse d'Altéo, berger et divinité champêtre. Altéo était passionné par les fleurs et émut par le spectacle de la nature. Son odorat et son ouïe en étaient flattés. Elle saisit l'arc et la vive flèche. De ses mains blanches, elle puisa la puissance de ses membres, pour se surpasser et banda la corde et la relâcha d'un trait. Ce trait vibrant qui pénétra son coeur. Son désir la poussa à percer son coeur d'une flèche d'or. Voilà où la conduisit cette ardente passion. Son amour était desséché par l'attente et la crainte, telle une fleur par l'absence de rayon de soleil. Au trentième jour, les cristaux de son sang se transformèrent en une magnifique fleur rouge à la beauté farouche. La nature avait fait ce don au mal qui l'avait consumé. Altéo remarqua la Muse et fut tellement subjugué qu'il tomba amoureux de la belle "Amaryllis". Guérie de sa fièvre d'amour, par l'amour lui-même, elle retrouva toute sa félicité. Amaryllis est conduite au trône de l'Amour.

Nerine Sarniensis

Bref, la fleur comme la femme, ne se fâne pas et toutes deux sont faites pour briller dans les salons.

 

 

Soulign_

 

 

Elle subtilise aux autres fleurs son pouvoir de séduire et de régner pour éterniser Noël. Elle murmure l'histoire et mime par sa forme une étoile. Peut-être celle du berger car les anges descendirent du ciel avec leur trompette pour annoncer le sauveur et laissèrent en souvenir, cette magnifique trompette, pour que le monde n'oublie pas ce jour glorieux.

L'amaryllis est issue de la famille des amaryllydacées, anciennement "Liliacées". Elle fut importée du Mexique en 1693 et introduit par les hollandais. Elle détrône le lys durant la période de Noël. Elle fait partie des hybrides de Hippeastrum vittata.  Astrum signifie "Etoile" en grec.

3 hampes florales se succèdent et chacune d'entre-elles, comporte entre 3 à 6 fleurs, groupées dos à dos. Les fleurs sont renfermées dans une sparthe avant leur épanouissement. La floraison dure ainsi entre 3 et 4 mois. Les fleurs sont en forme d'entonnoir ouvert, dit trompette. Plus le bulbe a un beau calibre, plus la promesse de fleurs sera tenue. Le bulbe est tuniqué et quelquefois très volumineux. Leur pouvoir germinatif nécessite qu'ils restent très fermes et doivent être planté entre octobre et avril pour une floraison qui débute en novembre. Il arrive que les bulbes forment des bulbilles ou cayeux qui a leur tour fleuriront. Ils doivent être séparés à l'automne de la mère bulbe. Mais attendez surtout qu'ils atteignent la taille d'un abricot. Les feuilles sont étroites et rubannées. La hampe née au milieu de l'assemblage des feuilles.

Après la floraison, il faut continuer à les arroser pour qu'ils reprennent leur vitalité afin de se préparer pour l'année d'après. Placez votre pot dans un endroit sombre, sec et frais.

La plantation du bulbe se fait à 10 cm de profondeur.

Le genre comprend 80 espèces. Les fleurs sont inodores.

Cette plante est toxique par ingestion. Il faut la tenir éloignée des enfants et des animaux.

 

 

Soulign_

 

Anecdote

Sur l'île de Guernesey, cette plante est devenue indigène, suite au naufrage d'un bâteau la transportait et qui échoua sur les côtes sablonneuses. Sauvée par les divinités marines "Galatea" & "Nerine".

Calendrier républicain

Dans le calendrier républicaine, l'amaryllis était le nom attribué au 24ème jour du mois de vendémiaire (15 octobre).

Parfum

"Amaryllis de Floris", parfum de marque anglaise.

Papillon

Il existe un papillon nommé "amaryllis". Il prit ce nom par Etienne-Louis Geoffroy en 1762.

Bâteau

Mais oui, même une pilotine de Concarneau porte le nom "Amaryllis" ! Si vous le voyez, je veux bien une photo.

 

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Succulente__Cephalocereus_senilis_

Morille conique ALVEOLES

Bougainvillée blanche Pierre de Ronsard
ou
la douce vie
Renoncule comique
"Au muguet, joli mois de mai" Une succulente collection Morille, envie de printemps

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution :  Samedi 7 février 2015
Mise à jour  : 8 février 2015

Correction du genre pour le mot pétale.

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4 octobre 2014

Carnon, se souvenir ? Mot de passe oublié

 

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Carnon n'est pas singulièrement jolie comme station balnéaire. Cette station est le produit de la civilisation urbaine. Je la préfère après les orages, quand les intempéries ont lessivé la plage, la rendant plus sauvage, soit dit avec plus de cachet.

Après le drapeau rouge et les alertes climatiques de la même couleur, aujourd'hui le temps est clément et propice à la baignade. L'eau est à 21° en ce 3 octobre 2014. Les vagues s'approchent puis s'étalent sur le sable.

Bulle de coquillage Carnon

La mer est sans routes, la mer est sans explications. (Sic Alessandro Barrico dans Océan Mer)

Carnon, c'est une vie pour certains montpelliérains car c'est le port de plaisance des montpelliérains. Ils y retrouvent leur passé et les souvenirs des premières vacances avec le camping, les bicoques en front de mer et la liberté. Les étangs, l'odeur des algues, les pontons où les barques attachées entrechoquent leurs voiles latines, c'est de cela que je vous parle.

Autrefois, Carnon était appelé Carnonville-la-Mer. Et si l'on remonte le temps, l'histoire nous rappelle la Baronnie de Carnon. Le Grau dit port de Carnon est cité dès 1303. Il est la propriété des Chevaliers de Malte qui le garderont jusqu'à la Révolution. Les anciens textes attestent que l'endroit était invivable par les moustiques, mais également par la présence de corsaires, d'odeurs pestilentielles, d'ensablement et la mauvaise qualité de l'eau. Les zones humides étaient peu peuplées car soumises au paludisme et razzias.

Cascail à Carnon

Les bons souvenirs sont des bijoux perdus, citation de Paul Valéry

A l'origine, cela se passsait dans ces petites maisons avec courette à l'arrière. Les bicoques de l'avenue Grassion-Cibrand s'entouraient de marmots. En scrutant le passé, les plus grands étaient assignés à la corvée des pains de glace qu'ils devaient aller chercher à la voiture journalière. Cela permettait de conserver les poissons du jour et les crabes pêchés dans les rochers du canal.

A l'époque, il n'y avait pas de commodités, ni d'eau courante. Le ravitaillement en eau potable se faisait à Palavas, à l'aide de bidon. L'eau usée se déversait dans le ruisseau caché par les taillis de roseaux avant de rejoindre les zones humides de cette vaste étendue.  Derrière, ce n'était que étang promis un jour à la création du nouveau port. L'étang communique avec la mer par le "Grau de Carnon". Le tout-à-l'égoût viendra qu'aux années 1980.

Sur la plage, les marchands de chouchou poussent leur inconditonnelle carriole pour tenter petits et grands. Mais, il est rapporté que déjà en 1858, Jean Jovenel de Pérols vendait des rafraîchissements sur les rives droites et gauches de Carnon.

A l'heure du pastis, point de commodité et  chacun devait ramener son siège pliant. Autour des bijus, des sardines grillées et de quelques moules, la discussion s'enmêlait.

Le soir, les dancings écumaient la jetée au même titre que les moustiques. C'était l'insouciance voire le bonheur.

Les pêcheurs se retrouvent les soirs de tempête sur la digue pour pêcher la daurade, l'unique, celle qui ne tient pas dans une main. A cette époque l'argentique ne permettait pas de ramener une photo pour donner du sens à la réalité, alors chacun racontait sa pêche et prenait des airs de Marseille ! Les noms restent ancrés comme Emile & Lucie Bruel.

Si l'on fait une plongée dans le passé, l'on découvre que jusqu'en 1288, la pêche se faisait en nacelle, c'est-à-dire la petite barque sans mât ni voile, sur l'étang. Il faisait "le globe", variante qui utilise un filet carré. Puis par la suite, ils utilisèrent un filet linéaire appelait "trémaille" long de 100 mètres tenu par deux piquets à chaque extrémité et dans lequel le poisson s'attrapait par les ouïes. L'étang s'est détérioré lors de la construction de la Grande Motte, dans les années 72 et a entraîné le changement au niveau de la vase devenue noire alors qu'elle était grise. Les maniguières et les bordigues ne sont plus entretenues. Voici les stigmates de la pollution urbaine, côté étang. Dans les années 50, 200 familles vivaient de la pêche.

Dès 1905, l'installation de meublés entraîne la présence de la bourgeoisie de Montpellier.

Le cordon dunaire appartient côté sud-est à la station de Carnon. Dans l'étang, l'on peut pêcher des jols, des dorades, des loups et lorsque arrive l'automne des petites soles. L'étang d'une profondeur de 80 cm n'était pas autrefois rattaché à la mer. C'est à travers les eaux d'un autre étang dit "étang d'Avranches" qu'il fut mis en communication avec la mer, alors qu'il en était séparé par le canal des étangs. Cet étang alimenté par 4 rivières dont le Vidourle, est peuplé d'oiseaux aquatiques tels que macreuses et canards. Il est même recensé qu'il y avait des macareux !

Le nouveau centre ville vit le jour aux années 70. Il recula de deux rangées d'habitation pour s'installer sur le nouveau port avec ses barres d'immeubles où le vent ne peut s'engouffrer. Sa situation géographique lui donna sa réputation.

Les petites boutiques regorgent de souvenirs en tout genre et il n'est pas rare de retrouver les mêmes horreurs de décor en coquillage sur chaque buffet de cuisine, au même titre que le thermomètre en forme de dauphin.

Le coin politique se trouve à la séance de billard, sur le quai qui longe bien plus tard le nouveau port. C'est là où l'on débat si Carnon doit rester rattachée à Mauguio ou enfin, être reconnue comme une ville à part entière.

Une des maisons les plus anciennes qui se situe au bord de l'eau se remarque par sa tour ronde qui dépasse le premier étage. Elle s'appelle "La fourmilière" et se trouve au bout de la rive gauche en allant vers la Grande-Motte. Pourquoi "Fourmilière", vous dirai-je ?

Les noms des villas de Carnon a un sens, ils évoquent l'architecture, le propriétaire. Ainsi l'on trouve "Villa Germaine", "Villa Mon Rêve", "Fourmilière"...

Pince retenue - Carnon

 

L'érosion de la côte est une dynamique naturelle et malgré les efforts humains, elle ne peut être empêchée. L'urbanisation exacerbe les processus naturels. Carnon est peu exposée aux tempêtes. La fréquence est une tous les trois ans et de ce fait, la mer gagne du terrain !

Connaissez-vous, la "saladelle", cette plante ancrée dans la tradition ? Elle est aussi appelée "lavande de mer". Si vous longez les roubines, le chemin est bordé de saladelle. Les roubines sont des sortes de rigoles creusées par l'homme pour draîner l'eau. Sur la rive droite des étangs, côté mer, la terre est limoneuse et la végétation est composée de salicorne. La salicorne quand elle est jeune est comestible. Elle se déguste crue ou en vinaigrette. Au milieu des roselières, vous pénétrez dans la "sansouïre", cet espace entre terre et eau. Lorsque les étangs sont écrasés par le poids du ciel, le sol se craquèle et forme une croûte qui donne à l'infini, l'aspect du désert. Le tamaris est l'arbre le plus typique car il résiste au sel et au climat méditerranéen.

Les pluviers vivent dans les vasières. Ils font partie de la famille des "charadrius" qui comprend 67 espèces. C'est un oiseau de rivage, là où la végétation est courte et parsemée. Il se reproduit au printemps et forme un nid à même le sol recouvert de débris de coquillage.

Pour les curiosités, à part la passerelle qui reliait les deux rives auparavant et la maison perdue dans l'étang de l'Or, je n'en trouve point d'autres. Les immeubles remplacent les habitations balnéaires historiques et l'aménagement du territoire n'a retenu que le mot "touriste". Pour protéger les départs en masse vers l'Espagne, la construction fut d'envergure mais sans architecture comme à la Grande-Motte.

Quand le mot "beauté" sur les moteurs de recherche n'amène que la vision de l'institut de beauté situé sur l'avenue, je ne trouve pas d'autres points de repère pour vous signifier son absence.

Abri sur la plage - Carnon

Ses plages sont en épis, le port est accueillant pour les bateaux et la grand-roue cerne les alentours, sans grand risque.

Dans la station, il existe une ancienne colonie de vacances "Enfance ouvrière au grand-air".

Carnon fait partie aussi des chemins de Compostelle. Entre l'étang, le canal et l'étang se trouve un chemin qui longe le canal du Rhône.

Etendue, non debout - Carnon

La station balnéaire de Carnon se trouve sur la commune de Mauguio (Hérault), à environ 10 km de Montpellier. Elle est séparée de sa commune voisine par l'étang de l'Or.

Les cabanes se situent à l'entrée de Carnon autour des quatres canaux surplombés par le grand pont qui enjambe le canal du Midi. Dans les années 1930, les maisons de pêcheur étaient en sagne, puis elles furent remplacées par des cabanes en roseau et plus récemment en bois. Certaines sont en pierre avec un étage qui permettait de ranger le matériel de pêche au rez-de-chaussé et de s'installer à l'étage. Les hommes disposent des matériaux sur place. Elles ont disparu avec l'urbanisation. L'aménagement du canal du Grau à Pérols a entraîné un nouveau pont.

La barque appelée "négafol" est toujours là. C'est une barque à fond plat, étroite qui permet de se diriger avec une perche, nommée "partègue", dans les étangs. Au fond de la barque, la "trabaque" attend d'être lancée. C'est un filet adapté à la pêche à l'anguille.

De l'autre côté, en direction de la Grande-Motte, la commune se termine par son château d'eau.

A la sortie de Carnon, les flamants roses nidifient dans les étangs. Ils sont les prédateurs des artémias, ces petites crevettes des marais salants. Les flamants roses, cette espèce grégaire vit au Sud de la France dans ces étendues d'eau. Les flamants roses sont libres,  par le fait qu'ils changent de partenaire, chaque année. Ils sont pourtant farouches à notre rencontre.

Il y a un vif contraste entre les flamants roses et les taureaux noirs. Pourtant les taureaux ne distinguent pas les couleurs, mais en plus, ils voient floux. Le rouge les existe, c'est leur spectre ; mais je ne sais pas si c'est l'animal en nous qui voit tout en rouge et est fasciné par cette couleur sanguine.

Recette de la tapenade

. 200 g d'olives noires dénoyautées
. 100 g de parmesan râpé
. 10 filets d'anchois
. 100 g de câpres égouttées (environ 2 cuillères à soupe)
. 15 cl d'huile d'olive
. poivre noir
. 1 gousse d'ail

Ecraser les olives, les filets d'anchois, les câpres dans un mortier tout en ajoutant un filet d'huile d'olive. Malaxer jusqu'à obtention d'une crème plus ou moins fine suivant votre convenance. Rajouter le parmesan.
Assaisonner de poivre, d'ail.
Mettre au frais 1 heure.

 

Où manger ?

"Anisette & brochettes"
37 avenue Grassion-Cibrand
34280 Mauguio

 

Les orages à Carnon ?

4 septembre 2008

 

 

Bibliographie

Plage de Carnon, le 3 octobre.

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LOULOU

  Gallician Tag des Arènes du village

La Grande Motte
La chapelle architecturale décortiquée

Beauduc...
FRANCE
Autour de l'étang de l'Or,
Les cabanes du salaison
MAUGUIO
L'été sans "chouchou" à
PALAVAS
  Taureaux, les pieds dans l'eau à Tour Carbonnière
GRAU du ROI

 

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : Samedi 4 octobre 2014
Mise à jour  : 4 octobre 2014
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13 janvier 2015

Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre

 

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Au revoir là-haut
Pierre Lemaitre
Editeur : Albin Michel, Paris, France
Parution : 21 août 2013
568 p., 22,50 euros

 

Notation

 

Il aura fallu cent ans pour que je découvre la guerre. Je l'ai refusée cette guerre qui était arrivée avant moi. Au revoir là-haut ? Vous l'avez lu ? un texte incandescent sur les survivants de la Grande Guerre. Un livre absolument unique pour décrire ce qui ne n'a jamais été décrit avec autant d'emphase.

 

La mort et les masques de James Ensor

 

Ce livre s'écrète la gaieté par sa forme, sa manière d'être avec le lecteur. Le contact se fait dès la première page, cette liberté dans le récit est plus une fresque sur la nature humaine, un rien fantaisiste qui amène du plaisir. On a envie de se lier d'amitié avec l'auteur car à travers la relation fusionnelle de ces deux rescapés de la guerre de 14, Albert Maillard et Edouard Pericourt, il nous fait découvrir que la France succombe à glorifier les morts et délaisse les vétérans. Ils sont épargnés, sans raison d'être.

L'histoire offre un transfert d'émotions, une gamme de chagrins plus ou moins profonds comme les trous d'obus qui asphyxient la tête des Poilus qui survivent. Nous sommes spectateurs de cette tragédie qu'est cette guerre sans équivalent.  Une grande boucherie, la Grande Guerre, pour ces nombreux jeunes qui ont servis de chair à canons et qui parfois, sont rendus à la vie civile avec l'horreur dans leurs yeux d'enfants perdus.

Mais le thème central se situe juste après la Pemière Guerre mondiale, c'est le scandale des exhumations militaires, étouffé par le gouvernement en 1922. Les imposteurs triomphent et les puissants s'organisent à amenuiser encore plus la France. Le fil conducteur est l'amité indéfectible décrite avec finesse.

Ce livre aurait pu s'appeler "Eclat de mots" car il nous surprend dans la description de cette guerre infâme où tant de jeunes ont laissé leur peau. Ils furents condamnés au sacrifice. Une vraie guerre de taupes car s'ils sortaient des tranchées, c'était pour sentir sur eux l'odeur de la poudre.

La succession d'épreuves nous amène de la tragédie au comique.

Chaque mise en scène est cocasse et les retournements de situation sont une suite logique, présentés avec des phrases ciselées.

« Il agrippe la tête de cheval, parvient à saisir les grasses babines dont la chair se dérobe sous ses doigts, il attrape les grandes dents jaunes et, dans un effort surhumain, écarte la bouche qui exhale un souffle putride qu’Albert respire à pleins poumons. Il gagne ainsi quelques secondes de survie, son estomac se révulse, il vomit, son corps tout entier est de nouveau secoué de tremblements, mais tente de se retourner sur lui-même à la recherche d’une once d’oxygène, c’est sans espoir.»

"Au revoir là-haut", les derniers mots de la lettre du soldat Jean Blanchard à sa bien-aimée, la veille de son exécution ont fourni à l'auteur le titre de son roman. Fusillé pour traîtrise le 4 décembre 1914 et réhabilité le 29 janvier 1921. Il faisait partie des six fusillés de Vingré. Ils s'appellaient Caporal Henri Foch, Claude Pettelet, Jean Quinault, Jean Blanchard, Fransque Durantet et Pierre Guy.

 

Jean Blanchard

«Il est difficile aujourd'hui de décider ce que les morts ont à nous dire» T.S. Eliot

 

Brève

Blessés dans la tranchée, Edouard sauve la vie à Albert au prix de sa propre défiguration. Les deux jeunes vétérans entâment la deuxième partie de leur vie ensemble et vont réaliser une imposture.

 

Résumé

Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts.

Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir la-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'Etat qui glorifie ses disparus et se débarasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu.
Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

 

 


Lauréat du Prix Goncourt de 2013, pour son livre "Au revoir là-haut", Pierre Lemaître.

Les prix tombent pour cet homme qui se met à écrire à l'âge de cinquante ans. Prix "Sang d'encre", Prix du "Polar fracophone", Prix du "Polar européen", Prix des "Lecteurs de livre de poche"... Il débute dans les polars, pour se lancer dans la littérature populaire par des scènes picaresques dans ce nouveau style. Le bouche-à-oreille fait le reste.

Pierre Lemaitre habite Courbevoie.

Né le 19 avril 1951 à Paris. Il passe son enfance entre Aubervilliers et Drancy. Ses parents sont des employés de bureaux.

Dès 1953, à la sortie des livres de poche, sa mère installe une bibliothèque pour mettre ces petits formats écrits par des grands auteurs.

Une formation de psychologue. Mariages, enfants dont Victor (23 ans) qui est musicien à Londres et Suzanne de son deuxième mariage qui a tout juste trois ans 1/2.

Son auteur fétiche est "Proust".

Ancien pédagogue pour les agents des Collectivités locales, il l'enseigne la littérature auprès des bibliothécaires. Il commence à écrire à l'âge de 55 ans. Auteur de "Travail soigné", "Robe de mariée" (2009), "d'Alex" (2010), "Cadres noirs" (2010), "Sacrifices."

 

Plus de 500 000 ventes pour son roman qui vient de paraître en version audio. Il va être traduit dans une trentaine de langues et dont les projets fluent comme l'adapter à une bande dessinée illustrée par Christian de Metter et publiée aux Editions "Rue de Sèvre". Quant au film, le réalisateur sera Albert Dupontel.

Il est membre de la Société des gens de lettres (SGDL) et administrateur depuis 2011.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Frise

 

Bibliographie

 

Lecture de janvier 2015

Liste de mes lectures "Lire et reliure"

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L'ombre du vent

La_vie rêvée des plantes de Lee Seung-U

Les oreilles de Buster
Maria Ernestam
La voie marion
Jean-Philippe Mégnin
Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dai Sijie
L'ombre du vent 
Carlos Ruiz Zafon
La vie rêvée des plantes
Lee Seung-U

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : Mardi 13 janvier 2015
Mise à jour  : 13 janvier 2015
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20 août 2015

A l'ombre de la conscience de Paul Dardé ou l'enterrement d'une oeuvre

 

 

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Il est si doux ce visage qui symbolise l'innocence. Ces yeux questionnent la vie après la perte d'un père, durant la Première Guerre Mondiale.

Lodève fut touché par ces départs qui frappèrent indifféremment toutes les classes sociales.

 

Monument aux morts de Lodève

« Je sculpterai non pas pour ce monde puant et civilisé,
mais pour les solitudes… Où ? Vous le savez : je travaillerai,
à l'avenir, pour le Larzac. » 1931

 

Le sculpteur, Paul Dardé, témoin de ce désastre, vit à Lodève. Il témoigne par cette oeuvre magistrale les deuils conjoints et la douleur de la perte.

Lors de son service militaire à Montpellier, ses supérieurs l'autorisent à suivre les cours du soir à l'école des Beaux-Arts à Montpellier. En 1912, il est admis à l'école des Beaux Arts de Paris, dans l'atelier de Jean Antoine Injalbert, qu'il abandonne rapidement, car il rejette l'acadmémisme. Boursier d'étude, il part en Italie et découvre Venise, Rôme, Florence et Bologne sur une période de trois mois. A son retour, il rentre sur Paris et intègre cette même année l'atelier d'Auguste Rodin. Son séjour ne dure que trois jours, car il lui est confié que des travaux subalternes.  Proposé à sa succession, il tourne le dos à la vie mondaine, pour revenir à Lodève, libre et indépendant.

Dès 1913, il reçoit commande par l'Eveché de Montpellier, d'un monument à l'effigie de Jeanne d'Arc. Sa réalisation sera interrompue par la guerre.

La guerre est là, il part pour le front et devient brancardier. Il déserte le front, fuit vers le Midi et est arrêté à Riom. Hospitalisé à la clinique Saint Charles à Montpellier, il réalise des croquis grâce au soutien d'un médecin russe Mr Bouzansky qui lui procure de quoi dessiner en lui disant : "Vous seul vous pouvez vous guérir". C'est à cette période qu'il fait l'ébauche du croquis du "démon", sculpture qui prendra forme sous le nom du "Grand Faune". Il est reconnu inapte au service actif en décembre. Réformé, il a pour seul compagnon sa liberté, neutralisée par le souvenir des horreurs de la guerre. Il commence la série des monuments aux morts et oeuvre pour la postérité.

Avec Alice Caubel de Lodève, il découvre la joie et s'installe à Soubès. Alors qu'il est à Paris, il envoie le 15 avril 1919, le dessin du projet pour la commande de ce monument aux morts qui sera conçu pour fin 1921 à Soubès et installé la veille de Noel à Lodève. Le croquis atteste d'une superficie de 3 m sur 2,50 m, soit un volume total de 10 m3. Le 20 aout 1919, il signe la convention avec le Maire de Lodève, Joseph Ruilhac.

Il est accueilli à Paris par Armand Dayot, du journal "L'Art et les artistes". En 1919, il expose seul dans la galerie Devambez à Paris, mais aussi au Grand Palais en 1920 : "La Grande Douleur" et "Le Grand Faune", sculptures qui le propulsent à la gloire. Durant sa carrière, il fera sept expositions parisiennes et obtiendra le Grand Prix National des Arts en 1920.

"Le Grand Faune" ricane et son rire est méprisant pour les hommes... Voilà comment Paul Dardé a réduit sa notoriété. Cette sculpture représente un homme chèvre de l'Antiquité. Elle est monumentale, en pierre de calcaire, 14 tonnes. Cette oeuvre fut acquise par l'état et orna le jardin de l'hôtel Biron. En 1927, elle fut déplacé en Isère, dans le parc du château de Vizille, résidence d'été des Présidents de la République. En 2006, elle fut remise à la commune de Lodève où elle attendit onze ans d'être restaurée, en Arles.

"Le Christ aux outrages" est le symbole du calvaire de la population soumise. Cette oeuvre fut conçue pour affirmer ses opinions. D'un tempérament bien trempé, il ne se résigna pas devant les difficultés rencontrées.

L'enfant est accompagné de quatre femmes dressées au pied du gisant dont la taille est produite avec un effet de perspective, comme vue des yeux de cet orphelin tant il est grand. Les bottes au premier plan cadrent le décor, les jambes sont écartées, il gît à meme la terre. Les femmes symbolisent les saisons, leur posture barre l'avenir et arrête le temps face à l'oubli. Leur costume permet de dater : 1920. Une veuve s'effondre sur la victime. L'enfant est accompagné d'un autre, ils observent la scène d'un regard pacifiste. L'un porte des vêtements qui permettent de dire qu'il fait partie des favorisés, le deuxième vêtu tout simplement est la représentation de
Paul Dardé, enfant. Deux écoliers qui portent les branches de laurier de la Victoire, en mémoire des 150 disparus pour Lodève. Des quatre femmes, un visage n'est pas ordinaire, celui qui ne porte pas de chapeau, le plus sobre qui est à l'effigie de celle qui devint sa femme, Alice Caubel.

Le monument est inauguré le 8 juin 1921 en présence du Ministre du Budget, Louis Germain-Martin, du gouvernement de André Tardieu et Député Radical indépendant de l'Hérault de 1928 à 1936, mais l'artiste était absent.

Son pacifisme s'exprime dans les monuments aux morts. L'usure du temps de cette sculpture est traitée à l'aide d'acide afin de lui donner cette teinte rouille qui frémit comme le feu de la guerre à la lumière. Lumière qui fait allusion au soleil, père de la pierre suivant Hermès. La pierre est le sujet minéral des philosophes.

En 1925, il présente à l'exposition des Arts Décoratifs, au pavillon de Marseille, la cheminée monumentale. Cinq wagons furent nécessaires pour transporter ce monument à Paris.  Elle est ornée des personnages à la gloire des Contes de Perrault.  On reconnait "Cendrillon" et "Peau d'Ane" et même "Barbe Bleue". Il ne trouve pas d'acquéreur pour son oeuvre de grande dimension. Cette entreprise fut périlleuse pour son devenir.

A Paris, il fait de nombreux croquis qui représentent l'immédiateté d'un moment, d'un mouvement. Souvent, il s'imprègne des clowns du cirque Fratinelli et des "Parisiennes".

Solide gaillard d'un 1m82, aux yeux clairs, avec sa longue barbe, il impose. Sa forte corpulence lui laisse l'aisance de ses gestes face à la pierre de Lens, des carrières de Fons (Gard). Les messages quant à eux prennent de l'ampleur par leur engagement et contrarient les pouvoirs publics. La dignité du peuple suit son destin à travers les 8 stèles qui s'égrènent tout au long de son parcours, tel un parcours initiatique pour prendre conscience de notre destin, face au passé. Sa liberté d'expression, ses lettres ouvertes furent corrompues par les notables et politiques qui mirent tout en route pour l'éloigner de son aura. 75 ans d'existence.

Sans ressource, le cinéaste américain Rex Ingram qui a étudié l'Art à Yale, fait appel à lui en 1926 et l'emploie dans le film "Le Magicien" qui est un film d'horreur qui relate l'histoire d'un sculpteur du quartier Latin de Paris et de son énorme créature, le Faune. Alice Terril, épouse de Rex Ingram pose devant la vraie statue de Paul Dardé, à cette occasion. Film pour la Metro Golwyn Meyer.

En 1927, il est hébergé successivement à Nice, Nîmes, La Vacquerie, Chaumes-en-Brie. C'est dans cette dernière commune qu'il travaille sur le monument de René Quinton.

Il doit travailler à la Mairie pour des tâches sans rapport avec son ancienne activité de sculpteur.

Au Salon de 1930, il présente l'Homme de Neanderthal. Sa tête est de dimension considérable et il n'est pas rare, qu'un visiteur puisse comparer son crane à ce sujet.

Ses succès sont éphémères, sa situation économique devient précaire et ses affaires périclitent.

En 1932, il édite un journal avec ses "Lettres ouvertes aux conseillers municipaux". Il le vend dans la rue.

En 1935, il quitte définitivement Paris couvert de dettes. Il se réfugie dans le Larzac, ses biens sont vendus aux enchères, couverts de dettes ses oeuvres sont saisies en 1936. Il s'installe à Saint Maurice de Navacelle, sa mère était originaire du petit village de Navacelles. Il aménage un atelier à la sortie de Saint Maurice de Navacelle qui comprend un ancien moulin qui capte les eaux. Les travaux durent vingt ans.

En 1940, il s'entreprend dans les caricatures souvent grotesques. Ces dessins laissent percer ses opinions, par des messages sans équivoque aux politiques et décisionnaires.

En 1946, Il apprend sa technique à Gaston-Bernard Arnal qui est son élève.

1956, la maladie lui impose une grande solitude. Il s'installe à Lodève dans la maison d'une de ses soeurs. Il clôture sa vie à l'hopital de Lodève.

Il meurt dans la misère l'année de ma naissance, alors qu'il était né cent avant ma fille, dans un village proche de Lodève, Olmet et Villecun. En 1902, à l'age de 13 ans, il quitte l'école des Frères au moment du certificat d'étude. Il fait une incursion au petit séminaire et le quitte pour aider son père à la ferme. Mais sa passion pour la lecture l'amène à fréquenter la bibliothèque du village. Il dessine à l'encre violette et son inspiration, l'amène maintes fois, à sculpter les rochers. Son père lui installe un atelier dans un ancien cellier de la ferme familiale. Il s'appuyait sur ses lectures pour trouver l'inspiration : Shakespeare, Dante, Tolstoi et bien d'autres. Son travail est remarqué par le Notaire Maitre Martin qui l'invite à rencontrer un professeur de dessin du collège, nommé Max Théron.

En 1967, le conseil municipal de Lodève refuse la requête de son épouse de percevoir une rente pour subvenir à ses besoins.

Quelques temps après, acculée, elle lègue ses oeuvres à la Municipalité contre une rente de 700 francs par mois, soit 110 euros de notre époque.

En 2005, l'ensemble est classé aux monuments historiques. En 2013, le monument fut restauré avant le centenaire de la guerre de
14-18 et le cinquantième anniversaire de la mort de Paul Daudé. Il y a des noms dans la pierre, des noms de soldats qui ont été remis à la peinture rouge.

Pour effectuer la visite, rendez-vous au jardin public qui a remplacé les anciens jardins de l'Evéché et au musée de Lodève pour admirer plus de 2000 de ses oeuvres.

N.B. : Horace Diaz, son ami, a représenté en sculpture Paul Dardé en 2006.

 

Oeuvres

Macbeth
L'homme préhistorique (La Vacquerie)
Thais aux Enfers
Christ aux Outrages (Musée de Lodève) est la statue préférée de Paul Dardé.
La femme damnée
Le Grand Faune
Eternelle douleur (Musée d'Orsay)
La Chanson de Roland
Cheminée monumentale
Homme de Néandertal
Tete aux serpents en gypse (Musée d'Orsay)
Léon Toltoi
Les pleureuses (sépulture privée du Cimetière Saint Lazare à Montpellier)
Vestale (sépulture privée du Cimetière du Père Lachaise à Paris)


Monuments aux morts :
. Bousquet d'Orb,
. Clermont l'Hérault,
. Saint Maurice de Navacelles,
. Soubès,
. Lunel,
. Limoux qui représente "Le Poilu" qui se relève pour écraser l'Aigle, symbole de l'Allemagne.
. Lodève

Stèle à la mémoire des officiers de médecine, à Béziers.

Aquarelles :
. Tête d'homme barbu, 1943

Généalogie

Troisième enfant d'une famille paysanne. Il nait le 5 juillet 1988 à 16 heures à Olmet dans la ferme familiale de Belbézet. Son vrai nom est Paul Adolphe Marie Dardé, enfant de Marie Philomène Jourdan et de Fulcran Dardé. Son grand-père maternel était gardois, Palmie Paulin Jourdan (1833), marié à Marie Césarine Metze (1863), originaires tous les deux de Navacelles. Ils se seraient mariés vers 1861.

Alice Caubel a un neveu Michel Caubel.

Elie Dardé est Maire de Lunas en 1912

Ou se restaurer ?

Chateau de Lunas

Maison Baldy à Fondamente

Ou dormir ?

Chateau de Sorgues à Fondamente

 

Bibliographie

Visite de Lodève, le 17 aout 2015

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les "2 Alpes"

 

 

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution :  Jeudi 20 aout 2015
Mise à jour  : jeudi 19 juillet 2018 (correction décés du fils de Paul Dardé)


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8 janvier 2016

Fragments de Saint-Pétersbourg

 

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Pétrograde, hier. Aujourd'hui, c'est Saint-Pétersbourg avec la Néva sans les Tsars.

Pierre Le Grand a décidé que la capitale serait sur la Néva et se nommerait par son Saint Patron : Pétersbourg (Saint Pierre). Il l'a rêvé et a créé Sankt-Petersbourg sur les rives de la Mer Baltique.

Armoiries de la Russie

Représentées par un aigle d'or bicéphale, repris de Bysance mais dont la symbolique représente la Russie de l'Europe et d'Asie. L'aigle tient le pouvoir et le sceptre entoure un écu de couleur rouge sur lequel figure l'image de Saint Georges qui terrasse un dragon.

La russie couvre 17 millions de km2 ce qui représente 31 fois la France. Sa capitale est Moscou et est la ville le plus peuplée du pays. Au niveau tourisme, l'exemple est pris sur la France qui est le pays le plus visité du monde. Si l'allègence se faisait au niveau des visas, la Russie pourrait escompter une ouverture plus fluide et donc espérer une croissance de son tourisme. La Russie recèle des trésors historiques qui font la part belle à la gastronomie, une des curiosités étonnantes à ne pas manquer !

 

Expression" En vérité, nous vivons ici dans un paradis. "
Pierre le Grand, 1706


 

C'est l'hiver, et nous entreprenons notre voyage à Noël. Cette destination m'était secrète, je l'attendais, dans le creux de ma mémoire, ce fut un cadeau enchanteresque. Le réveil du rêve, c'est ouvrir ses yeux sur cette vision qui quitte la pensée pour s'éclairer devant le somptueux, le féérique.

Je couche ces lignes, pour me souvenir de cette destination ravissante. Je songe à ma surprise devant cette ville qui représente le génie de cette nation avec sa grande avenue Nevski au goût esthétique et qui scintille de mille éclairages en cette période d'hiver. L'oeuvre de Pierre Le Grand est aussi majestueuse que les oeuvres recelées dans le Musée l'Ermitage. L'avenue est parsemée de palais dans les styles baroque ou néoclassique conçus par l'architecte Francesco Rastrelli, de cafés aux souvenirs des années folles qui rappellent la frivolité, la légereté de ce modèle romantique qui s'oppose au "puritanisme" des Moscovites.

Mais cette année, l'hiver a perdu le Nord. Les Slaves prennent le soleil sur le chemin de ronde, statufiés comme les sphinx qui ornent la jetée. Le mythe de la ville gelée, dont les eaux solidifiées ont permis de créer cet empire semble incongru avec le réchauffement climatique.

Cathédrale Saint Sauveur sur le Sang Versé
Cathédrale Saint Sauveur vers le Sang Versé

Auparavant, la Russie était un pays presque entièrement construit en bois. C'est au Règne de Pierre 1er le Grand, que Saint-Pétersbourg fut édifié en pierre, soit au XVIIIème siècle en l'an 1703. Elle fut construite au fond du golfe de Finlande, à l'emplacement d'un fortin suédois. En 1713, elle devient la capitale. Le delta est divisé en plusieurs îles de tailles différentes qui s'inondent lors de la débacle. Il a fallu draîner, abattre la forêt marécageuse, creuser des canaux, construire, avec des briques ramenées de Hollande. L'ensemble ordonné sur des pilotis quadrillé par des canaux et plus de 600 ponts.

Fenêtre OpéraFenetre de l'Opéra de Saint-Petersbourg

Une ville a plusieurs noms qui lui prévaut la définition de palimpseste.

 

 

ExpressionTout peut changer à Pétersbourg, hormis son climat.
I. Brodsky, Guide d'une ville re-nommée


 

Une ville maritime et opposée à la terrienne Moscou.

Mascotte de Noël de l'Hôtel Kempinski à Saint-Pétersbourg
Hôtel Kempinski à Saint-Pétersbourg

Tsaritsyne fut fondée au XVIème siècle à la confluence de la rivière Tsarista et du fleuve Volga, dans le sud de la Russie. Son nom veut dire "rivière jaune", dans la langue tatare.

Pouckine décrivait cette vie mondaine au mouvement lyrique dans ses poésies. Le faste des palais, des théâtres qui présentent les créations artistiques au fur et à mesure des changements de saison font la métamorphose de cette ville. Son rêve est isomorphe à la réalité de notre siècle et de mes propres rêves. Le rêve où s'endort chaque soir ma pensée, représente les pin-up du milieu sensiblement libéral qui laissent traîner derrière elles, un léger parfum de scandale du aux moeurs jugées très libres pour l'époque. Elles font partie des nombreuses campagnes menées pour l'émancipation des femmes, lesquelles ont eu des répercussions quelques années plus tard, en 1917 par des grèves qui entrainèrent la Révolution Russe.

Hôtel KempinskiHôtel Kempinski (Saint-Pétersbourg), entrée
Accueil chaleureux, personnels qualifiés, prestations à la hauteur de nos attentes.

 

L'on dit que les ouvriers bolcheviques furent des abeilles laborieuses pour la création de cet empire qu'est Saint-Pétersbourg. Dévoué, le peuple russe et sans limite, à son Tsar. Il ne faut pas oublier que cette ville est bâtie sur des pieux et qu'il y a plus de morts de la population civile dans ses fondations que de pieux. Sa relative notoriété fut donc construite au détriment de l'humain.

 

ExpressionLe communisme, disait le camarade Vladimir Ilitch,
c'est "le pouvoir des Soviets plus l'électrification de tout le pays".


 

Je rôdais parmi les tableaux de l'Ermitage, l'éducation artistique est primordiale en Russie. La musique est souvent invitée à accompagner les soirées, les cérémonies officielles de la famille impériale. Sa grande richesse vient de Catherine II qui a rassemblé autant d'oeuvres des artistes de son temps.

Nicolas II prit le titre de souverain, après le décès de son père Alexandre III, de la famille Romanov. Alexandre II sucomba en 1881, il est le père de Nicolas, son fils aîné, et d'Alexandre III. Le premier monarque fut "Ivan le Terrible" Ivan IV Vassiliévitch (1530 1584) de la dynastie des Rurikides, avant la deuxième dynastie des Romanov, en 1613. Son pouvoir était sans limites, en s'appuyant sur des groupes sociaux inférieurs. Il a traversé les siècles par son image de souverain sanguinaire. Poutine a le goût de cet état fort que symbolise "Ivan le Terrible" au XVIème siècle.

 

Tableau de l'Ermitage, Nicolas II à Paris Tableau de l'Ermitage, Visite russe à Paris

Visite de Nicolas II, tsar de Russie, le 7 octobre 1896 à Paris pour inaugurer le pont Alexandre III et cimenter l'alliance  franco-russe.

Avant Ivan le Terrible, il y avait "Vassili III" dont le père était Ivan III.

Les Russes ont conscience du devoir. Je l'ai considéré dès mon arrivée par la gratitude des gens dans la rue à vous aider à trouver une adresse, à vous diriger, à vous accompagner pour que votre voyage soit le plus réussi.

Tableau de l'ErmitageReste à déterminer le nom ?

Le palais du prince Félix Youssopov fait partie de notre visite. Le moine Grigori Lefimovitch, alias Raspoutine, était un jeune "moujik" (paysan de Sibérie). Il eut un destin tragique car il fut assassiné par les aristocrates dans le palais du prince Félix, en 1916. Ce pélerin aux cheveux hirsutes, à la longue barbe et aux yeux clairs était guérisseur. Dôté d'un grand pouvoir de séduction, il était le confident d'Alexandra Feodorovna, épouse de l'empereur Nicolas II. Il connut le couple impérial le 1er novembre 1905 car il fut convoqué pour soigner leur fils Alexis, héritier du trône, atteint d'hémophilie chronique. Sans aucune formation médicale, sa force et son emprise, servirent de méthode qui dépassait bien sur le cadre médical. Sa compréhension à la nature humaine tenait de traitement sur la famille Romanov. Raspoutine soignait Alexis par hypnose et obtint l'admiration de la tsarine, devant les médecins de la cour incrédule. Raspoutine fut considéré comme un faiseur de miracles et pour faire plaisir au tsar, changea de patronyme pour devenir "Novykh", l'homme neuf ! Il semble qu'il atteint la grâce divine par le péché qui fut dénoncé par la chrétienté. Il acquit la notoriété qui lui permit de gérer l'Eglise, et de ce fait, les ministres. Le moine fut détesté de tous. A la tête du complot se trouvait le Prince Félix Youssopov, époux de la nièce du Tsar. Youssopov invita dans la nuit du 29 au 30 décembre 1916 Raspoutine, chez lui. Dans son cellier, il présenta du vin et des gâteaux empoisonnés à son hote. Le poison n'eut aucun effet ! L'hyperacidité de Raspoutine contrecarra le cyanure. Youssopov prit conseil et présenta un crucifix à Raspoutine d'une main et de l'autre, lui tira dessus. Le mort fit un soubressaut et empoigna Youssopov qui fut pris de panique. Avec l'aide de ses complices, il enveloppa le corps et ils l'amenèrent jusqu'à la Neva qui était gelée. Trois jours plus tard, son corps fut retrouvé et l'autopsie démontra que l'eau dans les poumons prouvait qu'il était encore vivant qu'en il s'était noyée d'hypothermie. Le 3 janvier 1917, il fut enterré dans le domaine du palais royal. Le mois suivant, la Révolution éclatait en Russie et son corps fut exhumé et brûlé le 22 mars 1918.

1914 date qui sonne le glas dans tous les états. Moscou devient la capitale. La ville quitte le nom de Tsaritsyne et devient "Petrograd".

Horloge au Paon (Méacanisme au Musée de l'Ermitage)
Horloge au paon est animée par trois animaux de grandeurs naturelles (paon, coq et hibou). Le mécanisme fut conçu par James Cox vers 1775 au Royaume-Uni.

 

La famille royale est destituée du pouvoir par les Blovcheviques (Lénine), capturée et exilée par les forces révolutionnaires. Ils furent amenés dans la maison du Gouverneur, puis massacrés dans les caves de la villa Ipatiev, à Ekaterinbourg, en Sibérie, le 16 juillet 1918. Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et leur frère Alexis Nikolaïevna Romanov ont succombés au même titre que leur parents.

Le dernier des Tsars et sa famille rentrait dans l'histoire. C'est la fin de la dynastie Romanov qui régnait de façon absolue sur la Russie depuis 300 ans.

Un des canaux, le Pont de la BanqueDroles de créatures qui couronnent la culée du pont de la Banque (Bankovski), nom donné car le bâtiment en face était la Banque des Assignats, devenue un des bâtiments de l'Université d'Etat d'Economie de Saint-Pétersbourg. Il est orné de griffons aux ailes d'or, leur tête est surmontée d'une lanterne et leur bec maintient les chaînes métalliques du pont. Ces statues sont l'oeuvre de Pavel Sokolov qui fut aussi l'auteur des Lions, du pont aux Lions et des Sphins, du pont égyptien. Le pont fut construit en 1836, par l'ingénieur Tretter, il est magnifique et donne la vue sur la Cathédrale-St-Sauveur-sur-le-Sang-Versé.  Ils se situent sur le canal Griboïedov, construit en 1826.
Les pattes des griffons ont la vertue d'apporter de l'argent aux personnes qui les touchent ! Ainsi sont'elles brillantes.

 

 


La plupart des nobles russes furent exilés en Europe. L'aristocratie était formée de princes et autres parents de la famille régnante.

1924, mort de Lénine et de Petrograd qui ressuscite en "Leningrad", la ville de "Lénine". L'URSS se termine et laisse une ville sombrée dans l'oubli jusqu'en 1991.

Epicerie fine Elisseïev, épicerie fine. Architecture de style "Art Nouveau" de 1901

1925, la prénomme "Stalingrad" (ville de Staline). Les allemands s'en emparent de 42 à 43. 900 jours de siège, les personnes meurent de froid et de famine.

La deuxième guerre mondiale la nomme martyre avec 900 000 morts. Le siège durera trois ans. La patrie des grands esprits est courageuse et s'imposera à nouveau au monde avec sa renaissance.

Colonne rostrale à Saint-Pétersbourg
Colonne rostrale sur la Néva

1961, "Stalingrad" coule au profit du fleuve "Volga" du temps de Khrouchtchev. La ville prend le nom de "Volgograd" (ville de la Volga), nom aussi donné à la forteresse du temps des Tsars. Tchernenko soumit plusieurs projets pour renommer la ville.

Avec l'arrivée de la République Poutine, l'avènement de Saint-Petersbourg s'octroie la magnifiscence. Elle se détache du présent par le génie de cette cité de pierre qui a produit un miracle par son style d'architecture. La lumière brille d'or des joyaux du patrimoine et les éclairages font fi de l'hiver et lui donne le titre d'une ville lumineuse.

Cathédrale Saint-Isaac

Il faut donc attendre 1991 pour que Leningrad reprenne son ancien nom "Sankt-Petersbourg". Valdimir Poutine est né à Leningrad et sous sa présidence, Saint Petersbourg fête son tricentenaire en 2003. Glorifiée Saint Petersbourg retrouve le faste d'antan, celui de la Russie éternelle et des Tsars.

En 1979, les corps furent découverts. En 1991, les tests ADN prouvèrent que les squelettes étaient bien de la famille Romanov. Mais c'est en 2007 que les corps d'Alexis et Maria sa soeur, furent retrouvés dans la forêt de Koptiaki, un peu plus loin de la première fosse.

Ils furent enterrés en la chapelle Sainte Catherine, de la cathédrale du fort Saint-Pierre-et-Paul, 80 ans plus tard. Leur martyre est fêté le 17 juillet.

Mammouth de + de 400 000 ansMusée Zoologique de Saint-Pétersbourg a le plus vieux mammouth de 400 000 ans

 

Bibliographie

Voyage du 21 au 28 décembre 2015

Cathédrale de Saint-Sauveur-vers-le-Sang-Versé
Cathédrale Saint-Sauveur-vers-le-Sang-Versé

 

A voir également, (à venir sur ce blog, les liens non mis à jour actuellement)

Le Musée de l'Ermitage (ancien Palais d'Hiver de Catherine II    Visite I & aile "Etat Major Carlo Rossi" Visite II)   A voir I
Place du Palais

Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé avec le Christ Pantocrator  A voir II
Cathédrale Saint Isaac
Cathédrale Saint Nicolas des Marins (ou Nikolski)      A voir VI
Cathédrale "Notre Dame de Kazan"
Cathédrale de la Trinité
Cathédrale de la Transfiguration
Eglise "Notre Dame de Vladimir"
Eglise "Tchesmé"
Cathédrale Saint André

Le Palais Youssopov  (voir Raspoutine)   A voir III
Le palais de Peterhof
Le Palais "Tsarskoïe Selo" (de Catherine)
Le Palais Menchikov    A voir VII
Palais Mikhaïlovski (Musée russe) avec le jardin d'été
Maison de Pouchkine  A voir V
Palais d'été de Pierre Ier
Maisonnette en rondin de Pierre Le Grand
Palais de Marbre
Palais Oranienbaum (Lomonossov)
Palais Gatchina (demeure de l'Empereur Paul I)
Chateau des Ingénieurs

Musée zoologique avec le plus vieux mammouth de 400 000 ans

La statue de Pierre le Grand ou "Cavalier de Bronze" Медный всадник
Statue de Nicolas 1er (place cathédrale Isaac)
Statue de Catherine II, place Ostrovski
Statue Empereur Alexandre III
Statue de Pierre 1er (fort)
Statue d'Alexandre Pouchkine (parc Mikhaïlovsky)

Quartier Rossi
Parc zoologique

Les colonnes rostrales avec la Néva et le Dniepr
Colonne d'Alexandre
Colonne de la Gloire

Le croiseur Aurore
La Laure Saint Alexandre Nevski (monastère) et son cimetière

Pont du Lieutenant-Schmidt avec les Sphinx de Saint-Petersbourg
Les lions de Mandchourie
Fort Saint Pierre et Paul, sur l'ile aux lièvres
Pont Saint Jean
Pont aux lions sur le canal Griboïédov
Pont Anichkov
Pont Panteleïmonovsky
Pont Troïtsky
Pont Lviny
Pont Dvortsovy
Pont Petra Velikogo
Pont Lomonossov
Pont bleu
Pont rouge

Théatre Mariinsky   A voir IV
Théatre Mikhaïlovski
Théatre Moussorgsky

Jardin botanique
Batiment des douze collèges
Le Champs de Mars (cimetière)
Place du Travail
Golova dans le parc de la Résidence Serguiyevka
8 juin, journée mondiale des chats pétersbourgeois
Canal Catherine
Métro de Saint Pétersbourg
Magasin Elyseev
Souvorovtsy, jeunes élèves de l'école militaire Souvorov
Restaurant "Oudatchny vistrel" 3, Gorokhovaya oulitsa, Saint Petersbourg, RU
Restaurant "NEP" (années folles)
Restaurant "Sadko"
Salon de thé ancienne usine de machine à coudre Singer, style "Art Nouveau".
Bar "MixUp" dans l'hotel W pour les cocktails
Vodka au Caviar Bar du Grand Hotel Europe, 17 Mikhailovskaia

 

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : Vendredi 8 janvier 2016
Mise à jour  : 8 janvier 2016


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7 avril 2018

Rhodes, entre mythe et réalité

 

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Pourquoi s'éclairer sur l'histoire de la Grèce par ce séjour à Rhodes ? Car Rhodes, c'est l'effigie d'Hélios, le dieu Soleil.

Colosse de Rhodes gravure

Dans la Grèce antique, Zeus fêta sa victoire contre les Géants et les Titans. Les Géants sont les fils de Gaïa, la Terre fécondée par le sang d'Ouranos que Cronos venait de mutiler.

Zeus s'installa comme le Maître et partagea le monde avec ses frères Poséidon et Hadès. Zeus obtint le ciel, Poséidon : la Mer et Hadès : le Monde des ombres.

Zeus décida de partager avec les Dieux d'Olympe, les îles. Zeus oublia lors de la distribution d'attribuer à Hélios une île. Hélios, Dieu du Soleil se présenta à l'Olympe et demanda que la prochaîne île qui surgirait de la mer Egée lui soit pourvue. Elle fut nommée Rhodes, en l'honneur du prénom de son épouse. Rhodè était une nymphe, fille de Poséidon et de Amphititre. Poséidon eut six fils et une fille Rhode.

Hélios est aussi connu car il menaça les compagnons d'Ulysse qui mangèrent des boeufs sacrées alors que le troupeau ne devait jamais diminuer car ces bêtes représentaient les 700 nuits et jours de l'année lunaire.

Sa statue, représentée un colosse d'une hauteur de trente deux mètres qui montait la garde à l'entrée du port de Rhodes. Elle fut l'oeuvre de Chares Lydons, élève d'un grand sculpteur qui édifia la plus grande statue à Tarente, avec la naissance du Colosse de Rhodes.  Elle fut érigée ves -292 mais ne résista pas au tremblement de terre survenu en -227. Les genoux pliaires, cassée, elle s'effonda et tomba dans la mer.

Unique car c'était la sixième des sept merveilles du monde antique qui se situe sur le pourtour méditerranéen et l'Asie mineure.  Le Colosse de Rhodes régna 56 ans. Dès sept merveilles, c'est celle qui eu la vie la plus brève. Dans les sept merveilles de l'Antiquité, il y a la Pyramide de Kéops (Perse), le Phare d'Alexandrie (Egypte), les Jardins de Babylone (Irak), la Statue Chryséléphantine de Zeus à Olympie (Grèce), le Mausolée d'Halicarnasse et le temple d'Artémis (Turquie). Des sept, cinq des monuments appartenaient à l'empire grec.

Ses vestiges restèrent sur place jusqu'en 654 après J.-C. mais furent emportés lors de l'invasion des Arabes sur le dos de 900 chameaux par la suite.

Cette statue fut érigée en souvenir de la résistance victorieuse menée par Démétrios Ier Poliorcète (-305), descendant d'Alexandre Le Grand. Son armée était constituée de 40 000 soldats. C'était le troisième siège subi par l'île en moins de 30 ans.

Sa construction demanda douze années de labeur, car son squelette fut conçu en bois, recouvert d'un assemblage de bronze, poli pour luire au soleil. La base de la conception comprend pierre, fer et cuivre.

Son emplacement est le fruit de plusieurs étude qui dénoncent sa situation première comme porte d'entrée du port. Des recherches démontrent que l'entrée du port équivaut à 40 mètres de large et qu'il est donc impossible que cette statue fut conçue en ce lieu. Il est donc suggéré qu'elle se situait sur les hauteurs de l'île. Une autre théorie vous invite à la situer à l'entrée du port militaire.

Le Colosse de Rhodes fut la principale source d'inspiration de la Statue de la Liberté.

L'emplacement des jambes est actuellement représenté par deux colonnes surplombées par une biche et un cerf. La biche est nommée Elafina et le cerf, Elafos. D'après la légende, les biches chassèrent les serpents de l'ïle.

 

Vestige de colonnes

 

Rhodes est la plus grande île de l'archipel du Dodécanèse (ou Dôdekánêsa, en Grec : Dôdekánêsa ou Δωδεκάνησα) qui regroupe plus de 160 îles. Sa situation géographique la rend proche des côtes de la Turquie. Elle est seulement à 19 km des côtes turques.

L'empire Ottoman est fondé par les turcs à la fin du Moyen Age, sur les ruines de l'empire byzantin. A la suite de cette conquête et de la fuite de l'ordre des Chevalliers, Saliman II veut régler la problématique de l'Occident qui est dominé par l'empereur Charles Quint. Saliman noua une alliance avec François 1er. Révélée, cette alliance fit scandale chez les chrétiens. Saliman mourut en 1566, juste après son épouse Roxelane.

 

" Quelle joie pour l'homme à qui il a été donné de voguer avant sa mort sur les eaux de la mer Egée. Ce monde réserve bien des joies - les femmes, les fruits, les idées - mais fendre les flots de cette mer-là en murmurant le nom de chaque île, (...) je ne crois pas qu'il existe une joie plus capable d'ouvrir au coeur de l'homme les portes du paradis. Nulle part ailleurs on ne quitte aussi aisément, aussi sereinement, le réel pour le songe. " N. Kazantzaki.

 

 

 

Rhodes a été conquise depuis la nuit des temps par les Phéniciens, les Crétois Minoéns, les Doriens, les Romains et les Turcs. Barberousse (Soliman le Magnifique), le grand amiral des ottomans vaincu les Hospitaliers en 1522.

 

Toiture

 

Rhodes (ou Ródos, ou Rhodos, en Grec : Ρόδος)  est scinte de remparts longs de 4 km édifiés en XIIIème siècle et par un grand fossé. La vieille ville possédait un grand temple et de vieilles rues pavés dont la rue des Templiers, trace du passage des chevaliers de Saint-Jean.

 

Rempart

 

La rue des Templiers (Ippoton) est à elle seule toute l'histoire de Rhodes. Elle impose par ses 6 mètres de large où de part et d'autres se logent les auberges des Chevaliers d'Italie, de Provence, d'Auvergne, de France, d'Angleterre, d'Allemagne et d'Espagne qui par la suite fut divisée pour les membres ibériques d'Aragon et  de Castille en 1462.  Elles sont au nombre de sept.  Ces Chevalliers de Saint Jean de Jérusalem ont été expulsés de la Terre Sainte à partir de 1309.

 

Rue des Chevalliers

 

La rue des Chevalliers était empruntée pour se rendre à l'Acropole. Les Chevaliers occupèrent la ville de Rhodes durant 213 ans, jusqu'en 1522. La ville fut livrée au Sultan Soliman le Magnifique par le dernier Grand Maître "Villiers de Lisle Adam". Les Chevaliers quittèrent Rhodes pour s'installer à Malte en 1530 et prirent le nom de "Chevaliers de l'Ordre de Malte". L'ordre était composé de Chevaliers, militaires qui appartenaient à la noblesse ; mais aussi des Frères infirmiers qui étaient des roturiers et des Ecclésiastiques. Les membres de l'Ordre étaient élu par le Grand Maître. La langue de l'Ordre était le latin pour les écritures et la langue française pour converser. 19 Grands Maîtres se succédèrent à Rhodes. En 1798, Bonaparte les destitua de Malte.

 

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Les auberges étaient des maisons où les membre d'une même confrérie se réunissaient.

Rhodes fut reconstruite aux IIIème siècle suite au tremblement de terre.

 

Ruelle

 

Rhodes est classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988.

Rhodes fut occupé par l'Empire Turc Ottomane jusqu'en 1912. Puis elle fut conquise par l'Italie en 1911-12 (traité de Lausanne). Une lutte contre la domination étrangère n'aboutit pas et elle fut mise sous l'autorité britannique jusqu'au 7 mai 1948. En 1949, l'île fut rattachée à la Grèce.

 

Port de Rhodes XVème siècle

La ville de Rhodes est divisé en trois quartiers :

- Collachium est le nom du quartier fortifié.

- Hora : quartier juif,

- Le château aussi appelé Collachium (couvent) est la partie basse de la vieille ville réservée aux chevalliers.

 

En dehors des murailles, le bourg (borgo) s'étend.

Le Palais des Grands Maîtres fut bâti sur les ruines d'un ancien temple consacré à Hélios, "L'acropole". Il est une forteresse du XIVème siècle de style gothique provençal. Long de 80 mètres sur 75 mètres de large, il est de forme rectangulaire. Sa façade donne des airs du Palais des Papes à Avignon (France). L'entrée principale est bornée par deux tours rondes.

 

Le Palais des Grands Maîtres

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Ce grand bâtiment était la demeure du Grand Maître, des Chevalliers de Saint Jean.

 

Voici la statue "Laocoon". Elle représente Laocoon, prêtre troyen avec ses deux fils. Ils sont attaqués par des serpents. Cette scène est décrite dans l'Odyssée et l'Eneide.

Cette statue de marbre est une copie de celle du vatican (Rome).

 

Statue Laocoon

 

Les appartements sont à l'étage. La salle des Neufs Muses possède une mosaïque de l'époque hellénistique qui représente les bustes de ces neuf muses.

Dans la salle des colonnades, le plafond est soutenu par deux grandes arcades.

 

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En 1806, Chateaubriand en visite à Rhodes atteste de l'état du palais, suite à effondrement. Le palais d'origine fut détruit en 1896 par une poudrière qui était enfouie dans les sous-sols. Il fut reconstruit par les Italiens, lors de leur occupation tel qu'il était sous Hélion de Villeneuve. Sa reconstruction se termina en 1939 sous Mario de Vecchi. Il devint la résidence d'été du Roi Victor Emmanuel III et accueillit Mussolini. Il ressemble plus à un château fort qu'à un palais. De style sobre, l'ensemble paraît vide malgré le mobilier italien qui l'orne.

 

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Il est composé de tours crénelées et de machicoulis. Lorsqu'on traverse l'enceinte, la vue s'arrête sur la grande cour où des arcades nichent des statues d'empereurs romains. Ces statues proviennent de l'Odéon de Kos. Sur deux côtés, de grands escaliers au volume remarquable attirent le regard. L'escalier Est mène à la loggia Nord de l'étage. La cour est  de dimension imposante, soit 50 mètres sur 40 mètres.

 

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Derrière les statues, se trouvent les silos.

 

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Sous la domination turque, le palais fut transformé en prison.

 

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On peut y admirer des mosaïques de Kos. Des mosaïques héllénistiques et romaines ornent le sol. La plus connue est celle de "Méduse" qui représente la Gorgonne mythologique avec sa chevelure enlacée de serpents (1). Mais, ne manquez pas d'admirer celle des neufs muses (2) ou bien celle des dauphins. Une des mosaïques représente la déesse Gaïa, alanguie avec à sa droite Poséidon, Dieu de la mer qui tient un trident (3).

(3)Gaïa alanguie, à sa droite Poséïdon avec son trident

 

 (1)

Méduse, représentation de la Gorgonne mythologique(2)

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Au rez-de-chaussée se trouve les réserves, à l'étage les appartements.

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L'hôpital des Chevalliers se situe en bas de la rue des Chevalliers, il est actuellement occupé par le Musée archéologique. Les travaux débutèrent en 1440 pour une durée de 40 ans.

En 1522, les malades vinrent en aide aux Chevalliers pour repousser l'invasion du Sultan Soliman.  Au bout de six mois de siège, l'île fut sur l'emprise des turcs.

On y rentre par une grande cour intérieure.

 

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Mosaîque -Musée archéologique

 

 

 

Lion -Musée archéologique

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La visite d'un des deux Acropolse de Rhodes permet d'admirer le temple d'Apollon Pithia, mais aussi un stade et un petit théâtre. Le temple de Zeux polliarque et de sa fille Athéna sont un assemblage de pierre en ruine. Un peu plus bas, le temple d'Apollon Pythien est représenté par trois colonnes doriques relevées. Il jouxte un sanctuaire à Artémis. L'ensemble immortalise cette civilisation.

La tour de l'Horloge

Le Parc -La tombe de Saint Jean-

 

Il existe à Rhodes, 14 mosquées dont celle de Soliman.

La Mosquée Soliman le Magnifique

Elle se situe à l'angle de la rue Socrate.

Elle fut érigée en 1522 en l'honneur de la victoire du Sultan sur les Chevalliers. Bâtie sur les ruines de l'église byzantine des Saints-Apôtres, elle fut la plus importante mosquée de Rhodes. Malgré qu'elle fut reconstruite aux XIXème siècle, elle se délabra. 18 années de restauration permirent de l'ouvrir au public en 2005. Le minaret fait 34 mètres de haut.

De couleur ocre foncée, elle ne passe pas inaperçue.

Passer le portail d'époque "Renaissance italienne", la visite commence par le vaste dôme central, puis les allées latérales aux coupoles. De loin, le minaret conçu en pierre sert de repère au même titre que les phares.

 

Mosquée

 

La Mosquée Radjep-Pacha-Djami est l'héritage de la période ottomane. Elle fut construite en 1588, place Dorieos. Elle a donc 330 ans. Elle est de style byzantin, classée la plus belle mosquée de Rhodes.

Elle est laissée à l'abandon.

Attenant, une fontaine où les musumans faisaient leurs ablutions.

 

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Mosquée Djami Moustafa

De la rue Zininos qui mène à la place Arionos s'élève la Mosquée Moustafa. Elle date du XVIIIème siècle.

La Mosquée de Mehmet Aga est en bois, peint d'ocre. Elle se situe dans la rue Socrate, à mi-chemin à l'angle de la rue Fanourios.

Le mot "aga" représentait le commandant d'une garnison ottoman.

 

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La Mosquée Murat Reis

Elle se situe derrière la capitainerie. Attenant, le cimetière musulman sous le couvert d'eucalyptus.

La bibliothèque turque

De l'autre côté de la rue Ipodamou, se trouve la bibliothèque turque d'Ahmet Avuz. Elle fait face à la Mosquée de Soliman.

Elle fut construite en 1794. On peut y découvrir la chronique du siège de Rhodes, ainsi que des manuscrits arabes et persans. Elle conserve des manuscrits turcs, arabes et persans. On peut observer deux corans décorés d'enluminures qui datent de 1412 et 1540.

Maison de Lawrence Durrell

L'auteur vécut dans la villa "Louis" à Sommières, pas loin de chez moi. Il y décéda en 1990, d'une crise cardiaque à l'âge de 78 ans.

Mais, Rhodes, île de la Rose, fut également son point d'attache. Il s'y installe de 1945 à 1947 dans la villa "Cleobolos". Il trouve la sérénité dans les îles grecques. "Vénus et la mer", ouvrage écrit en 1953 est un hommage à Rhodes.

La rue "Socratus" monte vers la mosquée "Soliman le Magnifique". Cette rue est un vrai bazar.

La rue Fanouriou

La rue Ergiou est une référence pour les baroudeurs car elle abrite une auberge de jeunesse.

L'esplanade Mandraki

Le quartier turc se concentre vers la rue Hippodamos. Chaque ruelle est ornée d'arcs-boutant. Cette barrière antisismique donne son caractère médieval.

Le hamman fut construit en 1765 par Mustafa Pacha. Il se situe sur la place Arianos. Réservé au départ pour l'aristocratie turque, désormais il accueille les familles grecques ainsi que les touristes. Une salle est réservée pour les femmes, l'autre pour les hommes.

Auparavant sur ce lieu se trouvait la chapelle des Franciscains, proche du tombeau du Grand Maître "Robert de Juillac" (+1377).

 

Le théâtre de plein air

Dans la rue Andronicou, des manifestations de plein air ont lieu.

L'agora Néa est le quartier du marché moderne qui se situe vers le port. L'entrée du marché est un dôme.

Portes des Canons, Sainte Catherine, d'Amboise, Saint Antoine

L'hôtel de ville fut construit par les italiens, il est de style baroque.

La place d'Hippocrate comprend une fontaine surmontée d'une chouette, mais aussi le baillage du commerce qui servaient de la salle de rencontre, de bureau d'inscription ou de tribunal de commerce.

Le théâtre des danses populaires

 

Statuaire -Rhodes-

 

Les églises côtoient les mosquées dans la vieille ville.

Les ruines de Sainte Marie du Bourg sont composées de trois absides qui subsistent depuis le bombardement de la deuxième guerre mondiale.

L'église St Phanourios (XIIIème siècle) dont le Saint Patron est dédié aux choses perdues ! Comme le blog "Impasse des Pas Perdus". Cette église est orthodoxe. Les chandelles sont de mises, elles sont conçues en cire d'abeille, les mêches sont de coton. Durant l'occupation ottomane, elle fut transformée en mosquée "Pial-el-Din"

Eglise "Demirli Djami"

Derrière un porche gothique, se trouve les ruines de l'église "Demirli Djami" qui datent du XIVème siècle. Sa conception est en forme de croix.  Elle est décorée de fresque. Lors de la seconde guerre mondiale, elle fut détruite par les bombardements anglais.

L'église "St Jean de Collachio" se situe entre la mosquée "Saliman le Magnifique" et le Palais des "Grands Maîtres".

Port Kolona

Face à la porte de la mer, entrée principale de la cité médievale, des bâteaux mouche offrent leur étal aux touristes. C'est le port Kolona où mouillent de beaux voiliers et où se rafraîchissent les plaisanciers. La flamme est la représentation de la vie des fidèles.

 

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Sur le port Saint Nicholas, se situe des moulins à vent. Il y en avait treize auparavant, seuls trois ont résisté au temps mais l'on peut voir les vestiges des anciens en parcourant la ville orientée vers la mer. Ils servaient à moudre le grain en partance du port.

 

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Les fontaines sont nombreuses à Rhodes. La distribution de l'eau par les fontaines était très prisée par la société Ottomane. Elles sont souvent décorées d'un motif floral.

Les thermes de Kalithéa

Ils se trouvent à une dizaine de kilomètres de la ville de Rhodes. Ils furent édifiés par les italiens. Ils sont d'un mélange de styles "Art Déco" et oriental. Un peu plus bas, une jolie crique.

Ou boire ?

Le jardin "Socratous" est un lieu charmant pour boire un cocktail.

Ou manger ?

Restaurant Yiannis, une cuisine maison, un service de qualité pour un prix respectable. La famille est de l'ïle de Karpathos, la mamie est vêtue du costume traditionnel.

41, rue Platonos

Yiannis -restaurant-

 

Combien de jours pour visiter Rhodes ?

Un séjour de 3 jours semble approprier dans la vieille ville.

Les prix pratiqués dans cette ville sont plus chers que dans les autres lieux.

 

Les trois cités sont "Lalissos", "Kamiros" et "Lindos".

Bibliographie

Voyage septembre 2017

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : 7 avril 2018
Mise à jour  : 7 avril 2018


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26 janvier 2014

La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert

 

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La cuisinière d'Himmler

 

Auteur : Franz-Olivier Giesbert
Collection Blanche, Gallimard
Parution le 8/04/2013
Epoque : XXe/XXIème siècle
ISBN : 9782070141609 - Gencode : 9782070141609 - Code distributeur : A14160

384 pages

 

 

 

 

 

 


 

C'est l'histoire de Rose, vénérable centenaire d'origine arménienne qui épouse l'histoire du XXème siècle avec le génocide arménien, les horreurs du nazisme, le sartrisme, le maoisme, le stalinisme mais qui ne perd pas ses valeurs refuges : s'aimer et être aimée.

C'est dans ce petit cahier qu'elle note les épreuves de la vie, ses forces et sa joie de vivre. Toutes ces facettes donnent au personnage, ce côté truculent. Elle nous fait voyager de Turquie en France, d'Allemagne aux Etats-Unis, puis de Chine à Marseille. L'héritage de ses rencontres et de ses lectures se concoctent dans ses mets lorsqu'elle officie dans son restaurant "La petite Provence".

"On ne naît pas femme, on le devient" Simone de Beauvoir.

Ce n'est pas seulement la vie d'une femme qui se refuse à accepter le destin et qui se libère de ses deuils pour vivre dans un monde d'homme ; c'est aussi, une étude sur les personnages illustres tels que Félix Fersten, Sartre et Simone de Beauvoir que nous fait découvrir l'Histoire décrite par Franz Olivier Giesbert, l'auteur.

"La mort ne te rattrapera pas. Il faut mourir vivant et ne rien lui donner avant" mère de Franz-Olivier Giesbert

Mon avis

L'auteur, journaliste, traite le choix de vie qui me semble ressortir dans cette phrase "l'homme est condamné à être libre". Ce choix est illustré par le personnage de Rose, ambigü qui joue sur la confusion "homme-femme". Le rôle de prédateur et non de victime potentielle permet d'éviter de sombrer dans la fatalité.

La raison de l'histoire nous laisse réfléchir sur la dignité et pourquoi par philosopher sur l'avenir de la femme en terme de personne et non de femme ou homme !

Détruire et se recontruire, un autre thème abordé, soit la résilience.

Un livre qui se lit comme une page d'histoire anecdotée. Je l'ai apprécié pour son histoire qui encadre bien les évènements du siècle dernier, alors que d'autres l'ont lynché pour son auteur.

 

Petite anecdote sur la salamandre
Dans la mythologie, ce lézard fabuleux représente le sel central, incombustible et fixe qui garde sa nature jusque dans les cendres des métaux calcinés. Les anciens l'ont nommés "Semence métallique". Dans la violence ignée, les portions adustibles du corps se détruisent, seules les parties pures, inaltérables, résistent. Quoique très fixes, elles peuvent s'extraire par lixiviation.

Ce feu est l'étincelle vitale communiquée par le Créateur à la matière inerte. C'est l'esprit enclos dans les choses, le rayon igné, impérissable, enfermé au fond de l'obscure substance, informe et frigide.

C'est le secret de l'Oeuvre. (Cf. "Le secret livre d'Artephius" 1612 & "Pontanus" 1614)

Note personnelle : la salamandre représente sa mutation interne.

Auteur

Franz-Olivier Giesbert

 

Franz-Olivier Giesbert est auteur, journaliste.

Nationalité : Française

Né à Wilmington dans l'état du Delaware -USA-, le 18 janvier 1949. Journaliste, biographe mais aussi romancier complète sa profession.

Sa famille immigre aux Etats-Unis au moment de la 1ère guerre mondiale. Par ses origines paternelles, il est de culture juive. Auparavant, ses parents vivaient en Allemagne. Son grand-père paternel était peintre.

Du côté maternel, ses souches sont normande et catholique. Son grand-père est Jean-Marie Prosper ALLAIN (1894-1968) qui épouse en 1919, Jeanne Edmée Elisabeth LENOIR (1894-1981). Il fit sa demande en mariage, en lui jouant une fugue de Bach, à la messe du dimanche où elle lui donna sa réponse. De cette union, naquirent quatre enfants dont sa mère Marie Berthe Allain. Elbeuf, l'imprimerie familiale nommée "Allain" a son siège dans la région. Ses grands-parents vivent au dessus de l'imprimerie. Vingt-sept petits enfants qui se côtoient pendant les vacances lors de séjour en Normandie ou en Bretagne, suivant la volonté du grand-père. Franz-Olivier est attaché à son grand-Père. Il se disait chrétien mais pas croyant, il demanda à être enterré en secret, la nuit comme cela il passerait de la maison au cimetière. Son choix ne fut pas retenu.

Sa mère (+1989) est professeur de philosophie au lycée d'Elbeuf. Son père est dessinateur commercial, suite à des études menées à l'Institut de l'Art de Chicago. Tout au long de sa vie, il s'exercera à essayer de devenir peintre comme son père mais il travaillera dans l'imprimerie de ses beaux-parents. Le temps a rendu difficile le rapport gendre / beau-père. Les liens sont plus proches avec la belle-mère, par leur point commun, ils adoraient la musique.  Elle avait eu le premier prix du conservatoire à Paris. Elle jouait de l'orgue à l'église d'Elbeuf, son père était accordeur de piano. Elle transforma sa tristesse en maladie. Son époux prit une maîtresse à Paris. Il fuyait le foyer familial en partant en vacances au Lac de Côme en Italie, avec sa maîtresse.

Du côté paternel, sa grand-mère est écossaise et se nomme Frances Amalie Proudfoot (18-09-1894), nom de jeune-fille. Elle était arrivée aux Etats-Unis sur le Mayflower. De famille aristocrate, elle détenait des armoiries. Elle avait deux frères Malcom (1902) et Alexander Proudfoot (1907 à Chicago, resté célibataire), ainsi que trois soeurs : Helena Marie (1893), Andrea Hofer (1898), Béatrice (1900). Stephen (1835) son père et sa mère Ellen Augusta Granger (1845), se marièrent en 1866 aux USA. Leur famille était d'origine écossaise depuis 1777. Sa grand-mère épouse Edmund W. Geisbert ou Geis-Bert (1894-1971), né dans le Niewed en Allemagne. Il est illustrateur en Allemagne vers 1930 puis, peintre et professeur à l'Université de Chicago (1946-48). L'arrière grand-père est John Geisbert (1875) et son épouse : Bernice Geisbert (1884).  Les ascendants de John Geisbert sont George Geisbert (1844) qui épouse Jane (1852).

Frances et Edmund Geisbert vivent à Chicago en 1935. Ils eurent 3 enfants :

Frédérick Julius Giesbert (19 novembre 1920-juillet 1979), le père de Franz-Olivier, Richard (1921),
Edmund (1932)
Fabienne Giesbert.

Son père Frédérick Julius Giesbert est issu d'une famille allemande, écossaisse, de pratique juive qui a immigrée aux Etats-Unis. Auparavant, ils vivaient à Chicago.

Son père débarque en Normandie, le 6 juin 1944 pour bouter les nazis hors de France. Il est alors âgé de 23 ans et n'a aucune expérience de la guerre. Il est un des rares de sa section (29ème division) a en être sorti vivant. Affecté au déminage, il se souviendra chaque jour de l'enfer d'Omaha beach (nom de code) et luttera toute sa vie contre ces cauchemars qui noirciront ces jours comme ces nuits. De cette période, il gardera une perte d'audition suite au vacarme infernal de la cononnade (voir le film "Le Jour le plus long" de Darryl F. Zanuck).

Sa mère était résistante et accueillait les alliés à Rouen. C'est lors d'un bal donné à Rouen par la Résistance, en l'honneur des troupes américaines qu'elle rencontre son futur époux.

Lorsqu'il rejoint les Etats-Unis, elle part à Chicago pour le retrouver et se marier. De cette union, née Franz, leur premier fils aux Etats-Unis, puis deux soeurs et un peu plus tard deux frères.

Mais revenons sur son enfance, vous me suivez ?

Il a trois ans à Caudelec-les-Elbeuf. Ses frères sont :

Jean-Christophe Geisbert, né le 21 mars 1956,
Laurent Geisbert (1959) qui vit en Normandie et fait de la politique, côté centre gauche (il tient un blog sur Canalblog !). Laurent a racheté la maison de famille de Bosc-Roger.

En 1960, ces parents reviennent vivre en Normandie à Bosc-Roger-en-Roumois dans l'Eure.

Sa mère Marie-Berthe ALLAIN est agrégée de philosophie, fille d'imprimeur de la résistance et l'une des trente-trois actionnaires de "Paris Normandie", Judith Therpauve. Ils vivent dans une ferme d'Elbeuf.

Son père finit par détester sa belle famille et reporte cette haîne en battant sa femme. Lors des disputes, sa mère les envoie chez ses parents pour éviter de les heurter et là, Franz découvre la quiétude d'un bon foyer. Un jour, son père le menace de ne plus y retourner et devant son air, lui file un raclais. De cet épisode brutal, il en garde une cicatrice au coin de l'arcade sourcilière.

Il passa son enfance au quai d'Orival à Saint-Aubin-Lès-Elbeuf à contempler Marie-Berthe, dite Mabé, sainte et martyre mais aussi sa mère.

Sa mère lutte pour empêcher Hersant d'avoir le monopole sur le quotidien "Paris Normandie". Elle est de confession chrétienne. Côté politique, elle est de conviction de gauche et bien plus tard, dans les années soixante-dix, elle deviendra adjointe au maire d'Elbeuf (Lisieux), au PS.

C'est sur le sol de Normandie qu'il est élevé dans un milieu intellectuel, devenu exigüe par la violence d'un père éprouvé par la guerre. Il fut GI américain. Il est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants et porte le poids de la violence infligée par son père sous l'emprise de l'alcool, tant à lui qu'à sa mère battue. Son père garde l'équilibre du sommeil en mettant sous son oreiller un poignard.

Des frasques de son père, il garde en souvenir que petit, il mettait un canif sous son oreiller.

Les vacances se passent en Italie, son père adore ce pays. Ils partaient chaque année faire du camping avec la 4 CV familiale, ses parents et ses soeurs. Ses frères n'étaient pas nés encore.

Il est chrétien, croyant.  Il est élevé par sa mère dans la foi catholique, l'absence d'apparence et la haine de l'argent. Il élève de la volaille. Les ventes de celle-ci amènent des recettes pour sa famille plutôt désargentée.

Il est victime d'un viol par un proche voisin de la ferme, alors qu'il est jeune adolescent. Son père en l'apprenant donna une correction à ce jeune voisin qui vivait dans un campement proche de la Seine et le fit mettre en prison.

Son enfance est parsemée de projet pour broyer son père. De ce mal d'être, son comportement s'en ressent. Il se dévalorise et cette ambigüité lui fait peur, à tel point qu'il ne veut pas ressembler à son père.

Dès 9 ans, il rêve de devenir écrivain et non journaliste. Il est souvent malade afin de profiter de ce temps pour s'adonner à la lecture. Il lit "Quatre-vingt treize", sans tout comprendre. Il rêve de devenir médecin, mais abandonne vite cette idée car la tâche lui semble trop ardue au niveau de l'implication dans les études. Il conçoit des nouvelles dont l'Américain, édition Gallimard. Il écrit dans le journal d'école qui se nomme "Crotale".

A quatorze ans, il se sent adulte et fier de l'être, il prend des plaisirs solitaires. Malgré des amourettes, sa quête du Graal dure jusqu'au vingt ans.

A l'âge de l'adolescence, ses convictions sont proches du communisme. Il lutte avec sa mère contre Hersant pour ne pas perdre "Paris Normandie". Elle échoue et il refuse cette défaîte. Quelques années plus tard, il déclarera "Un jour Hersant viendra me manger dans ma main !".

Vers la cinquantaine, son père fut licencié de l'imprimerie et devient chômeur.

Son fils pendant ce temps, trouve sa voie, celle de devenir écrivain, une perspective qui déplaisait à son père et qui dans son fort intérieur, le rendait plus convaincu de ce choix. Un jour dans l'année, il se réconciliait : le jour de Noël.

Ces grands-parents paternels traversaient une fois par an l'atlantique pour venir les voir.

En 1968, son baccalauréat obtenu, il se lance dans sa vie professionnelle par un premier stage d'été dans le quotidien local où sa mère a des actions.

Il réalise une chronique pour le magazine français "Panorama". Sur les conseils de sa mère, il poursuit ses études en droit, dans l'optique de rentrer à l'ENA ou d'obtenir le diplôme d'avocat.

A 18 ans, il décide de se lancer dans le journalisme pour gagner sa vie et son indépendance.

1960, il commence sa carrière de pigiste au quotidien "Paris Normandie" par un article sur Alberto Giacometti. Il est fasciné par cet artiste, sculpteur.

Il interviewe Louis Aragon, Henry de Montherlant, Jules Romains, Maurice Genevoix, Alain Robbe-Grillet, etc.

En 1969, il étudie le journalisme au CFJ (Centre de Formation  des journalistes) et rencontre Patrick Poivre d'Arvor (PPDA) qui devient son ami. Un peu plus tard, il se lie à François Mitterand, dans les années 70, ainsi qu'avec Pierre Mauroy qui est alors numéro deux du PS, seul ami de la classe politique.

En 1971, il fait un stage au service "Notre Epoque".

A la rentrée 1971, il débute au journal "Nouvel Observateur" avec l'appui de son professeur de CFJ, Jacques Ozouf. Il y rencontre Jean-Paul Sartre et Michel Foucault.

En 1974, il s'inscrit au PS mais qu'il quitte pour raison professionnelle.

Il collabore avec Pierre Mauroy, aidé par Lucien Rioux, pour rédiger le livre "Les Héritiers de l'Avenir" (1977). Il écrit également la biographie de François Mitterrand ou "La tentation de l'histoire" (Seuil - mars 1977), ainsi que de Monsieur Adrien. Il interview Michel Rocard. Il couvre durant ces deux années toute sa médiatisation, jusqu'en 1979.

Il est décoré de l'ordre du Chevallier du melon de Cavaillon par le maire de la ville ! mais refuse la légion d'honneur dans les années 90. Plus tard, il confesse qu'il est venu au végétarisme.

Il refuse de rentrer en politique pour s'adonner pleinement au journalisme. Ces fondements sont l'incompatibilité générale entre le journalisme et la politique.

En juillet 1979, il perd son père Frédérick Geisbert, à l'âge de 58 ans.

Son frère Jean-Christophe Geisbert est journaliste, écrivain et directeur d'une entreprise de communication. Il écrit sous un pseudo "Norman Ginzberg", "Norman" pour Normandie, "Ginzberg" patronyme original de sa famille allemagne avant qu'elle émigre aux Etats-Unis. Il a également écrit "Les Héros du 6 juin".

1979, il devient grand reporteur, puis Jean Daniel le nomme correspondant aux Etats-Unis en janvier 1980. En 1981, il revient en France pour prendre la tête du service "politique", à la suite du départ de Thierry Pfister pour le cabinet de Pierre Mauroy (mai 1981).

En 1980, il rencontre Julian Green, écrivain qui lui permet de se libérer et d'envisager d'être romancier. Avec Green, Norman Mailer sont ces maîtres. Il adore discuter de Jean Giono.

Il embrase la carrière d'écrivain avec une discipline stricte où il s'impose d'écrire cinq pages tous les jours. Il aime écouter de la musique en même temps et Bach, Beethoven, Mendelssohn, Johny Cash et le rappeur 2Pac sont présents.

A 36 ans, il est nommé nouveau Directeur de la rédaction du "Nouvel Observateur" par Jean Daniel afin de redresser le journal en pleine crise. Il est alors considéré de droite (politique). Il ne supporte pas le pouvoir de Jean Daniel et souhaite l'écraser. Il excelle dans les gros titres qui déplaisent à Jean Daniel. Encouragé par Françoise Giroud, il décide de quitter le journal. François Mitterand vient d'être réélu.

Le 8 septembre 1988, il quitte le "Nouvel Observateur" de gauche pour "Le Figaro" grand quotidien attitré de la droite dont le patron n'est autre que Robert Hersant, ancien "collabo", grand ennemi de sa mère. Robert Hersant est alors accusé d'avoir tabasser un écrivain juif pendant la guerre. Il y restera jusqu'en 2000. Il redresse les ventes du Figaro Magazine.

En 1989, sa mère décède d'un cancer.

Il rappelle qu'il a deux hémisphères et qu'il porte les valeurs de droite pour l'économie du marché et de gauche, pour la redistribution des biens. Il achète un coupé Mercédès gris. Il quitte la mère de ses trois enfants, pour une rousse volcanique, riche, drôle et millardaire. C'est en 1995, il a pour compagne Nahed Ojjeh, veuve du marchand d'armes saoudien Akram Ojjeh et fille du ministre syrien de la Défense Moustafa Tlas. Homme fort, en guerre ouverte contre la France pour sa présence au Liban où un de ses ambassadeurs a été assassiné.

A cette époque, il loge dans l'Hôtel des Noailles, place des Etats-Unis à Paris, chez sa compagne. Il côtoie Valérie-Anne Giscard d'Estaing. Il prend table chez Edgar, rue Marbeuf. Il cristallise les conflits au sein du "Figaro". Il supporte mal l'autorité.

Il fréquente le club "Le Siècle". Il présente une émission "Le Gai Savoir" qui est récompensé par le Prix "Richelieu" en mars 1999.

A partir de 2001, il travaille pour le service public. Il présente l'émission "Culture et Dépendances" sur France 3, jusqu'en 2006.

Il rejoint l'hebdomadaire "Le Point" en septembre 2000, en tant que Directeur sous l'influence de son fondateur Claude Imbert et en 2003 devient le PDG et Directeur de la publication. Sous sa houlette, les ventes augmentent et passent de 300 000 à 450 000 en l'espace d'un an (2010).

Janvier 2003, il assiste à l'enterrement de François Giroud.

En 2006, il publie "La tragédie du Président" où Dominique de Villepin ne reste pas indemne.

Dès 2006, il enchaîne sur "France 5" avec une émission politique appelée "Chef FOG" qui rappelle ces initiales. En mars 2006, il fait un essai avec "La Tragédie du Président" où il révèle certains aspects de la vie de Jacques Chirac. Ils se fâchent.

En 2007, il est entendu par la police pour avoir dévoilé dans un article du journal "Le Point", en 2005 des données concernant l'affaire d'Iskandar Safa, recherché par la justice et blanchi par la suite. C'est une année où il essuit les accusations car il est attaqué par ailleurs pour avoir "manipulé" le Jury du prix Renaudot afin que Daniel Pennac en tire profit.

Il a pour compagne Valérie Toranian, directrice d'Elle. Elle est petite fille d'arméniens rescapés du génocide qui débarquent à Marseille dans les années 20.

Il attaque Cécilia Attias, ex. femme de Nicolas Sarkozy.

Il vote Sarkozy en 2007 parce qu'il était immigré et en 2012 le plaque dans un article. Il est dit qu'il est de la race de ces grands voyous qui traînent à Marseille et il a de ce fait des obsessions : le racisme, les animaux, le déficit public, les 35 heures, le libre-échange... Il irronise sur le "hollandisme" !

En 2008, dans l'ouvrage "Monsieur le Président" il met l'accent sur Carla Bruni qui met en équilibre la vie privé de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy s'insurge contre lui et demande à François Pinault de le retirer.

En 2009, sur "France 2", il présente "Vous aurez le dernier mot", le vendredi à 23 heures ; puis en 2010, il anime "Semaine Critique". En 2011, sur France 5, il apparaît dans "Les Grandes Questions" et sur la chaîne parlementaire LCP dans "Parlez-mois d'Ailleurs", puis "Le monde d'après en 2012 sur France 3. En octobre 2012, il repart sur l'émission nommée "2012" qui sera reconduite en 2013, sous le titre "Les Grandes Questions".

Il aime séjourné à Granville avec sa compagne. Son fils Alexandre (1985) tient un restaurant nommé "Green Pizz, 8 rue Cadet à Paris où il fait des pizzas.

Il est grand ami d'Alain Minc, auteur de "Spinoza".

Pour ce qui est de sa vanité, il reste sensible à sa notoriété qu'en l'édition d'un livre passe les frontières et font que le journaliste reste en berne pour laisser place à l'auteur.

Il obtint le prix "Renaudot".

Lorsqu'il écrit "Le vieil homme et la mort", il rend homme à François Miterrand.

Dominique Villepin s'est brûlé les ailes à l'essayer comme copain.

Dans le livre "L'Américain", il rend hommage à son père par son côté testamentaire. Ce récit violent et charnel raconte la vie de ces parents et de son enfance ravagée. C'est à cette époque qu'il découvre qu'il a un cancer et il veut faire part à ses proches, ses enfants qu'il faut se réconcilier avec ses parents, chose qu'il n'avait point fait avec son père.

Une vie, cinq femmes et sept enfants, Cindy est sa première femme avec qui il aura ces deux premiers enfants Frédéric et Sylvie ; mais c'est avec Isabella sa cinquième femme qu'il vit les six ans d'amour et aura deux filles. Sa maladie interromp cette vie et fait fuir sa jeune épouse.

2010, il découvre la maladie, celle qui porte un nom de plus en plus connue : le cancer. Il est soigné pour le cancer de la prostate et il décrit les conséquences intimes au travers de son personnage dans le roman "Un très grand amour". Il choisit la curiethérapie pour se soigner.

Dans "Un amour vrai", il rencontre celle qui lui fera oublié Isabella, c'est Angèle.

Il adore Cécile de France.

En 2012, il enflamme "Twitter" par des tirades sur la présidentielle.

"La cuisinière d'Himmler" est un clin d'oeil à sa mère au travers du personnage de Rose qui porte la vie avant tout. Rose semble épouser son siècle, tandis que l'auteur dit "baiser avec le pouvoir". Quant au nom de Rose, il a emprunté à une cuisinière de Marseille, d'origine sicilienne qui est devenue une copine. C'est son visage qui a donné naissance au roman. Au fait, il est végétarien et il est intéressant de connaître les recettes qu'il décline en fin de roman.

Il aime prendre table au restaurant "Don Corleone" (128, rue Sainte - 13007 Marseille), il partage souvent la table du patron Alfredo Mauro. C'est un restaurant connu à Marseille pour ses dîners littéraires mensuels, pour d'autres c'est un petit coin de Sicile à Marseille. FOG est le témoin du mariage de ce restaurateur. Souvent le week-end, il va dans son appartement de Marseille ou sa maison de famille de Merindol dans le Vaucluse qu'il a hérité de ces parents, achetée en 1968. Il aime aller à la table des restaurants "L'Ane sur le toit" et "La Bastide du grand tilleul", dans son village de Mérindol. De ces origines terriennes, il garde la passion du jardinage et consacre du temps à ces oliviers. Il aime le micocoulier, les rosiers... et son potager qui le nourrit. L'homme double aime parlé à ces oliviers, il est terrien et parisien, fidèle et voyou. Je ne dirai pas tout, il faut le lire pour être convaincu.

A Gordes, dans le Lubéron, François Miterrand avait acquis une propriété. Ils étaient proches, proches voisins mais les médias disent qu'aucun journaliste ne passa la porte.

Il lit dans l'ordre Hugo, Balzac, Flaubert, Albert Camus, Céline, Dostoievski, Steinbeck, Norman Mailer, Giono, Maupassant, Zola, Dickens, Zweig, Jean de la Croix, Spinoza, Pascal et Thérèze de Lisieux qu'il découvre grâce à François Miterrand dont le roman "Histoire d'une âme". Albert Camus fut de ses lectures vers l'âge de 13 ans.

Dans cette biographie, il est décortiqué et il en ressort également ces goûts. Au niveau des plats, c'est les pâtes au pistou, la boisson se résume au vin, quant à la couleur, elle nous apparaît par la présentation de la tomate pour le rouge et il nous fait part qu'il est saisi qand il rentre dans l'eau de mer. Au niveau art, son film préféré est Barry Lindon.

En janvier 2014, le 18 janvier, le jour de son soixante cinquième anniversaire, en désaccord avec "Le Point" sur le devenir de la société, propriété d'Artémis, holding de la famille "Pinault", il quitte son poste de patron, pour devenir Conseiller. La raison est son désaccord sur les transformations du journal, via le média numérique pour faire face à la concurrence.

Il a écrit 11 ouvrages dont,


Carnets de campagne -Flammarion-
Les souffrances du jeune Werther
Un très grand amour
Dieu, ma mère et moi
1987 - Jacques Chirac (document politique)
1991 - Le Président (document politique)
1992 - L'affreux
1993 - La fin d'une époque (document politique)
1995 - La souille
1996 - François Miterrand, une vie (document politique)
1996 - Le Vieil Homme et la Mort (document politique)
1998 - Le sieur Dieu
2002 - Mort d'un berger
2003 - L'abbateur
2004 - L'américain
2006 - La tragédie du Président (document politique)

2007 - L'Immortel
           Le lessiveur
2008 - Monsieur le Président (document politique)
2008 - Le huitième prophète ou Les aventures extraordinaires d'Amros le Celte
2012 - Dernier carnet, scènes de la vie politique en 2012 (et avant)

2013 - Dictionnaire anti-citations "pour vivre très con et très heureux" (Le Cherche Midi).

 

Bibliographie

Lecture, semaine 3,  janvier 2014.
Merci à Marie-Laure pour ce prêt.

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Liste de mes lectures "Lire et reliure" 

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 Les_oreilles_de_Buster

La_voie_marion_de_Jean_Philippe_MEGNIN

Les_chaussures_italiennes_de_Henning_Mankell

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise


L'ombre du vent

La_vie rêvée des plantes de Lee Seung-U

Les oreilles de Buster
Maria Ernestam
La voie marion
Jean-Philippe Mégnin
Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dai Sijie
L'ombre du vent 
Carlos Ruiz Zafon
La vie rêvée des plantes
Lee Seung-U

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : dimanche 26 janvier 2014
Mise à jour  :  15 février 2014
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3 décembre 2013

Les veilleurs de chagrin de Nicole ROLAND

 

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Editeur : Actes Sud, Arles (Bouches-du-Rhône)
Parution : 4 janvier 2012
ISBN : 9782330002336
GENCOD : 9782330002336
N° du produit : 501449
Genre : romans & nouvelles - français.
Collection : un endroit où aller

LES VEILLEURS DE CHAGRIN | livres: NICOLE ROLAND | ISBN: 9782330002336 culture,citation,littérature,livre,roman,etats-unis

Quelle est la part de souvenirs que je peux restituer à cette étendue profonde qu'est le chagrin ?  

C'est dans ce roman profond où la narratrice Esther revisite ses souffrances face au comportement de sa mère atteinte d'Alzheimer, enfermée dans son corps jusqu'à la mort et celles révélées par son métier d'anthropologue, spécialisé sur les stigmates des os, pour identifier les corps que je compte vous entraîner.

"Les disparus ne seront plus condamnés à errer dans le chagrin de leurs proches. Ils reprendront leur place parmi eux, honorés dans leur mort qui pourra enfin être dite, pleurée, dépassée."

La recherche qui l'amène à identifier des corps, à interpréter l'agonie, les blessures des victimes dissimulées sous la terre afin d'aider les familles à en faire le deuil l'amène à dévoiler ses failles familiales et affectives, à exhumer ses propres douleurs.

"creusé avec ma pioche, ma truelle, ma souffrance, ma peur, pour dégager cette forme indéterminée qui m'enferme ; je l'ai déchirée au scalpel. J'ai mal à moi, à eux, j'ai mal, mais ma bouche tremble du désir de vivre." 

Mon avis

L'écriture de Nicole Roland est fluide, proche de la poésie avec le clin d'oeil sur le livre "Mrs Dalloway" de Virginia Wolf qui reintègre la beauté fragile. Et c'est sur ces deux parallèles que l'auteur aborde avec une sensibilité hors du commun notre face cachée, obscure. La douleur et la joie, la dépression et l'amour évoquent les blessures de la vie et le devoir de mémoire. Son travail d'écriture est profond, riche en références qui donnent un réel intérêt à l'histoire sur la nécessité d'une réparation individuelle et collective, psychologique et morale.

"La grâce comble mais elle ne peut entrer que là où il y a un vide pour la recevoir, et c'est elle qui fait ce vide. (...) Accepter un vide en soi-même, cela est surnaturel. Où trouver l'énergie pour un acte sans contrepartie ? L'énergie doit venir d'ailleurs. Mais pourtant, il faut d'abord un arrachement, quelque chose de désespéré, que d'abord un vide se produise. Vide : nuit obscure." Extrait de "La pesanteur et la Grâce" de Simone Weil

La première partie est déroutante, égale à la confusion qui l'enfonce dans la dépression, la deuxième partie décrit le mal nécessaire pour dépouiller ces ombres du charnier, la dernière partie relate sa reconstruction avec un travail sur la perte et sur la présence jusqu'à l'apaisement par l'écriture qui met en forme son chaos.

« Le suicide est une bonne question, mais c’est une mauvaise réponse »

 

Résumé

Avec d’autres, je sonde les profondeurs de la terre, nous exhumons des fragments de corps que nous reconstituons avec soin. Ces êtres échappés du néant me parlent et me réconfortent. En leur compagnie, je m’éloigne de tout, même du chagrin.

"Si vous pouvez sentir la douleur des autres comme si elle était la vôtre, faites tout pour qu'elle s'efface"
"Tout compte fait, c'est cela que nous sommes, des veilleurs de chagrin".

 

Bibliographie

Née à la Louvière. De père ingénieur. 

A l'âge de 18 ans, elle arrive à Namur pour étudier les romanes aux facultés Notre-Dame de la Paix.

Elle s'installe à Namur en 1964.

Son nom d'épouse est Nicole Noël. Elle interrompt ses études pour élever ses enfants et permettre à son mari d'effectuer sa thèse de doctorat. Il est historien. C'est à cette période qu'elle fonde le théâtre universataire qu'elle animera pendant vingt ans.

Elle achèvera sa licence à Leuven, puis Louvain.

Nicole Rolland était professeur de lettres au collège d'Erpent, elle enseignait aux classes de terminale (Namur, Belgique). 

Jamboise, par sa demeure remplie de livres. Elle emprunte les mots de Paul Eluard pour le titre de son livre "Les veilleurs de chagrin". Elle écrit depuis l'âge de treize ans suite à un accident qu'elle a vu. Elle tient un journal de billets d'humeur depuis l'âge de 16 ans. Au total, douze cahiers et elle partage avec nous ses deux livres.

Colin, voici le nom de son chien, de race carlin.

Mère de trois enfants. Elle perd brutalement sa fille aînée, Hélène, à l'âge de 25 ans suite à une rupture d'anévrisme, en 2007. Hélène était passionnée par le Japon et dans son premier livre, elle rend hommage à l'Asie en mémoire de sa fille, en faisant revivre le lien qui les unit suite à la lecture de toute la biblothèque de sa fille. Au travers de la littérature asiatique, elle découvre un message d'amour et de beauté qui l'aide à faire face à cette situation afin de protéger sa famille. Elle a aussi lu le "Coque des Samouraïs" qui explique les préceptes pour devenir courageux.

Le livre "Les veilleurs de chagrin" a été écrit avant "Kosaburo 1945" malgré qu'il fut publié en deuxième. Son écriture fut interrompue par le besoin d'écrire "Kosaburo 1945", suite à l'évènement traumatique qu'est le deuil. Après six mois d'errance, elle écrit ce nouveau manuscrit sur une durée de douze à quatorze mois, achevé en juin 2008. Son origine fut le besoin d'aider son fils Arnaud à faire le deuil de sa soeur. Mais pour l'auteure, une façon de survivre par l'écriture car lors de ces séances, le chagrin était mis à distance. La souffrance était supportable dans cet état pacif, mais également par le fait que l'écriture est le moyen de lutter contre l'oubli. L'oeuvre est faite au départ sous forme de mail journalier qu'elle adresse à son fils. Son fils l'invite à envoyer aux éditeurs son premier roman afin de conserver ces mots en héritage et de partager. Après diverses relances de la maison d'édition "Actes sud", elle se décide un an plus tard à l'éditer. Jusque là, l'écriture faisait partie de son intime. Enfin, l'écriture l'a révélée et relevée.

Sa mère souffrait d'Alzheimer.

Nicole écrit de 22 heures à 1 heure du matin. Malgré sa retraite, elle continue à donner un cours, une fois par semaine, bénévolement.

Ses auteurs préférées sont Marguerite Duras, Virginia Woolf, Faulkner, Proust, Beckett, Paul Auster, Don De Lillo...

Le 12 décembre 2013, elle participera à la sixième rencontre du cycle littéraire de Ham-sur-Heure-Nalinnes.

2011 : Kosaburo 1945 (actes sud, 2011) -
Prix Première des auditeurs de la RTBF 2011
Prix des lecteurs du pays du Gois
Prix de la première œuvre de la Fédération Wallonie-Bruxelles

2012 : Les veilleurs de chagrin (janvier 2012) 
Prix Littéraire des bibliothèques de la Ville de Bruxelles 2013

2012 : Chère, très chère Marguerite Duras - Les carnets et les instants (avril/mai 2012)

 

Lecture

Novembre 2013

Liste de mes lectures "Lire et reliure"

 

Note du lecteur

Nicole ROLAND s'érige en veilleur car elle exprime nos ressentis à travers les mots qu'elle nous offre.

 

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L'ombre du vent

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Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
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Carlos Ruiz Zafon
La vie rêvée des plantes
Lee Seung-U

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Traduction  : Français,  Allemand,   AnglaisArabe,  Hollandais 
Parution : 3 décembre 2013 
Mise à jour  :  3 décembre 2013
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20 août 2010

LA GRANDE MOTTE La Chapelle architecturale décortiquée

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La Grande Motte ou l'audace du temps libre

C'est dans les années 60 que le paysage artistique voit le jour au coeur du littoral méditerranéen. Jean Balladur, architecte visionnaire, se voit confier la création de cet espace qui flotte entre la mer et les Cévennes. Ce paysage urbain dans le Languedoc fut à l'initiative d'une mission interministérielle dirigée par Pierre Racine afin d'endiguer le flot de touristes français qui partait en Espagne. L'aménagement de cette ville balnéaire qu'est la Grande Motte est entériné par le Général De Gaulle sous le gouvernement de Georges Pompidou qui l'inaugura le 24 octobre 1967. Cette architecture avant-gardiste est reconnue comme une oeuvre urbaine dont le rideau de fond est les Cévennes qui s'ouvre sur un espace vacances.

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L'industrie touristique
Motte du Couchant

Il imagina donc une cité qui puisse accueillir un tourisme qui se développait depuis les congés payés. Les premiers vacanciers arrivèrent l'été 68. De cette structure plate qu'est l'étang du Ponant, il s'inspira du Pic Saint-Loup, en arrière plan, pour créer ces édifices qui pouvaient héberger 50 000 habitants.

LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_04

                                                                                                                                   (clic sur la photo pour accéder au site)

Jean Balladur (1924-2002) est né le 11 mai 1924 à Smyrne de famille bordelaise et est décédé le 15 juin 2002 à Paris. Il fit des études de supérieure en Lettre et Phylosophie. Il devient l'élève de Jean-Paul Sartre. Après la guerre, il reprend ses études à l'Ecole des Beaux Arts de Paris. Il fait un stage à l'atelier de Le Corbusier. Il abandonne ses oeuvres précédentes en acier pour exprimer son art dans le béton.

LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_14

                                                                                                                     (clic sur la photo pour accéder au site)

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                                                                                                                  (clic sur la photo pour accéder au site)

Il était un poète qui se convertit à l'architecture. Il est connu pour la Grande Motte comme Le Corbusier à Marseille.

LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_20

           Point Zéro à gauche                                                      (clic sur la photo pour accéder au site)

Vision du Mexique avec les pyramides précolombiennes du site de Teotihuacán qui évoque les montagnes qui entourent la plaine de Mexico. Etude sur la civilisation des Maya avec leur pyramide à degrés et ces cités littéralement englouties sous la végétation de la forêt tropicale. Vu du Pic Saint-Loup, cette montagne qui abrite notre région . Fut'il influencé par la vue la Brasilia d'Oscar Niemeyer de retour de son voyage au Brésil ?

6ème PHOTO

A LA DEMANDE DE DIDIER WUTRICH, j'ai supprmé cette photo car il ne souhaitait pas qu'elle soit sur cette page malgré le lien sur le site où elle était présente. Il a d'ailleurs supprimé cette page.

Voici le lien de cette page sur google,

Expressionwooden horses, a photo from Languedoc-Roussillon, South | TrekEarth

19 messages - 18 auteurs - Dernier message : 19 févr. 2009

wooden horses - La Grande-Motte, Languedoc-Roussillon .... Additional Photos by didier wuthrich (delkoo) Gold Star Critiquer/Gold Star ...
www.trekearth.com/gallery/Europe/...Grande-Motte/photo1036984.htm

Sur le site de TrekEart, il n'y avait aucun droit d'auteur marqué sur la page comme sur la dernière photo qui fait référence à cet auteur. Clic pour voir lien.

Voici les règles trouvées sur le site TrekEart

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Cette photo était en cohérence avec le sujet de cette page car elle représentait l'architecture à la Grande-Motte. Cet échange d'nformations me paraissaient être en lien direct avec l'ouverture d'esprit qu'est Internet : naviguer de page en page. Il semble que cela ne soit pas l'idéologie de certains auteurs. Je suis encore impressionnée par ce style de personnes qui mettent en accès direct sur des sites Web des données pour des utilisteurs mais qui ne veulent pas que l'on s'approprie cette visibilité. Cette pratique est contraire à sa source car si l'on ne veut pas que cela soit vu, il suffit de ne pas le dévoiler sur le Net. S'il vous plaît arrêter d'utiliser Internet, si vous faites partie de cette catégorie d'auteurs.

COPIE DE GOOGLE

Expression

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  • Le 2/12/2010

                                   Photo de Didier Wutrich           (clic sur la photo pour accéder au site TrekEart)

    Gel Gel Gel Gel Gel Gel

    Son projet voit le jour et montre la rupture en démocratisant la plage et fait fi aux modèles d'antan. Il expérimente ses vues et utilise l'architecture comme un langage. Il dessine une ville de vacances avec un port de plaisance (17 hectares), un plan d'eau du Ponant (300 ha) pour les activités nautiques, dont le concept reçoit un plan de desserte en forme de peigne.

    LA_GRANDE_MOTTE_Impasse_des_Pas_Perdus_03

    Le port et ses attaches

    LA_GRANDE_MOTTE_Impasse_des_Pas_Perdus_04

    Les quais

    Il réaménage cette côte sauvage, obstile par l'absence de relief, ventée et infestée de moustiques par ses marécages. Pour affronter les éléments naturels qu'est le vent, il oriente les constructions. De là partent ces collines artificielles qui combinent une haute densité d'habitations accessibles à tout le monde et une architecture innovante. Les façades des logements sont perpendiculaires à la plage. Par un jeu de vides et de pleins, l'architecte accroche la lumière sur les façades qui joue avec les nids d'abeilles, les cubes. Le soleil qui longe les bâtiments, pénétre par les alvéoles converge vers cette réussite.

    Les travaux commencent par l'assainissement, on assèche les marais, on engage des travaux de démoustication, de terrassements afin de créer un sol artificiel fait de sable accumulé par les dragues. Puis, vint le reboisement. Il crée un port en juillet 67. Et la cité du futur est née !

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_30_Groupe_Ludic_au_VVF_et_VVT

    Jeux d'enfants au VVF et VVT
    -Groupe Ludic-                                 Carte postale Yvon 
    (clic sur la photo pour accéder au site)                     

    Son projet innovant est d'une réalité contemporaine qui a bravé les éléments naturels comme l'hostilité, l'intolérance et l'étroitesse qu'est la tradition. Tout le monde en parle en bien ou en mal de ce décor emblématique !

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_16

                                                                                                                     (clic sur la photo pour accéder au site)

    De ces terres où repose la Grande Motte, furent édifiées les premières pyramides. Ces résidences résolument modernes s'entourent d'une végétation unique. La Grande Motte a plusieurs facettes dans sa construction. Un côté féminin, côté Ouest et un côté masculin à l'Est qui nous fait passer des courbes à des lignes droites plus épurées. C'est le quartier du Levant aux pyramides anguleuses jusqu'à la "Grande Pyramide", inspirée de la forme particulière du Pic Saint-Loup, haute de 16 degrés, soit 55 mètres, qui marque la transition avec le quartier du Couchant où se lovent dans la verdure, des formes arrondies qui entourent la pyramide inspirée du Pic Saint-Loup. Ces figures féminines jaillissent du sable et épousent le littoral avec leur forme de conques de Vénus.  L'eau, la terre et le soleil ont rempli de vie ce lieu.

    Plus de 70 % des terres qui entourent ses pyramides alvéolées sont végétation.

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_12_Conques

                                     Motte du Couchant                                                         (clic sur la photo pour accéder au site)

    Ces éléments aux formes pyramidales, cubiques, en ellypses avec des galets constituent l'ïle des Loisirs qui comprend parcs, marinas, pistes cyclabes et pédestres, ainsi que des surprises artistiques qui attisent la curiosité culturelle. Elles structurent ce lieu et ne laissent pas indifférents par le design. Ces surprises architecturales sont le fruit de l'imagination qui mêle la nature, les formes et la fonction primaire du bâtiment. Elles apparaissent parfois sous forme de symboles disséminées çà et là. Elles sont moulées dans du béton, cette matière tant critiquée,  pour fabriquer des formes ouvertes sur l'extérieur, principe de Balladur "Le dedans et le dehors". Mélange de matière brute et modelé qui donne le style "Balladur". Si vous regardez le port de loin, vous apercevrez que sa structure ressemble au squelette d'une baleine qui avance au milieu de l'eau.

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_13

                                                                                                                                     (clic sur la photo pour accéder au site)

    Cette commune vit le jour en 1974, auparavant se site abritait 5000 âmes et faisait partie de la commune de Mauguio. Il y avait un mas appelé "Haute Plage" qui était une propriété agricole. A l'école, il y avait une vingtaine d'élèves, fils d'agriculteur.  Elle profite du littoral sur 25 km de plages entre le Grau-du-Roi et Palavas et se projète dans le temps pour accueillir 100 000 personnes. Ville européenne qui s'ouvre aux belges, allemands, luxembourgeois, suédois. Elle mit trente ans pour voir le jour et se répandre sur les 700 hectares.

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_02

                                                                                                                                      (clic sur la photo pour accéder au site)

    Cette réalisation française qui date de la deuxième moitié du XXème siècle fut conçue pour répondre à un tourisme de masse avec des enjeux socio-économique.

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_29_Le_Grand_Pavois

    Le Grand Pavois (clic sur la photo pour accéder au site)

    La ville est organisée en quartiers : Ponant, Couchant, Camping, Golf, Port, Villas aux fonctions bien spécifiques dont le centre  regroupe les fonctions civiques. Ce lieu de villégiature est doté de tout le confort d'une cité qui répond aux besoins des sédentaires par la création d'établissements scolaires.

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_Impasse_des_Pas_Perdus_01

    Arête dorsale du bâtiment
    Motte du Couchant

    C'est une ville, avec des rues, des places dotées d'équipements et de commerces. Dans son centre se situe la place de la Mairie avec l'église, la salle polyvalente et la fontaine.

    L'église de 1973 est un bâtiment double qui associe extérieur et intérieur.

    Le palais de congrès est conçu avec des ellipses ventrues qui renvoient dans l'imaginaire à des réservoirs de connaissances avec ses formes arrondies d'une acoustique parfaite.
    (avenue Jean Bène)

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_25_Le_Palais_de_Congr_s

    Le Palais des Congrès      Artiste Florence H               (clic sur la photo pour accéder au site)

    Les passerelles sont au nombre de quatre. La passerelle "Saint-Jean" dite passerelle astronomique est un hymne au soleil. Elle prend son nom par le fait qu'à la Saint-Jean quand le soleil est à son zénith, ses rayons traversent l'ellypse et dessine au milieu du pont une sphère parfaite.
    Il y a aussi la passerelle "Escargot", belle promenade pleine de verdure où il fait bon flâner.
    Puis la passerelle des "lampadophores" qui crée une atmosphère étrange avec ses personnes qui brandissent des torches. Elle a été créée par Michèle Goalard.
    Enfin, la passerelle des "Abîmes" qui représent deux monstres s'affrontant. Ils protègent la ville de la malveillance de l'extérieur.

    Les voies de circulation ressemblent aux grands boulevards haussmaniens à Paris, ils donnent l'unité. Les passages sous les immeubles sont faits d'arcades et gardent de bonnes proportions. L'ensemble a une belle silouhette grâce à sa conception qui s'est faite sur croquis.

    Les jardins sont des espaces qui gardent le caractère méditerranéen.

    L'accés aux plages se fait par de larges promenades piétonnes, agrémentées de plantations.

    Les dunes accueillent des oyats, des tamaris, des oliviers de Bohême, des pins parasols. Ces plantes fixent les dunes du littoral par leur système racinaire très profond. Elles sont aidées par les canisses qui les protègent.

    L'étang du Ponant a été créé entre 1964-66 avec l'aide d'équipement venu de Hollande. Il est d'une superficie de 280 hectares.

    Le premier camping s'appelait "Lou Pibols" (1968).

    Le concept me rend béat tant l'ensemble est harmonieux.

    Plaisance rime avec thalassothérapie, casino, restaurant gastronimique, golf, tennis, parc aquatique, plage, port...

    Il créa également Port Camargue.

    Expression "Pour moi l'architecture c'est le vide" Jean BALLADUR

    Plages

    Plage du Grand Travers
    Plage du Ponant
    Plage du Point Zéro

    Privées

    La voile bleue

    La Grande Motte a le label "Pavillon Bleu d'Europe" pour la qualité de ses plages.

    LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_Statue_de_sable_02 LA_GRANDE_MOTTE_Architecture_Statue_de_sable_01

                                                Sculptures de Toni    (Andreas Thoneik)     (clic sur la photo pour accéder au site)

    LA_GRANDE_MOTTE_R_gate

                                                                                                                            (clic sur la photo pour accéder au site)

    Notes

    Manitas de Plata, guitariste gitan,  vit à l'année à la Grande Motte, rue Frédéric Mistral.

    Situation

    La Grande Motte (34)
    2700 heures d'ensoleillement

    A 20 km de Montpellier et 30 km de Nîmes.

    Accessible par avion, TGV ou A9

    LA_GRANDE_MOTTE_Littoral                                                                                                                                           

                           L'aventure du balnéaire de Claude Prelorenzo et Antoine Picon               (clic sur la photo pour accéder au site)

    Source

    Liste des oeuvres de Balladur

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande-Motte

    Bibilographie

    Visite le 8 juillet 2010

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      Merveille de la nature
      Diane d'Ephese

    .......................
    Carnet de voyages
    Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais,
    Arabe,   
    Parution de l'article,  20 août 2010
    Mise à jour  : 2 décembre 2010

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    4 décembre 2011

    Les chaussures italiennes de Henning Mankell

     

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    Titre original : Italienska skor

    Les chaussures italiennes Henning MankellQuatrième de couverture

    A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin. Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. Le temps de deux solstices d'hiver et d'un superbe solstice d'été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l'amour et la rédemption.


    Profil

    La lecture permet de suspendre le temps et dans cette particule, j'y trouve des moments essentiels avec la magie des mots. Je remercie chaque écrivain pour m'avoir fait découvrir son style.

    "J'aime mieux être lu plusieurs fois par un seul qu'une seule fois par plusieurs" Paul Valery


    Avis d'une lectrice

    Unique ! à la découverte de Mankell qui signe là un de ses meilleurs romans.

    Dissertation sur une vie, un rappel sur le passé pour rentrer dans le présent avec une autre vie. De cette ambiance sombre il porte l'espoir dans un rythme naturel de la vie privée de chaque personnage.

    Un cadre de vie si brillamment décrit avec des personnages qui ponctuent son équilibre d'être seul sur son île de la Baltique à l'abri de tout contact humain. L'arrivée au solstice d'hiver d'une femme étrange brise sa solitude choisie et fait remonter à la surface de cette glace : la peur, les regrets, le malaise, la fureur pour céder progressivement à la rédemption et reprendre les rennes de sa vie (Nous sommes en Scandinavie, pour les rennes).

    Mankell est inattendu car il se détache de ses romans policiers pour nous révéler un roman sur l'équilibre du personnage principal face à sa solitude et l'errance personnelle. Il émaille son récit de descriptions sur le "climat". Le personnage principal intègre son corps après avoir creusé chaque matin un trou dans les eaux glacées ou il pénètre pour recevoir la vie.

    "Je vais faire aujourd’hui ce que je fais tous les jours en hiver. J’enfile un peignoir de bain et des bottes coupées, je prends la hache et je descends jusqu’au ponton. Il me faut peu de temps pour creuser mon trou, vu que la glace n’a jamais le temps de bien se reformer à cet endroit. Puis je me mets nu et je m’immerge. Ça fait mal, mais à peine suis-je ressorti de là que le froid se transforme en chaleur intense. Je descends dans mon trou noir pour sentir que je suis encore en vie. Après le bain, c’est comme si la solitude refluait un peu."

    Ce roman a des effluves très nordiques avec le froid, la solitude, la forêt, des personnages atypiques souvent à la dérive, en rupture avec la société, pris dans leur solitude. Des dialogues plein d'humour malgré un thème profond sur la recherche de soi, qui peut paraître sombre mais Mankell par son écriture maîtrisée lui donne une nuance unique sur le temps, sur l'errance et l'acceptation qui font de ce roman une découverte. Il fait ressortir qu'il est plus facile de se perdre dans soi-même que dans une forêt.

    "C’est difficile d’avoir pour plus proche ami quelqu’un qu’on n’aime pas."

    Des passages rappellent l'approche Bergman, notamment la fête organisée à la demande d'Harriet, scène qui donne le ton au film "l'heure du loup" du film de Bergman. Son style est dépouillé avec une construction traitée comme une intrigue policière.

     "Le feu brûlait encore au crépuscule. J’ajoutais de nouvelles bûches, je remuais les cendres. Louise a apporté un plateau de nourriture. Nous avons bu ce qui restait du cognac et nous avons vite été ivres. Nous pleurions et riions de chagrin, mais aussi de soulagement parce que les tourments d’Harriet étaient enfin terminés. Louise était plus proche de moi maintenant que sa mère n’était plus là entre nous pour me rappeler mon abandon. Nous étions assis dans l’herbe, appuyés l’un contre l’autre à regarder la fumée du bûcher funéraire s’élever et disparaître dans le noir. »

    Une scène mémorable est la découverte d'un vieux créateur italien qui confectionne des chaussures sur mesure "haute-couture" qui vit au fin fond de la forêt au milieu de son atelier. Il lui offre une paire pour que l'homme blessé n'offense plus ses pieds.

    L'irréel avec la fourmillière qui envahit le salon, grignote l'espace et qui se juxtapose sur la vie qui prend lentement le dessus sur la mort.

    On y retrouve des personnages blessés physiquement et psychologiquement décrit avec beaucoup de retenu, sans voyeurisme ou vulgarité. Le manque se décuple en force pour nous livrer des personnages atypiques et attachants.

    Un livre rare et magnifique, avec une très bonne traduction de Anna Gibson.


    Biographie

     Henning Mankell Portrait

    Il existe deux voire trois Henning Mankell. Le premier était compositeur pour piano aux XVIIème siècle (1868-1930), d'origine suédoise, connu sous le nom d'Ivar Henning Mankell (son grand-père) et celui dont je m'attache à vous décrire a deux facettes : l'écrivain à polars et l'écrivain de romans dont j'ai parlé plus particulièrement car je n'ai jamais lu encore de ses polars.

    Né à Harjedalen au centre de la Suède, le 3 février 1948, sous le nom de Henning Georg Mankell. Abandonné jeune par sa mère Ingrid Birgitta Bergström (1922-), il est élevé par son père Ivar Henningsson Mankell, juge d'instance à Sveg. Il a une soeur aînée Ingrid Helena Mankell (1945-) et un frère Gustav Ivar Mankell (1949-). Ses parents divorcent en 1950.

    Son arrière arrière grand-père est Johan Herman Mankell (1763-1835) est né à Niederasphe en Allemagne. Il fait une carrière musicale au Danemark. Il s'est marié deux fois et fut le père de 13 enfants dont 1 enfant illégitime. Ils s'appelaient Georg Mankell (décédé après sa mère), Louise Amalia Mankell (1806-1806), Friedrich Ferdinand Mankell (1807-1807), de la première épouse Johanna (née Keiser) Mankell (+1839), puis vint Friederica Amalia Mankell (1814-1889)...   Entre 1780 et 1799, il voyage en Hollande. Il fait partie de l'église morave. Il s'est battu contre la France en 1792 à la bataille de Valmy. 

    Ses arrières grand-parents sont Emil Theodor Mankell (1834-1899) et Sofia Amalia Häggström.

    qui ont eu trois enfants Gustaf (1865-xxx), Emil Gunnar (1866-1932) et Ivar Henning Mankell (son grand-père). Les trois enfants sont pianistes. En deuxième noce, il épouse Sara et ils ont une fille Anna Mankell (1880-1926), professeur de langues.

    Son grand-père, Ivar Henning Mankell (1868-1930) est également violoniste amateur, écrivain et artiste. Il a étudié au conservatoire à Stockolm de 1887 à 1893. Il écrit en 1893 "Une vie" qui raconte les luttes d'un artiste. Il peint sous l'influence de l'impressionisme français. Il est décrit comme solitaire, personnage timide se préférant seul avec son piano ou dans la nature. Il épouse en 1905 Agnès Karolina Lindblom. Ils eurent  trois enfants dont Ivar Henningsson Mankell (son père) (1906-1972), Sigrid Mankell (1908-1980) et Birgit Agnes Helena Mankell (1918-). Il est nommé en 1917 membre de l'Académie Royale de Musique.

    Son nom Mankell n'est pas d'origine suédoise. Ses ancêtres ont immigré du Schleswig-Holstein en Suède au XIXème siècle.

    Il grandit à Sveg (Härjedalen), puis à Boras (Västergötland).

    De par l'éducation de son père athé, il ne fut pas instruit au catholicisme. De sa grand-mère, il prit le goût de l'écriture et dès l'âge de six ans, il veut devenir écrivain. A sept ans, il écrit son premier roman, une parodie de Robinson Crusoë qu'il décline sur deux pages. Ces lectures durant ces vacances à Gryt l'amènent à rêver de voyages en Afrique, décrit comme un continent lointain explorer par tant d'auteurs.

    Il ne reverra sa mère qu'à l'âge de quinze ans.

    Il est le gendre d'Ingmar Bergman, dont il a épousé en seconde noce, sa fille Eva. De sa vie privée, il ressort qu'il s'est marié quatre fois et donc divorcé 3 fois. De ses enfants, je ne vous conterai rien.

    Il partage son temps entre la Suède et le Mozambique.

    A seize ans, en 1964, il quitte son lycée et son pays. Il embarque pendant un an comme marin. Il débarque en France en janvier, gare du Nord et s'installe à Paris "la ville où l'on devient écrivain". Il trouve un emploi à Belleville dans un atelier pour réparer des clarinettes, puis dans un champ de courses où il est chargé de l'entretien des chevaux. Ces petits boulots lui permettent de payer son loyer 2 rue Cadix, près de la porte de Versailles. La nuit il confit ses écrits à son journal de bord qu'il ne publiera jamais.

    Ses livres de prédilection sont d'auteurs tels qu'Albert Camus, 

    A l'âge de 17 ans, il débute sa carrière comme assistant-metteur en scène au Riks Theater de Stockholm. 

    1968, présent devant les barricades à Paris. Il en garde un souvenir impérissable, une cicatrice sur la tête suite à un coup de matraque donné par un policier.

    A cette même période, il a milité contre la guerre du Vietnam.

    En 1970, il s'installe en Norvège et devient le compagnon d'une norvégienne, membre du Parti Communiste maoïste. Il prend part à certaines activités, sans prendre la carte.

    Quelques années plus tard, à la mort de son père en 1972, âgé de 24 ans, son rêve d'Afrique le poursuit. Il part dans le Zambie avec pour première destination la colonie portugaise : Guinée-Bissau. Il a l'impression d'y être familier.

    Il quitte à moitié la Suède pour cette Afrique où il devient chef département du théâtre de Växjö. De ce continent qui l'isole de ses origines, il recueille avec assez de recul les observations sur son pays natal qu'il égrène dans ses histoires qui font sa célébrité dans le monde entier. Ses romans sont vecteurs de critique de la société comme d'autres auteurs qui le précédent tels que Maj Sjöwall et Per Wahlöö. Ses polars sont considérés comme la continuité de la saga de Martin Beck écrite entre 1965 et 1975 par le couple Maj Sjöwall et Per Wahlöö.  Mankell utilise toujours les mêmes règles pour pointer du doigt son inquiétude sur l'avenir de la Suède et du Monde qu'il répète à chaque nouveau roman, comme un message.

    En 1985, il s'installe à Maputo dans le Mozambique.

    1989, il revient en Suède après un séjour de deux ans en Afrique. Il avait pris l'habitude de vivre 6 mois dans un pays, puis 6 mois dans l'autre. Or, il découvre après deux années consécutives en Afrique, le changement opéré dans la société suédoise qu'il s'inspire pour écrire Wallander et inviter le lecteur à s'associer à son étonnement sur le changement de modèle suédois qui rejette les traditions et donc, les bannis de la société.

    Passionné de théâtre, il a ensuite dirigé une scène de la province de Scanie. Cette occupation fait qu'il ne publie aucun livre entre 1984 et 1990.

    Il se fait connaître pour ses polars avec la série Kurt Wallander qui met en scène un inspecteur du même nom et ses enquêtes qui débutent en 1991, série d'une douzaine de polars.

     

    Il a reçu le prix "Nils Holgersson" en 1991, mais également l'Académie suédoise lui a décerné le Grand prix de la Littérature Policière - Le prix "Mystère de la Critique".

    Il poursuit ses écrits avec des livres de jeunesse, des romans sur l'Afrique, sur les problèmes de société et plus tardivement des pièces de théâtre. 

    Il dirige depuis 1996 une troupe professionnelle "Teatro Avenida" à Maputo (Mozambique où il vit une partie de l'année) qu'il finance par ses droits d'auteur. 

    Il est fan de romans noirs latino-américains.

    Il a créé sa propre maison d'édition "Léopard Förlag" en Suède et réinvestit les revenus de ses romans policiers dans la publication des talents émergents d'auteurs du tiers-monde : africains, asiatiques.

    Création d'un atelier d'écriture "Memory Books" qui permet aux malades du Sida de laisser à leurs enfants un témoignage de leur existence, seulement des mots en héritage.

    Il est également connu en tant qu'auteur engagé et ses opinions sur "l'Aparthied israelien" qu'il dénonce et qui le pousse à la lancer le challenge du boycott culturel et universitaire d'Israël en réfléchissant d'interdire la traduction de ses livres en hébreu pour censurer l'Etat au travers de ses lecteurs qu'il prendra de ce fait en otage. Il n'a de cesse de rappeler que les gens se réfugie dans la religion pour se protéger, de cette peur de l'avenir. Trouver refuge dans la religion c'est vivre dans l'illusion du paradis pour éviter la peur de l'autre, l'étranger, ce bouc émissaire. La haine interdit de réfléchir que l'Islam baigne notre culture européenne. Le conservatisme comme le fascisme naît de la peur.

    Il sauve un journal de gauche norvégien de la faillite en achetant pour 50 000 SEK d'actions de Klassekampen.

    Il a été retenu en le 31 mai 2010 sur un des six navires de la flotille humanitaire internationale en faveur de Gaza, attaquée par des soldats israéliens et qui provoqua une dizaine de victimes. Mankell avait embarqué en mai 2010 sur le HMS Sofia, avec 480 autres militants en direction de Gaza, pour transporter 10 000 tonnes de produits à destination des territoires occupés. Il publie le 5 juin 2010, un récit de cette expérience dans les plus grands journaux dont Libération (France), El Pais (Espagne), La Republica (Italie), The Toronto Star (Canada), The Guardian (Royaume Unis) et Dagbladet (Suède). Voir document

    Mankelle est un ancien Maoïste.

    Mankell "Top des meilleures ventes" : soit 5% des ventes annuelles de polars sur le marché, juste après Fred Vargas.

    Son livre sera adapté en film en 2012 par le réalisateur Kenneth Branagh qui a jeté son dévolu sur deux comédiens de renom Judi Dench et Anthony Hopkins. Le tournage est programmé pour fin 2012.

    Voir son .

     

    Du même auteur

    • Le mineur de pierre (1972)
    • Bersprängaren (1973), son premier roman où il véhicule une critique de mode de vie suédois à travers l'acteur principal Oskar Johansson
    • Meurtrier sans visage (1994) ou Mördare utan ansikte (1991, son premier roman traduit par Philippe Bouquet)
    • 1. Les chiens de Riga (2003) ou Hundarna i Riga (1992)
    • 2. La lionne blanche (2004) ou Den vita lejoninnan (1993)
    • 3. L'homme qui souriait (2005) ou Mannen som log (1994)
    • 4. Le guerrier solitaire (1999) ou Villospår (1995)
    • 5. La cinquième femme (mars 2000) ou Den femte kvinnan (1996)
    • La muraille invisible (2002) ou Brandvägg (1998)
    • La Pyramide (pas encore traduit) ou Pyramiden (1999) qui comprend cinq nouvelles
    • Avant le gel (paru le 6 septembre 2005) ou Innan frosten (2002)
    • Les morts de la Saint-Jean (2001) ou Steget efter (1997)
    • Labyrinten (2000, non traduit en français)
    • Le retour du professeur de danse (2006) ou Danslärarens återkommst (2000)
    • Profondeurs (2008) ou Djup (2004) ouvrage dans lequel l'auteur médite sur le mensonge en entremêlant divers genres et passe ainsi du théâtre au roman policier,
    • Le fils du vent (2004 ) ou Vindens son (Titre original)
    • Tea bag (2007) (2001 titre original)
    • Le cerveau de Kennedy (2005) ou Kennedys hjärna (Titre original)
    • L'homme inquiet (xxxx) où le lecteur retrouve Wallander, retraité mais toujours prêt à s'investir dans une nouvelle affaire,
    • Le chinois (2008)
    • les enquêtes policières de l'inspecteur Kurt Wallander et ses collègues de la police d'Ystad
    • Le retour du professeur de danse (2000) (traduction en 2010)
    • Daniel (1er septembre 2011)
    • Le roman de Sofia (traduction d'Agnès Segol & Marianne Segol-Samoy, compilation de trois ouvrages : le Secret du feu, le Mystère du feu,  la Colère du feu qui ont été édités en France en 1998, 2003 et mai 2011) 

     Détective Wallander par_Kennet_Branagh

    Kenneth Branagh dans la peau du détective Wallander

    Lecture pour enfants 

    • Le secret du feu (1995),
    • La Société secrète (1998),
    • Le chat qui aime la pluie (2000),
    • Le Mystère du feu (2003).

    Pièces de théâtre :

    • Apelsinträdet (1983)
    • Alskade sister (1984)

     

    Vu à la télé

    La grande librairie : entretien avec François Brusnel

    Festival de littérature palestinienne du 23 au 28 mai 2009

    Invité au Salon du livre à Paris en 2011, du 18 au 21 mars 2011, rencontre avec le public le samedi 19 mars à 15 heures.


    Les éditions

    Livre Les chaussures italiennes Henning Mankell

     Les chaussures italiennes traduit du suédois par Anna Gibson
     de
    Mankell, Henning    Gibson, Anna (traducteur)
     Editions seuil - 2009
     
    ISBN : 9782020944656
     Parution : 8 octobre 2009
     Genre : roman étranger
     Pages : 341
     Prix éditeur : 21,50 euros

     

    Extraits

    "Il y a une beauté spéciale qui n'appartient qu'aux femmes trés âgées. Dans leurs rides sont inscrits toutes les marques, tous les souvenirs de la vie écoulée. Je parle des femmes trés agées,celles dont la terre réclame déja le corps."

     

    "Je suis sorti sur la jetée. Le vent était frais. J’ai perçu l’odeur salée de la mer malgré la glace épaisse. Des lampes disséminées éclairaient le port, où quelques bateaux de pêche solitaires flottaient contre les pneus de protection.

    J’attendais la lumière du jour pour entreprendre la traversée. Comment j’allais me débrouiller avec ma vie, après tout ce qui s’était passé, je n’en avais aucune idée.

    Là, tout à coup, sur la jetée, j’ai fondu en larmes. Chacune de mes portes intérieures battait au vent, et ce vent, me semblait-il, ne cessait de gagner en puissance. »



    Autres auteurs nordiques

    Jorn Riel, Herborg Wassmo, Lars Gustafsson (la mort d'un apiculteur)

     

    Notes personnelles

    • Comment ai-je choisi ce livre ? le net est une belle approche pour trouver des genres différents et c'est sur le blog "Rose & Gris, au gré de mes envies" que j'ai découvert l'envie. Il fait partie d'une série assez noire avec Sukkwan Island de David Vann, Julius Winsome de Gérard Donovan d'auteurs différents mais qui après l'étonnement de l'histoire, m'ont fait découvrir d'autres horizons.
    • Lecture de novembre 2011
       
    • Recherche de Mankell sur le moteur de recherche Google

     

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    Traduction  : Français,  Allemand,   AnglaisArabe,  Hollandais
    Parution : 4 décembre  2011
    Mise à jour  : 4 janvier 2012

     

     

     

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    9 mai 2011

    Les dunes de Merzouga ~Sablier du temps~

     

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    Nous discutions du temps qui passe et mes doigts tournèrent le sablier qui ornait le cuir de son bureau. Le sable me fit rêver à ces dunes imaginaires, si lointaines et hors du temps que l'on rencontre parfois dans les déserts.

    Je lui demandais s'il avait visité Merzouga. Connais-tu ces dunes de sables ?

    Je fus interpellé quand il me dit : "Les heures sahariennes".

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_06

    Photo "Temps de pause, tant de poses", site de ma fille 

    Il me fit un bref descriptif géographique car j'ignorais sa situation.

    Merzouga est réputé pour ses dunes car il est le plus grand erg du Maroc qui se trouve à 50 km d'Erfoud. Ils sont au nombre de deux avec Chigagan, pas nombreux ! Elles sont appelées aussi dunes d'Erg Chebbi et d'Erg Chigaga.

    Puis, la conversation s'enrichit de son vécu avec ses souvenirs. Il avait la faculté de reconstituer sa promenade en la complétant de ses découvertes. Il reprit :

    Ce sont donc les premières qui abritèrent notre bivouac dans le sahara marocain sur l'itinéraire des caravanes pour Tombouctou.

    J'avais l'impression de passer une dune après l'autre, tant son visage se perlait de souvenirs qui remontaient pour ébaucher cet épisode.

     

     Dunes_de_Merzouga_MAROC_08

           Chèche

    Le cordon se prolonge sur 22 km du nord au sud et sur 5 kilomètres d'ouest en est. Le sable a le pouvoir de changer de couleur au gré de l'intensité de la luminosité. Mais magie pour magie, il a également des vertus thérapeutiques. Il est dit qu'il a la vertu de soulager des rhumatismes, lorsqu'il est chaud.

     

    Expression"les sables qui chantent parfois remplissent l'air avec les sons de toutes sortes d'instruments de musique, et aussi le bruit des tambours et du choc des armes" Marco Polo

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_07

    Un thé au Sahara

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_09

    Bivouac

    Les dunes sont les portes du Sahara et sont seulement à 40 km de la frontière algérienne accessible seulement par le vent. Le lac IRIKI fait frontière avec l'Algérie.

    Au fait, connais-tu le chant des dunes ?

    Ce phénomène m'avait été rapporté comme une légende écoutée par certains, refusée par d'autres. J'imaginais le sable chantait lorsque le vent le pénétrait. Or, il m'a été donné une autre explication car ce son émis est déclenché lorsque l'on marche sur le côté le plus pentu de la dune qui entraîne la vibration des couches de grains de sable qui se chevauchent et dévalent la pente (congère) en émettant par leur frottement une mélodie dont la fréquence peut aller de 60 à 105 Hz, selon la taille des grains et produire un son sur la surface de la dune appelé "chant".

    Cette mélopée venue des cordes vocales de la Callas du sable confère un climat envoûtant. Des notes vocales se distinguent par leur puissance lorsque le sol mugit et vibre comme un tremblement de terre. Dualité du solide et du fluide qui se synchronisent pour offrir cette résonance acoustique. Quelle métamorphose !

    Seulement 31 dunes qui mugissent sont répertoriés sur terre.

    Expression"Un corps est liquide lorsqu'il est divisé en plusieurs petites parties qui se meuvent séparément et il est dur lorsque tous les parties s'entretouchent" René Descartes

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_03

    Mugissement

    La conversation s'engageait sous une autre forme et me faisait penser à ses esprits qui rôdent dans le désert dont Guy de Maupassant décrivait dans sa nouvelle "La Peur". Mon esprit s'évadait, s'éloignait de la réalité, mais le son de sa voix me ramena à la discussion.

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_04

              Réalité ou fiction

     

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_05

           Dromadaire

    Elles mesurent en moyenne 150 m, mais peuvent atteindre jusqu'à 884 mètres pour la plus haute. Elles sont alors appelées "Ghoust" car elles surplombent l'erg et permettent de voir les grands espaces plats, désolés car arides, souvent rocailleux (grès) appelés "reg". Il faut dire qu'à cet endroit, il n'y a pas âmes qui y vivent.

    On dirait des collines d'où leur nom qui provient du mot néerlandais "duin".

    A ce moment là, il évoqua les travaux d'un britannique Ralph Bagnold qui au début des années 1940 entreprit d'étudier les mécanismes de la formation des dunes de sable. Je n'ai retenu de ce phénomène qu'il était similaire à celui des dunes de neige ou celles présentes sur Mars car il était régi par la relation de proportionnalité. Universelle malgré des milieux si opposés.

    Je ne connaîtrai pas les dunes qui chantent car rien ne semble bouger dans ce décor de sable. Je ne connaîtrai pas les tempêtes de sable qui empêchent la monotonie de figer le décor. Les vents réputés violents n'étaient pas du voyage.

    Ce désert de sable est constitué de dunes transportées, toilettées par le vent et ressourcées par la pluie qui permet de créer des zones de patûrage. La végétation fixe les dunes dites mortes. Ces courbes au zone d'ombre sont comme un visage qui se gomme et estompe son maquillage pour reflèter ses nuances. Ces dunes dites vives ont l'allure de croissants et sont appelées "barkhanes". Elles se déplacent dans le sens du vent et suivant un certain seuil. La vitesse du vent diminue en fonction de l'altitude. L'érosion de la base de la dune dit socle permet le dépôt du sable, sur l'autre versant. Ce nouveau monticule est la naissance d'une future dune dont les paramètres de sa grandeur sont définis par "la loi d'échelle" qui est le rapport entre la densité des grains et l'interaction du vent sur le sable.

    Le vent dit "Chergui" est redouté.  C'est un vent chaud qui vient du Sahara qui ressemble au Sirocco.

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_01

    Au loin                            Photo "Temps de pause, tant de poses", site de ma fille

    Autour de moi, les pieds se dénudaient pour plus de sensations. Mes pas mouvaient dans cet équilibre car le sable chaud s'efface sur la touche de nos pas. Mes talons s'enfonçaient.

    Puis, il ramena le fil de la discussion à son aventure qui avait commençait en fin d'après-midi.

     

    Expression"Le désert est beau, ne ment pas, il est propre" Théodore Monod

     

    Le spectacle est pour bientôt. Il se déroulera en deux temps avec la promenade à dos de dromadaires pour aller admirer le coucher et le lever du soleil sur les dunes.

    Auparavant, nous avons rejoins notre groupe pour préparer la traversée. Les dromadaires attelés étaient prêts. Beaucoup d'hésitation se mêlaient à l'envie du voyage car après être monté sur le dos du dromadaire, la bête semble énorme et nous positionne au coeur du problème lorsqu'on prend assise. Comment va t'on s'ériger vers le haut ? D'un coup, un sabot se projète vers l'avant et se démultiplie en deux temps pour s'élever sur ses longues échasses. Impressionnant, mais la sensation la plus forte est pour plus tard ! (vous vous doutez bien que nous venons pour les sensations).

    Le départ est prévu une heure et demie avant le coucher du soleil pour profiter de la tombée de la nuit. Nous commençons donc à nous acheminer et le balancement rythmé cadence notre marche de dune en dune. Nous montons, puis descendons les dunes successives avec de temps en temps un petit crochet tout le long de la crête.

    Notre guide marqua un temps d'arrêt à un point précis. Il posa ses chaussures car ces pieds élastiques s'adaptent au sable. C'est mécanique. Il est dit que le sable chaud soulage les membres. Je regardais ses pieds abîmés affronter la surface ridée par de grandes ondulations parallèles.

     

     

    Expression"Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence" Théodore Monod

     

    Sa force d'en l'observation m'entraînait à penser au temps qui s'écoule et qui marque notre âme mais pas ce lieu, dont la régulation s'accroche à un autre système.

    La chaleur était toujours présente. Il faisait 45° au mois de septembre ! A l'horizon, se profile des mirages. L'étendue laisse percevoir des lignes de crêtes en arc de cercle. La mer de sable se profile sur plusieurs kilomètres, parfois du manteau de sable, des roches affleurent, comme un squelette accroché digne d'un crétacé. Quelle architecture !

    Grâce à son image, nombreux sont les photographes qui essayent de surprendre son épiderme qui se nuance par son grain fin qui fréquemment passe du blond à l'ocre orangé.

    Notre caravane s'enfonçait doucement dans cet état. Débarassé de mes pensées, de tous sentiments, j'allais à la rencontre du silence. Mes yeux vagabondés sur ce sable mouvant. Le jeu des ombres sur la jolie teinte rouge orangé des dunes dessinait harmonieusement le paysage.

    Au loin, nous apercevons d'autres caravanes qui s'éloignent. Après avoir atteint le sommet de l'une d'entre elles, notre guide nous fait descendre sur le versant le plus abrupt. Impressionnant de dégringoler cette montagne de sable. La pente est raide vu de notre assise. Les pas du dromadaire s'enfoncent dans le sable et donnent une cadence soumise aux aléas de la stabilité.

    Chaque dune a un nom.

    A l'arrivée, à notre campement (jaima), le cérémnial du thé nous accueille avec des chants traditionnels accompagnés du tambourin.  Trois thés pour rester dans la tradition berbère avec leur représentation, "Le premier est amer comme la vie, le deuxième est fort comme l'amour et le dernier est doux comme la mort", notre guide nous annonce.

    Notre bivouac est posé dans un creux à l'abri des vents de sable. Il est composé de tentes berbères ornés de tapis multicolores posés à même le sable.

    Puis vient le repas traditionnel servi par les touaregs devenus restaurateurs le soir pour nous servir les mets représentatifs de ce lieu : chorba, tajim et salade d'orange.

    Sous ces vêtements ombrent nos guides Muhammad, amicals et disponibles. Ils parlent bien le français et l'anglais.

     

    Expression"On va au désert pour étancher sa soif de Liberté" "Son charme, le désert l'emprunte à l'éternité"  extrait de "Aphorismes du désert de Ibrahim al-Koni

    Son épopée me fait penser à ce peuple, les Garamantes, Berbères à peau noire, nomades qui traversaient le désert et faisaient le trafic d'ivoire, de métaux précieux et d'esclaves. Ces cavaliers d'où vient une partie de mes origines effacées par ce mélange entre l'Orient et l'Occident.

    Nous nous installons pour admirer la voie lactée et nous fûmes surpris de voir des étoiles filantes.

    Expression"Vise toujours la lune, même si tu la rates, tu atterriras parmi les étoiles" (proverbe arabe)

    Les rayons de soleil qui s'accroissent le matin, ouvre la vue sur ce paysage dunaire. L'immensité du désert à perte de vue est un panorama à savourer sans modération. Des traces de fennecs sont les seules marques de vie. Tout semble figeait. De temps en temps un scarabé s'entête à s'éloigner, vers où ?

    Nous n'irons pas voir le lac asséché, car il est trop loin. J'aurai aimé voir cette étendue qui évoque un  paysage lunaire car au vu des commentaires lus, cela semble saisissant. Le sol est craquelé et fait ressortir des formes découpées qui rendent ce payage comme à nul autre pareil.

    Notre bivouac prend fin pour nous ramener.

    Notre marche nous amène vers la plus grande dune afin de surfer. Elle est anormalement grande, en forme d'étoile. Cette pyramide de sable est dure à gravir à en croire notre compagnon qui essaye d'atteindre le sommet avec son surf. La pénibilité semble égaler la neige, lorsqu'on veut faire de la luge. D'un moment à l'autre, il va atteindre le sommet et savourer cet instant avant de nous donner le spectacle de sa descente.

     

    Malheureusement, il ne choisit pas le côté le plus ecarpé et peine à s'élancer pour nous démontrer les arabesques de son jeu. Il écume sa défaite, mais au grand dam, nos accompagnateurs prirent la situation en main et montèrent à tour de rôle dessus.

    C'était irréel de voir l'homme bleu, avec sa djelaba, sur le surf. Le tissu flottait au gré du vent, la photo fut prise.

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_10

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_02

    Guide au vent

    Le chemin m'amène à penser à ces anciennes pistes du commerce caravanier qui ont fait l'histoire du désert. Je me sens cavalière, commerçante...

    Que le mot désert est impropre à ce lieu qui a vu tant de caravanes s'élançaient. Les chameaux suivent la trace qui se perd à l'infini. La vie s'éveille au lever du jour dans le désert. Le camp est démonté, les dromadaires sont chargés, la caravane se met en route pour Tombouctou... Escale, chacun s'atèle à sa tache, le pain est mis à cuire dans le sable.   La méharée reprend la route.

    Dunes_de_Merzouga_MAROC_11

    Dune

    Le désert et le "Ramadan"

    Quand je pense au désert et si je cumule avec le mot "Ramadan", je me rappelle l'absence unique des repas, l'abstinence. Nous avons beaucoup appris, en cette période de jeûne. Le pays semble s'épuiser des dernières forces, les gens ont un rythme ralenti jusqu'à la tombée de la nuit (rupture du jeûne >> 19h10 en 2010) et là s'opère le changement, l'échange, le partage et la convivialité.

    Bien sûr, il faut éviter de se présenter au regard en mangeant, en buvant, mais qu'importe cette absence devant l'immensité du vide à Merzouga. Fumer, boire de l'alcool sont des plaisirs (vices ou péchés) qui sont moins tolérer que s'alimenter en cette période la plus spirituelle de l'année. Il est recommandé de rester discret et de suivre les codes de "Bonne Pratique" afin de respecter les valeurs de ce mois sacré. La politesse est donc également de mise.

    Il faut savoir que le jeûne n'est pas obligatoire pour les femmes enceintes, les personnes âgées, les malades.

    Il peut également se rajouter le facteur chaleur suivant les périodes.

    Vous pouvez vous faire servir un repas dans quelques endroits épargnés de la fermeture, du moment que vous n'êtes pas musulman. Il faut savoir que les marocains sont plus assidus à la prière et se rendent à la mosquée durant cette période, ce qui réduit l'activité par la fermeture des rideaux de fer des commerces à l'appel des hauts parleurs des minarets lors des offices religieux. Le tourisme est quelque peu perturber par le temps gagné par les siestes et les horaires d'ouverture sont adaptés à ce nouveau planning. Il advient donc, pour certains, de prioriser leur quotidien au détriment du tourisme qui n'est plus prioritaire. Là, il faut s'attendre, à cette étape, que le service ne soit pas fait de bonne grâce car cette pratique religieuse exacerbée a tendance à se faire ressentir dans leur comportement. Le respect est de mise.

    Mais il ne faut pas oublier que le tourisme est source de revenus au Maroc et que l'échange va au-delà de la simple transaction. Le Maroc s'est enraciné de coutumes du temps du protectorat français et des communautés juives. C'est donc un pays tolérant même si l'hospitalité légendaire tend à s'évaporer dans les villes.

    J'espère que ma réflexion n'est pas réductrice de cette période.

     

    Expression"Trab mounek !   (Ah, le beau pays !)" Théodore Monod

     

    Les tentes de bivouac sont des abris pour les nomades. Leur toit est confectionné en poils de chèvres ou de dromadaires et surélevé par deux piliers à la verticale. Lorsque le climat est torride, des pans peuvent être remontés pour créer des courants d'air. Notre campement est monté en cercle afin de bénéficier d'un centre qui abrite notre repas du soir.

    La vie du désert passe par la présence d'animaux. Les animaux qui cohabitent dans le désert sont les fennecs ou renards des sables, les scorpions blancs et bien sûr les caravanes de dromadaires.

    Côté flore, les palmiers sont à l'honneur. Ne manquez pas de faire une pose autour d'une palmeraie.

    Le sol peut être Erg (sable) comme Reg (cailloux).

    Je remonte le temps. Voici la préhistoire.

    Cette vie préhistorique, ensevelie par le désert qui à l'époque était formée de savane. Que sont devenues ces coulées de verdure balayées par l'harmattan, transformées en plateaux désertiques, riches en grottes et peintures rupestres.

    Je rentre dans l'austérité, le dépouillement de l'extérieur, comme de l'intérieur face à cette vue unique qui ne peut laisser insensible le voyageur à la beauté du désert. On obtient la sérénité devant cette mer de sable qui semble pour moi, simple amateur, les prémices de la méditation.

    Le désert méprise les frontières si chèrement acquises. L'horizon s'offre à vous sans obstacles. Les dunes sont modelées par le bon plaisir du vent. L'imaginaire est au aguet à regarder le ciel étoilé. Telle une comète, je me sens de passage. Si l'esprit "Touareg" pouvait me diriger par le simple fait de regarder les étoiles qui défilent comme Amanar (Orion) qui signifie "guide". 

    Les touaregs s'orientent la nuit en regardant deux étoiles "Tenâfelit et Tôzzert, dites "constellations du Navire" et  qui permettent de se positionner par rapport au Sud. Ils connaissent chaque parcelle du ciel.

     

    Expression"Grain de sable,
    grain de beauté ou de folie,
    soit l'exception qui ne confirme aucun reg"

     Thami du sitePhotoeil

     

    Le soir est là, nous nous retrouvons dans le bivouac. Les kaimas (tentes berbères) sont prêtes à nous recevoir. Les émotions sont fortes après cette traversée qui nous confronte à ce paysage qui nous délivre de notre quotidien et face à notre dénuement, nous nous sentons purs devant la force du lieu.

    Matin, sans lendemain. Le soleil s'élève lentement. Une lueur carminée injecte notre vision. Nous sommes là, rivés sur nos lits au milieu des dunes à redresser nos corps devant l'appel de cette clarté céruléenne pour profiter de l'éphémère levé du soleil. La vue chaloupe face à la force, chaque regard, puise dans son enfance pour libérer son sourire. Tel un Fauve, le soleil surgit, nous inonde de son or aux rayons safranés qui capte notre attention. Le sable se roussit, se brode de nuances pour nourrir notre attente et réchauffer l'aurore qui s'esquive. Le pari est jeté, c'est de le saisir dans son objectif. Mille clics déclenchent pour le garder en souvenir.

    C'est ici que s'achève mon anecdote. Contente de vous faire partager mon ressenti par les odeurs, les saveurs, les rituels et de prolonger ses souvenirs sur ce forum par les échanges, les avis...

    Je vous avez déjà présenté "La Mamounia" à Marrakech, Oualidia, El Jadida, bientôt vous pourrez parcourir le souk de Fès, cette ville culturelle à l'accent spirituel, la Médina d'Essaouira...

     

    Expression"L'homme voyage toujours en avant de lui-même" proverbe Touareg

     

    Littérature

    Darwin, Marco Polo, Guy de Maupassant, John Cage / Le dernier vol de Lancaster (de Sylvain Estibal chez Actes Sud, publication 2003)

    Film 

    "Le dernier vol" de Karim Dridi

    A voir également,

    Dune de Tarfaya au Maroc, Dune du Namibie, Dune de chine,

    Autres lieux

    Cascades d'Atiq Tissint, Désert de M'Hamid, Dunes de Chagaga, Lac asséché d'Iriqui

    Accès

    50 km au sud d'Erfoud. 35 km de Rissani.

    2 heures de pistes de goudron de Cheggaga

    Ou loger

    Au pied du désert à l'hôtel, la "Kasbah Mohayut". Accueil généreux, belle chambre climatisée avec salle de bains européenne. Décoration berbère épurée. Jardin intérieur avec piscine, entouré d'un patio en circulade ou s'égrène les chambres. Calme assuré. Le personnel parle français.

    Prix : 40 € qui comprend chambre, repas du soir, petit-déjeuner (nuit au choix dans le désert ou à l'hôtel) + excursion à dos de dromadaire pour arriver au campement.

    Possibilité de paiement par carte bleue.

    Le + >>  à notre demande, il nous a préparé pour le midi, une omelette berbère (tomates, fromage blanc... et le coup de main !)

    Remerciements :

    Les guides du 9 septembre 2010 ont contribué pour que cette randonnée soit marquée de souvenirs. Merci.

    Liens

    http://www.daniele-boone.com/page/23/

    Bibliographie

    Voyage septembre 2010

    Photographies personnelles.

     

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    ou la douce vie
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    .......................
    Carnet de voyages
    Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais,
    Arabe,   
    Parution de l'article,  9 mai 2011
    Mise à jour  : 22 mai 2011

     

     

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    3 février 2013

    Le songe de la promenade de Niel Armstrong

     

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    Je l'avais rêvée cette lune, si claire et si douce, de mon enfance. Ce mur de songes dans l'attente de cette découverte fut réduit par l'arrivée de la fusée et de son astronaute qui me fit découvrir son relief. Vu de près, cette promenade historique commentée en direct, me revient à l'esprit.

    Cette surface qui me paraissait lisse, gaie alors que Niels Armstrong marchait sur ce sol incertain, gris et martelé de trous, m'étonnait. Ces trous dits cratères, mes premiers ; au même titre que les premiers pas d'Armstrong. De cratères, j'associais ma déception car cet exploit m'amenait à perdre mes illusions. Un grand pas pour l'humanité, un petit pas dans mon enfance. Bref, j'inversais le processus de la version originale "That's one small step for man, one giant leap for mankind».

    L_oeil_de_Mathieu_Di_Miceli

    Photographie de Mathieu Di Miceli

    Je fus tout d'abord, spectatrice au même titre que les centaines de millions de personnes, qui là, devant leur téléviseur, sans préférence en noir et blanc, semblaient scotchés devant cette limite infranchissable qu'était l'écran. Je découvrais que la distance de la Terre par rapport à la Lune devenait un infini détail et que l'état de Terre pouvait corrompre mon idéal, la Lune. Armstrong venait de poser son pied gauche sur ce sol sélène et si peu de temps après, repartait avec ces cailloux. Tandis que mon enfance basculait sur cette réalité.

    La lune qui me semblait telle mon oeil prenait des caractéristiques différentes. J'imaginais que chaque expédition était un obus qui perforait son épiderme, comme mon oeil dans son orbite. Je m'accommodais de cette définition.

    De_la_Terre___la_Lune_01   De_la_Terre___la_Lune_02 

    Illustrations de "L'atterissage dans l'oeil de la Lune" sur les 13 795 images qui composent ce film de 13 minutes et 56 secondes
    Le voyage dans la lune, film de Georges Méliès (1902)   inspiration du roman "De la Terre à la Lune", de Jules Verne (1865)
    Méliès est le premier à avoir mis le pied sur la Lune et, il y est arrivé avec la poésie !
    150 ans, le 8 décembre 2011 : anniversaire de la naissance de Georges Méliès.

    Cette matière, devenue pierre, est une partie de ce corps céleste, criblée de cratères, fissurée, érodée et parsemée de chaînes de montagnes dont le mont "Liebniz" est le plus haut, pour une altitude 8 200 mètres. Elle est grise comme la lave qui coule des cratères. Ce sont les météorites qui ont creusé ces cratères. Quant à ces mers et ces océans de basalte, ces flots de laves me laissaient perplexe... Au fait, Armstrong est retombé dans la mer, sur la terre.

    La lune éventrée par des fragments ne nourrissait pas les roses, mais mes songes.

    De_la_Terre___la_Lune_03

     

    Jules Verne m'avait présenté les profondeurs marines, puis bien plus tard "De la terre à Lune" et "Autour de la lune". L'alunissage d'Amstrong, loin d'être écrivain, m'avertissait que mon imagination avait débordé, il n'y avait aucune trace de sélénites et de civilisation. L'astre non terrestre venait d'être visité par l'Homme, en personne, le 21 juillet 1969 et mon aventure astrale venait de s'arrêter.

    Mais dans ce même temps, je découvrais par ailleurs les lois de la pesanteur et son rapport avec le poids, mais aussi la radioactivité. Matières dont je n'excelle toujours pas. Je m'affranchissais de la pesanteur par le fait que ce n'était plus Armstrong qui visitait la Lune, mais son double déformé, car son allure était si différente et semblait ralenti. Il retombait sur ses pattes tel un animal recouvert de lave. Chaque pas, même décomposé, était fossilisé sur cette terre. Sa tête semblait gonfler avec son oeil de verre.

    Si cette planète n'était pas habitée par l'absence de civilisation, elle devait sans aucun doute être peuplée de créatures lunaires. Je m'octroyais cette passerelle dans le monde du fantastique tout en découvrant par cette voie qui ânonnait dans le poste radio, les nouvelles suivantes.

    La lune, ce gros cailloux poussièreux, me donnait l'image amplifiée de la pesanteur par son apparence talc.

    Son corps, recouvert de régolithes, donnait un aspect relativement sombre car il ne réfléchissait que 7 % de la lumière du soleil. S'il n'y avait pas d'atmosphère, si cette poussière provenait des nombreuses chutes de météorites sur sa croute, rien ne m'empêchait de me soustraire à la pesanteur de l'innocence.

    T"Un rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui comme punition aperçoit l'aurore avant les autres hommes" Escar Wilde

     

    Lien

    Moon dans Google Earth pour explorer le paysage lunaire

    A voir

    "Les exilés de la Terre" d'André Laurie  (1888)
    "Les farces de la Lune et les aventures de Nostradamus" spectacle de Georges Méliès (1891)
    "Deux ans sur la Lune" de Pierre de Sélènes (1896)
    "Aventures extraordinaires d'un savant russe" de George Le Faure (1889-1896)
    "Les premiers hommes dans la Lune de Herbert George Wells
    (1901)
    "Le voyage dans la Lune" de Georges Méliès (1902)
    "Destination Moon" d'Irving Pichel (1950)
    "Objectif Lune" de Hergé >> expédition lunaire dirigée par le Professeur Tournesol
    "Hugo Cabret", film de Martin Scorsese (parution 14 décembre 2011)

    Les bistrots qui se connectent à la Lune

    Café de Mars - 11, rue Augereau 75007 Paris
    Saturne - 17, rue Notre-Dame des Victoires 75002 Paris

    Bibliographie

    Une journée de ma vie.

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    Kees van Dongen
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    2009

    Karuc MONTENEGRO

    Pierre de RONSARD
    ou la douce vie
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    Diane d'Ephese

    ..................................

    Traduction  : Français,  Allemand,   AnglaisArabe,  Hollandais 
    Parution : 3 février 2013 
    Mise à jour  : 
     6 février 2013 (rajout du film de Martin Scorsese, suite à la proposition de  Ranjiva, Cf. commentaire)

                     Répondre                        

     

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    4 janvier 2012

    La solitude remarquée

     

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    Dans le clair obscur de ce début d'année, les rues, désertées des festivités passées, laissent apparaître des passants qui, dans le quotidien passé, ne se voyaient pas. 

    Ces grandes personnes dont le poids de l'âge n'équivaut pas le poids de leur solitude sont présentes et abandonnées de leur histoire, quasiment de leur vie par les proches éloignés et la société.

    Expression"L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude." Victor Hugo

    Ces moments exceptionnels que sont les fêtes de Noël ne les ont pas épargnées. La "Poste" certe regorge de petits cadeaux mis en attente de leur venue. Cet élan de générosité, brèche dans le quotidien qui marque l'absence de compagnie est le paroxysme de cette époque illuminée qui donne des douleurs plus aiguës que leurs membres enchâssés dont les déplacements sont de plus en plus compliqués.

    Ces veillées sont le rappel du premier Noël sans leur conjoint, de la perte d'un enfant ou de leurs absences. Noël autrefois était fondé sur l'inorité qui est le principe de la solidarité des très jeunes générations envers les générations plus anciennes pour partager leur espace et les prendre en charge. Permettre aux personnes âgées d'amorcer ce virage sans chuter est important. L'isolement affectif est une évidence et devoir affronter seul une rupture avec la trame de sa vie : départs de conjoint, des frères & soeurs, des voisins, des amis, des enfants... est très difficile et les pertes s'accumulent.

     

    Expression"La solitude du vieillard, n'est que la loupe grossissante de la solitude de l'homme dans le monde contemporain." Renée Sebag Lanoë

     

    Rare sont les personnes qui goûtent le bonheur des souvenirs passés et en comblent leur sentiment de solitude.

    L'idéal n'existe plus, les leçons de vie sont remplacées par la télévision et autres médias. Les statistiques affichent que plus on est âgé, plus la personne souffre de solitude par le manque d'autonomie du à une santé physique chancelante et l'absence de tous contacts. Plus de la moitié des 80 ans sont seuls et au-delà de 85 ans, seul 1 contact par jour est mis à l'évidence. 17 à 20 % de la population a plus de 65 ans et est appelée "Senior". Ce phénomène s'accroît dans les grandes agglomérations, plus que dans les zones urbaines. En France, chaque année, quelques 300 personnes d'un certain âge se suicident silencieusement. Le suicide est l'une des dix causes les plus fréquentes de décès d'une personne âgée. La présence d'autrui est donc d'un grand secours face à ce chiffre.

    Le rôle économique de notre société valorise la jeunesse par sa productivité et met au rebus, de la scène sociale, les inactifs inadaptés comme les personnes âgées qui les prive de ce fait du réseau social habituel et nécessaire, au même titre que les handicapés et les chômeurs. La retraite est un changement de statut où on est vite évacué du circuit, il faut laisser l'opportunité aux gens de faire le choix, de s'accepter ainsi et d'assumer et apprendre à être pleinement soi. L'âge, notre horloge biologique est là pour nous le rappeler.

    De plus, la solidarité humaine est remplacée par des sociétés de services sociaux qui nécessitent des économies pour les personnes du troisième âge.

    Expression Crise de l'emploi, crise du sens et crise du lien social

    Souvent l'indifférence est accompagnée d'une approche infantilisante qui enlève le droit aux "vieux" de se prendre en charge. C'est l'absence de dialogue qui se charge de ce mal supplémentaire.

    La solitude peut être un besoin. On peut être seul en présence de quelqu'un, du moment qu'on est en harmonie avec soi-même et les autres et capable de jauger l'équilibre de sa personnalité : force et faiblesse du MOI (donc pas angoissé du présent comme de l'avenir). Chaque individu se réalise, se sent en vie, sait se raisonner et peut organiser sa vie. Ainsi, il est apte à traverser l'expérience d'une vie en solo. Apprendre à se tourner vers les autres et avoir des contacts sociaux lui permet de puiser dans ses ressources pour surmonter les passages à vide. Les ressources ne se tarissent pas avec l'âge.

    Expression "La solitude cela s'apprend"

    Les liens sont distendus par le fait que la famille s'éclate, se recompose et vit dans des maisons, voire des appartements de plus en plus exigus. C'est une mutation profonde à laquelle on peut rajouter une évolution de l'espérance de vie qui fait ressortir que trois ou quatre générations sont présentes.

    L'amitié reste le seul moyen de disperser la hâte de mourir elle aussi.

    De nombreuses associations tendent à enrayer ce fléau des personnes isolées comme le Secours catholique, le Secours populaires, l'Armée du salut, SOS Amitié, l'Ordre de Malte, etc. 


    Expression"Je vis dans une solitude qui est douloureuse dans la jeunesse,
                    mais délicieuse dans les années de maturité"
     
    Albert Einstein

    J'ai vu dans des maisons de retraite, des personnes abandonnées à tel point qu'il fallait trouver dans l'urgence des vêtements pris sur le vif lors d'un décès d'une chambre d'à côté. J'ai entendu des grabataires ânonner le nom de leur enfant. J'ai senti la solitude peser sur leur canne par manque de soutien. Je ne suis pas allée à la rencontre de ce monde caché car je n'ai pas passé le seuil de cette villa de belle allure où à travers la fenêtre éclairée j'aperçois chaque jour cette tête blanche qui n'a de cesse de regarder les passants.  Heureusement, vous me direz, elle n'est pas isolée.

    Expression "L'indifférence frôle l'insensibilité" Louis Plamondon

     

    _

    Tout cela pour rebondir sur une histoire culte en Allemagne "Dinner For One" (le dîner en solo) dont le film  est un plaisir que s'offrent les allemands lors de la Saint-Sylvestre.  Court métrage produit par une chaîne allemande en 1963 où une personne âgée "Miss Sophie" fête ses 90 ans avec ses amis, hélas décédés. C'est le majordome de la Lady anglaise qui est censé les incarner tous – et porter un toast, pour les quatre absents, à chaque plat, ce qui va bien entendu le conduire à une certaine ébriété.

    Voici une satire du film allemand culte qui circule depuis quelques jours sur YouTube. La vieille dame est représentée par Angela MERKEL servie à table par son Majordome Nicolas SARKOZY.

    Cette parodie intitulé "Euro top ou Euro pour quiconque" met en exergue Nicolas Sarkozy (France) qui incarne un valet ivre d'être commandé par "Miss Sophie" sous l'apparence de la Chancelière Angela Merkel (Allemagne). Nicolas SARKOZY se fait passer pour ces amis imaginaires. Angela MERKEL reçoit ses invités : l'ancien Premier ministre grec : Georges Papandréou, l'ancien Premier ministre espagnol : José Luis Rodriguez Zapatero, puis Sylvio Berlusconi et le Premier ministre britannique, David Cameron PM qui sont tous personnifiés par Nicolas SARKOZY. S'en vient un dialogue ou Cameron dit "Vous apparaissez plus jeune que jamais" en anglais, puis en allemand "Vous apparaissez plus riche que les Etats-Unis" et Mme MERKEL rétorque lors d'un toast "N'oubliez pas que nous parlons allemand en Europe". Mr SARKOZY tourne autour de la table de plus en plus ivre. Ils portent des toasts à la santé des chefs de gouvernement européens disparus. A la fin, il l'escorte à sa chambre qui demeure à l'étage en lui promettant de lui donner son "Triple A".

    Ce "remake" est produit par un comique Udo Eling de l'émission matinale Morgenmagazin de la chaîne publique ARD. Dans ce pastiche, les personnages en Nicolas Sarkozy et Angela MERKEL ont été superposés sur les acteurs.

    La version originale de l'auteur Heinz Dunkhase est traditionnellement diffusée sur plusieurs chaînes allemandes lors du réveillon du jour de l'An depuis 1972 et a gagné en popularité jusqu'en Scandinavie. Elle dure 18 minutes.

    C'est la comédienne "Mai Warden" qui joue "Miss Sophie" qui reçoit ses quatre amies les plus proches à l'occasion de son 90ème anniversaire. Mais parce qu'elle a survécu à tous, "James" son Majordome joué par Freddie Frinton, usurpe l'identité de chaque invité de plus en plus ivre.

    Le site de télévision NDR en Allemagne propose les recettes des mets servis.

    En 1988, le sketch est inscrit dans le livre Guiness des records comme la production télévisée le plus souvent rediffusée au monde.


    Clic sur l'image pour consulter la vidéoDinner_for_One

    C'est sur un blog bilingue de l'Alsace qu'il a été trouvé sous-titré. 

     _

    Et pour conclure cette thématique, la population en France viellit et avec l'âge les français deviennent inquiets des mots symboliques EURO =CRISE.

    Classification

    Le troisième âge : 65 à 89 ans

    Les jeunes vieux : 65 à 75 ans

    Les vieux : 75 à 85 ans

    Les vieux vieux : au delà de 85 ans

    Le grand âge : > à 90 ans.

    Définition

    Solitude : état de personne seule.

    Mais on retrouve ce mot dans le manque de sentiment et d'esprit d'appartenance (Erich From).

    Ne pas confondre isolement (manière d'être physiquement) et solitude (état psychologique et affectif).

    Senex (mot latin) :  vieillard

    Geron, Gerontos (mot grec) : vieillard

    Âgisme : mot discriminatoire pour présenter des personnes âgées.

    BIOGRAPHIE

    Essai d'actualité sur la Société.

    Reportage inédit sur la presse à scandale.

     

    ..................................

    Actualités
    Traduction  : Français,  Allemand,   AnglaisArabe,  Hollandais
    Parution : 4 janvier 2012
    Mise à jour  : 4 janvier 2012 

     

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    10 mai 2014

    La ville enchantée autour de Cuenca

     

     

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    Qui aurait pu imaginer que Cuenca, la ville réputée pour ses maisons suspendues "casas colgadas", cachait une autre ville "La Cuidad encantada" ? Lorsqu'on atteint la ville, il est difficile d'imaginer que derrière, à une vingtaine de kilomètre au dessus, se trouve "La ville enchantée" qui garde son trésor de dolomites.

     

    Le Pont romain

     

    Dans ce lieu, un essaim de figurines se donnent en spectacle. Un théâtre en plein vent où les décors sont naturels et fantasmagoriques. Des figures humaines, des animaux, des objets viennent planter le décor de cette ville mystérieuse.

     

    Porte en ogive de la cathédrale

     

    Ces formations rocheuses de type karstique sont dans le massif de la  "Serrania de Cuenca Alta" à l'Est à 1400 mètres d'altitude. La pierre hétérogène a permis cette usure inégale par les différents éléments tels que le vent, la glace et d'anciennes mers, il y a quelques millions d'années. Le site comprend 230 hectares. Elles prennent un relief par l'érosion qui progresse et crée des galeries internes. Les eaux chargées de dioxyde de carbonne se sont infiltrées dans les fractures et ont donné à cet ensemble des formes tourmentées et ruiniformes car les galeries se sont effondrées au cours des siècles.

     

    Le théâtre

     

    La végétation est constituée de pins "Maurice" et de genévriers. Vos pieds fouleront du thym et des lavandes et cette note bien agréable, parfumera votre chemin.

     

    Plaza Mayor

    La première vue est ce monolithe isolé, en forme seta (tormos), qui est le symbole de la ville enchantée. C'est ici que furent déposées les cendres de Viriato, un berger lisuthanien qui lutta contre l'abus des Romains et devint Chef hispanique.

     

    La tornade

     

    Puis tu découvriras de profil, ce faux-terrier. Oui, n'hésite pas apporte ta propre imagination pour lui donner un nom. Car ici, chaque pierre a un nom. Normalement, lorsque les êtres humains naissent, on s'accorde que tel ou tel nom leur convient, mais pour ces drôles de sculptures, qui se sont formés au fil du temps, les noms furent définis en fonction de leur apparence, pour les plus remarquables.

     

     

     

    Le chien

     

    Puis, tu pourras rencontrer le visage de l'homme, la mer de pierre, la tortue et bien d'autres.

     

    Le visage de l'homme

     

     

    Le paquebot

     

     

     

    Et maintenant, défile les ours.

     

    Les ours

    Ici un champignon, là un bestaire ou une cité sont placés là par la nature, aidée par l'érosion.

     

    Champignon

     

    Avec un peu d'imagination, vous pourrez voir sur un parcours de 3 km d'immenses formes.

    La mer de pierre

    Le tobogan

    Le phoque

    J'entends le soupir des amants de Teruel, la pierre vibre et porte leur affection. Ils sont liés par le sol et le temps les rapproche.

     

    Les amants de Teruel

     

     

    La ville enchantée a été déclarée site naturel, le 11 juin 1929. L'origine de ces formations remonte à 90 millions d'années, période du "Crétacé". Ce phénomène géologique fait partie du fond de la mer Thétis qui recouvrait une grande partie de la péninsule ibérique. Le dépôt de sel, principalement de carbonate de calcium a entraîné avec les changements climatiques, cette érosion.

    L'accès n'est pas gratuit. Vous devrez débourser 3 euros par personne.

     

    Lutte entre le crocodile et l'éléphant

     

    Voir dans les environs

    La route des vrilles à Enguinados (rivière Cabriel) avec baignade à la playeta de la Lastra au niveau de la chute d'eau. Continuer après le hameau de la Hoyas

    La fenêtre du Diable (Ventano del Diablo) qui donne sur la rivière Jucar

     

     

    AzulejosAzulejosAzulejosAzulejosAzulejosAzulejosAzulejos

     

     

    TOP  10    CASTILLE

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    PARADOR de CUENCA
    CALATANAZOR PARADOR de CADORNA
    MURIEL DE LA FUENTE                     
    ALBARRACIN  
    CHINCHON
     

     

     Madrid  
     Gorges de Sto Domingo de Silos  
     Aranjuez  
     Burgos  
     Toledo  

     

     

    TOP  10    ARAGON

    ALQUEZAR Hôtel Alquezar
    HUESCA

     

    MONTSERRAT  FORMATION DE MALLOS DE RIGLOS
     MONASTERE DE PIEDRA DE NUEVALOS  
     MONASTERE DE SAN JUAN DE LA PENA  

     

     BESSALU  
     MORELLA  
     LE DESERT DE BARDENAS REALES PARC NATUREL DE ORDESA
     RODELLAR  
     ZARAGOZA  

     

     

    Bibliographie

    Visite du 8 mai 2014

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    Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
    Parution : samedi 10 mai 2014
    Mise à jour  :  10 mai 2014
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    28 février 2015

    Courchevel se révèle

     

     

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    Courchevel exprime une certaine idée du luxe. Station de prestige, la clientèle apprécie son luxe et les agapes se font en altitude. La clientèle ne vient pas seulement pour dévaler les pistes. Les palaces font vitrine tout au long des pistes. "Les Airelles", palace emmitouflé dans son écrin de sapins, donne des airs autrichiens avec ses fresques sur la façade, ses balcons de bois ornés. Cet hôtel est à l'origine conçu par Madame Raymonde Fenestraz.

    Portrait à Courchevel

     

    Ah, pour continuer, il faut mieux s'y rendre et s'en imprégner.

    Art à Courchevel 1850

    Quand on parle d'étoile, il y en a deux. Celles données après des efforts pour améliorer son style lorsqu'on pratique le ski et celles qu'offrent les restaurants étoilés comme le "Chabichou" avec son chef "Rochedy" ou bien au "Cap Horn". Le Chabichou ouvrit en 1963 et depuis, le Guide Michelin lui offrit deux étoiles.

    Raymonde Fenestraz qui créa le palace "Les Airelles" était surnommée la "Castafiore" pour le nombre de ses bijoux, alors que dans les année 50, Raymonde Botta venait sur les alpages pour faire paître le troupeau de la ferme paternelle de Moutiers. En guise de dot, elle eut deux vaches qu'elle vendit pour partir s'exprimer d'abord à Paris, puis en Grande-Bretagne et vint l'Italie. C'est en 1962 qu'elle se lance dans l'immobilier près de son village natal. Dix-huit mois plus tard, elle achète sa première agence qui n'est autre que celle où elle travaillait. Nous sommes en 1964 et sa devise est "Vendre bon marché ne m'intéresse pas". Elle veut créer des produits exceptionnels. Elle épouse André Fenestraz qui est ingénieur, spécialisé dans la construction. Ils ont deux enfants André et Raoul. Devenus promoteurs, ils construisirent quasiment Courchevel 1650. Ils débutent par les luxueux chalets des Hauts de Bellecôte. En 1988, elle décide d'entreprendre dans l'hôtellerie. Lors des JO de 1992, les "Airelles" vieil établissement des années 60 est racheté pour le transformer en Palace et accueillir le Comité des Jeux Olympiques d'Albertville. Grande communicante, elle fait passer le message internationnalement pour recevoir une clientèle haut de gamme et surprendre les plus blasés. Courchevel sera le lieu de villégiature de la Princesse Anne d'Angleterre, puis du Prince Albert de Monaco. En 2004, elle est décorée de la légion d'honneur pour avoir fait briller Courchevel de ces milles éclats. Repris en 2007 suite à son rachat par Stéphane Courbit d'Endemol. Il offre dans ce cadre mythique, son aura. L'intérieur est un manège de découverte, une kyrielle de saveurs qui se déclinent par son personnel vêtu de costume autrichien conçus sur mesure à Salzbourg ; des valets qui portent l'uniforme de chasseur alpin vous attendent à l'arrivée des pistes pour vous amener au relais skieur pour prendre votre collation, une calèche dessinée par Hermès, aux sièges en cuir rouge où nichent des plaids Hermès vous promène dans le village ; une vaisselle Hermès, un restaurant gastronomique avec pour chef étoilé "Gagnaire", des pampilles de lustres nommés "Saint Louis", ... et bien sûr, sa piscine, son centre de remise en forme, ses magasins qui vous parent de la tête au pied et offrent le luxe jusqu'aux skis qui portent l'insigne AJ.

    Pour les gourmets avertis, Pierre Gagnaire propose des recettes originales comme la fondue d'endives, ananas, mangue jaune pour le midi. En soirée, un graniti au Génépi, poires et citrons verts vous rappelleront que l'Italie est à côté.

    J'aimerai bien y passer une nuit hors du temps dans cet hôtel de charme. Un autre hôtel m'attire, c'est "Le Cheval Blanc".

    Comme les "Airelles"*****, le "Cheval Blanc" est situé dans le très sélect quartier du "Jardin-Alpin" de Courchevel 1850. Cet établissement était auparavant "La Caravelle" racheté en 2006 par Bernard Arnault, pour l'aménager en Palace de style contemporain et différent de son voisin.

    L'Alpen Ruitoir dresse ses 4 étoiles fut le premier chalet créé dans la station, sur le côté Méribel-Mottaret. Son fils Raoul Fenestraz a repris la direction de ce grand chalet. Ils partagent son temps entre les Alpes et l'Argentine avec son épouse et ses trois enfants. Le style de l'Alpen Ruitor est plus grande maison de famille. La tenue est plutôt montagnarde, avec le velours côtelé, la chemise à carreaux et le béret.

    Le Kilimandjaro***** est composé de 8 chalets dont les chambres ont toute mon attention. La vue sur la Vanoise est en prime.

    Le Lana*****, l'Annapurna*****, le Mélezin***** et le K2***** en 2014, je vous confie la description.

    J'aimerai également mangé dans la yourte du Chalet de la Marine.

     

    Palace

    Façade

    Tourelle des Airelles à Courchevel 1850 Dessin sur façade

    Palace

     

     

     

     

    Chalet sur les pistes à Courchevel 1650

    L'église baroque de Saint-Bon est un voyage dans le monde agropastoral de la Tarentaise. Elle a été conçue à l'image de la foi des montagnards.

     

    Toiture - Courchevel 1850

     

    Courchevel est dans le top des stations classées. La France est la première destination du ski du monde. 30 % du domaine skiable est français. 75 % de la clientèle est française. Les anglais, les pays de l'Est, tous viennent à Courchevel. Gstaad, Saint-Moritz ou Aspen malgré qu'elles soient réputées, sont soumises face au "Number One". Il existe aussi une autre station de marque qui est Megève que j'apprécie beaucoup pour son village où chaque maison rivalise de beauté. A Courchevel, la station est entrain de prendre ses marques côté construction car par le passé, elle n'était que béton avec un style "Le Corbusier", plus elle s'élevait vers 1850. L'unité architecturale n'appartenait pas au côté savoyard qu'elle essaye désormais de reconquérir. Si vous souhaitez voir de l'authentique, c'est au Praz à 1300 mètres qu'il faut se rendre. Là, les maisons ont préservé leur âme et le village vit tout au long de l'année. A l'origine, "Saint Bon" est le premier village qui se situe à 1100 mètres. Il est réputé pour son hôtel "Le lac bleu" qui date de 1925.`

     

    Drapeau de Savoie

     

     

     

    La station se répartit sur cinq niveaux d'altitude et donc cinq villages qui se dévoilent tout au long d'une route en lacet. La montée commence avec "Saint-Bon" à 1100 où aucune remontée mécanique n'existe. L'habitat y est groupé et disposé en escalier. La pierre, la chaux, le bois, la lauze et l'ardoise sont les matériaux utilisés ; puis le "Praz" à 1300 qui se présente sur une plateau, au milieu de la forêt mais orienté plein nord ; puis le "Village" à 1500 qui bénéficie de trois constructions classées avec le chalet "Joliot-Curie", le chalet "Petit Navire" et le grenier "La Goupille" ; "Moriond" à 1650 est dite "l'ensoleillée" avec son versant sud-ouest ; et enfin, "Courchevel 1850" à l'origine appelé "Tovet" car elle se trouve sur un replat est sur un versant exposé Nord, à peine effleuré par le soleil. "Moriond" est plus familial car il offre des pentes douces avec des pistes vertes et bleues. Le nom de "Courchevel" proviendrait du mot "Ecorchevel" qui signifie : un lieu où l'on écorchait l'animal ! Je crois bien que maintenant "Courchevel" écorche par ses prix, les humains ! La station de Courchevel naît en 1942 sous le gouvernement de Vichy, lorsque le choix d'implanter le domaine skiable des  "Trois Vallées" est décidé. En 1946, la route est créée. C'est le 3 mai 1946, au lendemain de la guerre, que les sites sont aménagés. Courchevel est une pionnière !

    Courchevel a été façonnée par trois hommes, un architecte nommé Laurent Chappis et l'autre grand skieur connu sous le nom de Michaud.

     

    Bar sur les pistes

     

    Sa vocation première était de permettre au plus grand nombre d'en profiter et fut abandonnée dès 1950 pour favoriser la venue de l'élite fortunée. Courchevel devient un haut lieu de la "Jet Set" avant de prendre l'ampleur internationale.

    Courchevel en mongolfière c'est possible ! Chaque jour, le ciel prend des couleurs.

    Go Pro -sans pub !-

    Courchevel est aussi connu depuis 2003 pour son feu d'artifice qui fait appel à des artificiers de quatre pays différents chaque année pour organiser le festival pyrotechique. N'hésitez pas à aller consulter son organisation.

     

    Pose à Courchevel 1850

     

    Mais, vous découvrirez son domaine de ski ! 600 kilomètres de piste qui sont liés à Méribel, Val Thorens, Orelle, Les Menuires. Courchevel est la première station française qui fut aménagée en 1946. Elle se situe dans le massif de la Vanoise, dans le département de la Savoie. Le point culminant du domaine skiable est le sommet de la Saulire à 2738 mètres, alors que le sommet de l'Aiguille du Fruit est à 3051 mètres pour les randonneurs. C'est en 1924 que le ski nordique est reconnu comme une discipline sportive, mais dès 1922, on commence à parler de la station de "Megève", seule station en france qui rivallise avec celles de Suisse et d'Autriche.

    Les pistes sont agréables et pour tous les niveaux. 80 % des pistes se trouve à plus de 1800 mètres d'altitude, ce qui permet un enneigement optimal. 311 pistes permettent de rejoindre les autres vallées.

     

    Pause surprise à Courchevel Pose 2015 - Courchevel

     

     

    Le parc des remontées mécaniques est très performants avec un débit de 70 000 personnes par heure et 173 remontées mécaniques.

    900 moniteurs sont à votre disposition dont 500 sur Courchevel. La renommée internationale fait qu'ils pratiquent vingt langues.

    126 pistes bleues, 51 pistes vertes pour les débutants et si vous voyez rouge ou noir, n'hésitez pas.

     

    Chalet des pistes - Courchevel

     

    Le manteau neigeux est différent des autres stations. A Courchevel, la qualité de la neige est unique. Un double passage de dameuse favorise son état.

    2100 enneigeurs font office lorsque le temps est trop clément.

    Le ski est l'activité numéro un dans les stations. Ma piste préférée est sur le domaine "Saint Martin".

    Une piste de luge part de "Courchevel 1850" et finit à "1550".

    Les prévisions météo sont disponible sur ce site et pour l'enneigement, je vous invite à cliquer sur cette page.

    Côté pratique, les plans des pistes est à votre disposition sur ce lien et vous pouvez aussi consulter la webcams.

     

     

    Art sur les pistes - Courchevel 1850

    C'est sur la piste de "Chabichou" que vous pourrez essayer une multitude de bains. Spa, hammam, sauna, bain polaire à 10°, douche froide, fontaine de glace, grotte de sel, mais aussi la douche "4 saisons" qui reproduit la pluie tropicale, une tempête d'été, un froid hivernal... attendent les plus courageux.

    Faire du traîneau à Saint-Martin, c'est possible ! L'évasion est au rendez-vous, de magnifiques chiens vous escortent sur les sentiers du moulin de Burdin.

    Une piste de luges est accessible aux Menuires, c'est la fameuse Roc'n Bob. Soit, 22 virages sur 450 mètres de dénivelés. La montée se fait par le télécabine des "3 marches".

    Une nuit au refuge "Les grands plans" avec départ et retour en ski hors-piste. Malheureusement son propriétaire a été happé par une avalanche malgré son expérience à toute épreuve.

    Côté magasin, c'est le paradis du luxe.

     

    Voici
    Je n'ai pas vu Leonardo DiCaprio qui pourtant vient chaque année et s'installe à la table du "Cap Horn".

    Valéry Giscard d'Estaing était un inconditionnel de Courchevel.

    En 2010, le Prince William et Kate passent quelques jours de vacances à Courchevel.

    Le Roi du Maroc, Mohamed VI affectionne particulièrement cette station.

     

    Piste des Indiens - Courchevel

     

     

    Renseignements sur la station

    Courchevel Tourisme, Tél. 04 79 08 00 29. www.courchevel.com

    Bibliographie

    Semaine de ski du 14 février 2015

     

     

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    Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
    Parution :  Samedi 28 février 2015
    Mise à jour  : 28 février 2015

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    11 septembre 2015

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    Notation

     

     culture,citation,littérature,livre,roman,etats-unis

     

    "Ma mère n'est pas ma mère" se termine ainsi le premier chapitre de "Maman à tort" de Michel Bussi.

    Le deuxième commence sur le doute qui s'installe quand le psychologue scolaire comprend que Malone dialogue avec son doudou nommé Gouti. De quoi se souvient'il vraiment ? Est-ce des récits qu'il se raconte en boucle.

    Dès lors, un compte à rebours commence pour éviter que sa mémoire s'efface. Vasile, le psychologue est intrigué par ces mots qui décrivent sa vie d'avant. Il lui faut vite trouver la vérité. Mu par l'envie d'avancer, il se rend au commissariat et confie à la commandante Marianne cette histoire invraisemblable. Mais pour gagner du terrain, il mène son enquête en parallèle de Marianne qui se heurte au fondemental que Malone a une mère.

     

    Résumé

    Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
    Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide.
    Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple.
    Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent.
    Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche.
    Le compte à rebours a commencé.
    Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent.

    Qui est Malone ?

     

    Autres romans

    Code Lupin  (2006)
    Omaha crime (2007)
    Mourir sur Seine  (2008)
    Sang famille (2009)
    T'en souviens-tu mon Anaïs ? (2010)
    Nymphéas noirs  (2011)  lu
    Un avion sans elle (2012)   lu
    Ne lache pas ma main (2013)
    N'oublier jamais (2014)  lu

    Gravé dans le sable (2014), réédition de son premier roman "Omaha crime"
    Maman a tort (2015) lu

     

    Après "Les Nymphéas noirs", chaque livre actionne le défi et je n'ai de cesse de trouver le fin mot.

    Remerciements à Babelio pour la participation à Masse Critique et l'octroi d'un exemplaire par les Editions "Les Presses de la Cité".

     

    ExpressionOn ne dit pas : j"avellisé", mais "j'ai lu"
    Auguste Derrière

     

    Michel Bussi
    Né le 29 avril 1965 à Louviers (Eure). Il grandit au Manoir, une petite ville au bord de la Seine. Sa mère était institutrice catholique. Elle élevait seule ses trois enfants dont deux filles Marie-Claude (59) et Isabelle (66) Bussi. Son père travaillait à l'acierie de Manoir-sur-Seine. A sa mort, la famille s'installe à Pont-de-l'Arche.
    Son grand père paternel est corse, originaire du village Castellane-di-Casinca.
    Il va à l'école Albert Becquart de 70 à 77. Puis au Collège Hyacinthe Langlois. Pour le lycée, c'est le privé à Fénelon à Elbeuf. En 1983, il continue sur la faculté de géographie.
    Politologue, il fit une thèse de Doctorat en géographie et fut recruté à l'Université de Rouen en 1993.
    Professeur de géographie à l'Université de Rouen, après avoir été maitre de conférence,  il dirige maintenant le laboratoire IDEES au CNRS où ses recherches portent sur la géographie du politique.
    Il vit à Darnétal, agglomération de Rouen.
    Marié à une éducatrice, père de trois enfants (deux filles et un garçon).
    Il commence à écrire dans les années 80, mais son premier roman n'est pas reçu par les maisons d'éditions. Il écrit des contes pour enfant non publié à ce jour qui font penser au choix des prénoms de ses personnages tels la commandante "Augresse" et le lieutenant "Chevalier" dans "Maman a tort".
    Ses romans sont conçus comme s'il montait un film d'abord, qu'il couche sur papier l'été. Puis viennent les relectures avec vigueur. Ils font ressortir un coté phylosophique et ludique.
    Avec "Nymphéas noirs", il perce à la Maison d'éditions "Presses de la Cité".
    Ses premiers romans ont pour cadre la Normandie, par souci de véracité. Il mêle passé et présent.
    Il publie au rythme de 1 par an.
    Sa première édition est le "Code Lupin" en référence à Maurice Leblanc d'Arsène Lupin.
    Comme chercheur universitaire, il réalise plusieurs articles et ouvrages scientifiques.
    Ses auteurs préférés pendant son enfance sont : Jules Verne et Agatha Christie ("Mort sur le Nil" & "Dix petits nègres" sont ses favoris), Boris Vian. Bien sur, il écume le "Club des cinq", puis la série "Alice".
    Son lieu de prédilection pour écrire est la pièce à vivre, salon séjour de son pavillon. C'est un environnement qui bouge, voire dans les lieux publics ou le train.
    Il affectionne les livres qui s'accumulent comme ses personnages !
    Son environnement est fait d'un jardin et d'une rivière (mon rêve de voir l'eau coulée en continu).
    Autant il est fasciné par le film "Le sixième sens", qu'il adore le coté poétique des films "Les enfants du paradis" ou "Jeux interdits". "Brazil" et récemment "La vie est belle" de Roberto Benigni font partie de ses favoris.
    Pour la musique, dans les compositeurs français, Souchon et Renaud sont au palmarès.
    Son premier roman, le "Code Lupin" a été interprété en feuilleton en 2010.
    5ème auteur le plus lu en France en 2014 et 1er auteur français des romans policiers.
    Il est traduit en 42 langues.
    "Malone" un prénom choisi en hommage au fils du chanteur Renaud.

     

    Bibliographie

    Lecture de juin 2015

     

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    Les oreilles de Buster
    Maria Ernestam
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    Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
    Dai Sijie
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    Carlos Ruiz Zafon
    La vie rêvée des plantes
    Lee Seung-U

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    Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
    Parution :  Vendredi 11 septembre 2015
    Mise à jour  : Vendredi 11 septembre 2015


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    1 octobre 2016

    Le hameau d'Héric et ses gorges

     

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    La ballade est charmante, les gorges d'Héric sont un lieu de baignade, rien de tel que de sauter dans l'une des nombreuses conques, ces bassins naturels cernés par des rochers "gneiss" qui gardent la chaleur. Le gneiss est une roche qui contient du quartz et du mica. Une sorte de chaos granitique qui scintille grâce à la présence du mica, d'où son surnom "montagne des lumières".

     

    Roc du Caroux

     

     

    Conque & baignade

     

    Son habitat est typique de la région, constitué de petites maisons aux toits de lauze, soutenus par des charpentes conçues en châtaigniers. Elles sont de type cévenol car le Caroux fait partie de l'arrière pays cévenol. Du haut, on admire les petites ruelles étroites faites en calade et les nombreuses restanques. Elles sont tapissées de figuier.

     

    Coulemelle entre fougères et genêts

    Cascadette

     

    Ce site est classé depuis 1993. La montagne du Caroux fait partie de la montagne noire, classée dans le parc naturel régional du Haut Languedoc. Les gorges sont une grande entaille qui sépare le plateau du Caroux à l'Est, du massif de l'Espinouse à l'Ouest. La rivière débute à près de 1000 mètres d'altitude. Héric, le torrent, creuse des marmites et entraîne des galets, voire des blocs. Il se jette dans l'Orb, 8 km plus bas, au niveau du village de Tarassac.

     

    Tumulus

     

     

    Petite maison de pierre

     

    Le hameau se situe sur la commune de Rosis, alors que l'arrivée dans les gorges se fait par Mons-la-Trivalle. La route d'accès fut installée en 1931. Elle nécessita la construction de quatre ponts. Après le hameau, le chemin continue jusqu'à Douch. Le Mont Caroux culmine à 1091 mètres.

     

    Soleil

     

    Le hameau est à l'abri des vents, orienté plein sud, face au pittoresque massif d'aiguilles rocheuses déchiquetées qui se dresse au dessus des boisements. Un village bâtit vers le ciel qui s'étalent avec ses murets de pierres sèches communément appelés "restanques". Parfois, on découvre un caprier accroché au sommet et qui décline ces belles fleurs blanches, promesse de câpres. Quand on dresse l'oreille, on entend le chant généreux des cigales. Dans ce hameau, point d'église, le seul panneau à l'entrée nous prévient qu'il est interdit d'allumer un feu.

     

    Sécador

     

    L'ensemble est un haut lieu d'escalade. Le nom Caroux a pour éthymologie "KAR" qui signifie "dur, rocher". Le paysage est fait de parois, arêtes, blocs ou éboulis.

     

    Les sens en éveil, four.

     

    Le chemin emprunté passe par le gouffre du Cerisier. Au trois quart du chemin, le cirque de Farrière, puis les châtaigniers remplacent la végétation méditerranéenne. La culture des châtaigniers fait partie de l'économie rurale jusqu'au début du XXème siècle. Son fruit fut jusqu'à la fin du XIXème siècle, la base de l'alimentation car il fournissait la farine d'où son surnom "d'arbre à pain". Le châtaignier est aussi utilisé pour les charpentes et les meubles. Son bois n'est pas attaqué par les insectes. Les fruits récoltés étaient séchés dans un "sécador" (prononcé "sécadou"). Cette construction, sur deux étages était aménagée en restanque afin de permettre l'accès facile au grenier où ils étaient étalés sur un plancher disjoint. Un feu sans flamme au rez de chaussée permettait de les tenir à l'abri de l'humidité. Il était entretenu nuit et jour, pendant 20 jours.

     

    Toit de lauzes

     

    Le sentier muletier a été aménagé pour les vélos, poussettes. Parfois, d'autres pates sont rencontrées comme celles des mouflons.

     

    Hameau d'Héric

     

    Le retour, impose le pique-nique le long de la rivière, sur ces plages de sable ou les gros rochers qui réfléchissent la chaleur emmagasinée. "Lo Crousti", le quignon qui croustille annonce les tranches de saucisson et de jambon. Rien de tel, après une belle marche !

     

    Bergers Suisse

     

    Accès

    Latitude 43.573363 Longitude : 2.967243

    GPS N 43°34'27.80.40   E 2°58'0.56.28

     Entre chênes et châtaigniers

    Parcours

    5km2

     

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    Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
    Parution : Samedi 1er octobre 2016
    Mise à jour  : 1er octobre 2016


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    28 février 2017

    L'art en chemin, le Moulin de Lafous

     

     

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    C'est à hauteur de Lauret que la promenade débute. Lauret se situe dans l'Hérault. L'Hérault est dans le Midi. On pénètre dans un pli de la montagne nommé cirque. Ce cirque est fait de strates de pierre calcaire, creusées d'une source. La nudité de la roche constraste avec la végétation au pied de la source. Au fond court le ruisseau, parfois très vif.

     

    ExpressionL'histoire du chemin sera réécrite
    par chaque personne qui s'y engagera
    Andy Goldsworthy

     

    A IMG_1116

    La garrigue est autour. Malgré l'aspect aride, ce paysage recèle quelques points d'eau en direction de la crète de la Taillade.

    Ce qui étonne surtout c'est l'onde de l'eau qui raillonne. Le soleil darde de ses rayons d'or le lit du ruisseau. Le Brestalou nous offre ses surprises car l'eau, abondante en cette saison, fait de jolies chutes tout autour du moulin.

    Le fond bleu de l'eau ressort grâce aux plateaux calcaires. Au milieu de ces vasques de travertin, le bois baigne l'horizon, l'art est en chemin et les paysages le nourrissent.

     

    A IMG_1133

     

    Cette promenade est une oeuvre en soi. Un engagement vers la beauté des lieux, avec laquelle on vit, on s'imprègne.

    Je vous invite à découvrir cette petite randonnée qui fait uniquement deux kilomètres mais qui mérite le détour. La source de la Fous est près du Roc de la Fous (267m).  Elle naît au pied du signal de Lafoux (410 mètres). Elle alimente la rivière Le Brestalou qui est longue de 18 km. Elle se déverse dans le Vidourle, au Sud de Quissac qui est une commune du Gard. Le Vidourle finit sa course dans la Méditerranée, au niveau du Grau du Roi.

    Le Brestalou est à 17 km de la source du Lez.

     A IMG_1165

    L'exsurgence de la source se trouve au dessous d'une arche rocheuse, située au pied de la falaise qui ferme le cirque.

    Juste en dessous de la source, se trouve le Moulin de Lafous. La bâtisse est faite de deux corps sur deux étages. L'accès à la partie d'habitation se fait par un escalier. L'entrée de la pièce de meule se fait par une voute. Malgré que ce moulin blatier soit en ruine, les mécanismes et les meules sont en place (meules tournantes et meules dormantes). Blatier vient de moudre du blé. 

    Des concrétions entourent les meules qui amènent à penser que l'eau de la source, s'enrichit de calcaire à sa sortie. Deux barrages les alimentaient. Des vasques de tuf, mais aussi la roue du moulin sont putréfiées, submergées ce jour par l'eau. Le canal de sortie est à plus de deux mètres de profondeur.

    A IMG_1170

    A Claret, il existait de nombreux extracteurs de pierres de taille au XXème siècle.

    Le moulin était alimenté par deux barrages. Il siège, présent depuis une éternité pour nos yeux.

    Il n'y a pas qu'un moulin mais deux. En aval, si vous descendez le long du chemin qui longe la rivière, vous verrez un autre moulin dont la chambre basse a conservé sa meule et l'axe du mécanisme en bois. Il y a de jolies piscines de roches naturelles (gours), à ce niveau.

    A IMG_1186

    L'étiage n'est pas au plus bas. La source malgré qu'elle soit en partie captée pour fournir l'eau aux villages alentours, afflue en cascatelles dans des cuvettes qui se sont formées naturellement. La calcite se dépose aux abords de ces cavités. Cette source est pérenne.

    AIMG_1177

    Les eaux parviennent de cette masse calcaire qu'est le cirque. Les strates fissurées par les eaux de pluies se sont agrandies et ont créé des tunnels. L'oeuvre est intérieure, parmi ces galeries. Cette oeuvre de forage permit d'établir un moulin.

    Une prise d'eau permettait d'alimenter le village de Lauret, dans l'ancien temps.

    La source est un réseau de galerie de 8 km de long. Le siphon se divise par des conduits latéraux. La roche est poreuse. L'eau de pluie dissout la roche et s'infiltre dans le sol.

    Les reflets bleutés de l'eau inspirent. Je m'attarde à regarder ses couleurs.

    Au dessus du moulin, les strates sont plus rapprochées.

    Autres moulins à voir dans l'Hérault

    Le Moulin de Bertrand
    La Meuse de Clauzel
    Le Moulin du Pas de l'Escalette
    Le Moulin de la Roque
    Le Moulin de Lenthéric
    Le Moulin de Boudet (sur Lez)
    Le Moulin de Grabels
    Les Moulins de Lunas
    Le Moulin de Boisseron
    Les Moulins de Tiberet
    Le Moulin de Figuere

     

    A voir, à proximité

    Lac de Matane
    Le fou de Lauret, un canyon
    Oppidum du rocher du Causse
    Moulin de Lauret
    Cascade des conques
    Grotte de la Salpétrière
    Grotte des Cognets

     

    Circuit           
    > Durée 2 heures
    > Accès : De Montpellier, prendre la route D17 jusqu'à St Mathieu de Tréviers, puis en direction de Corconne, s'engager sur la D17 E 7, jusqu'à Lauret. Sur la place, face au bureau de tabac, prendre la route de gauche (D 107E 3) qui descend puir remonter jusqu'au pont au dessus du Brestalou.
    Arrivée au parking, prendre le chemin qui rentre dans la combe.
    > Carte : IGN TOP 25 N° 2742 ET
    > Parkings avant et après le pont

     

    Dégustation

    Miel : Aux délices de Maya

     

    Bibliographie

    Randonnée du 26 février 2017

     

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    Le silence du Roc de
    Saint-Jean-de-Buèges

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    Allons, passe passe passe Allons passe donc... Les Moulins de Bertrand

    Le hameau d'Héric et ses gorges

    Lamanon ou le pompon du platane qui ombre les siècles passés... PROVENCE


     

     

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    Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
    Parution : 18 février 2017
    Mise à jour  : 18 février 2017


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    19 décembre 2010

    ~AUTEURS~ Impasse des Pas Perdus se livre...

     

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    Le goût des lettres ?

    Lire, c'est d'abord un plaisir. Partager cette passion, avec sa sensibilité, c'est offrir une part de soi et tisser un lien entre nous tous, par la lecture. Quoi de mieux que le bouche à oreille pour témoigner de nos coups de coeur, puisque nous en sommes acteurs.

    Chaque lecture est une rencontre avec l'auteur, une découverte. Les genres se succèdent et sont une suggestion que je vous communique. Entre chaque lecture, une pause est nécessaire qui m'invite à réfléchir, à critiquer les techniques de l'auteur ou le sujet. Si l'alchimie est au bout du compte, je trouve des raisons pour vous le recommander ou le décrire. Voici donc le protocole de mes lectures qui n'est pas un obstacle dans les vôtres.

    Je ne commente pas tous les livres, ma démarche s'arrête souvent au coup de coeur, noté sur 5 Etoile . Il n'est donc pas impératif de s'associer à mes goûts, mais vous pouvez vous adonner à commenter.

    Je mémorise les auteurs depuis mon plus jeune âge, la liste est tenue à jour. En voici un extrait, sur cette liste est recensé alphabétiquement les auteurs. Des informations globales sont intégrées comme la date de naissance, le pays d'origine, la biographie, la bibliographie, articles et interviews, portrait, une foule d'informations sur l'auteur, pseudos, ainsi que des extraits en cliquant sur le nom de l'oeuvre, des liens sur mes critiques (clic sur le titre), séance de signature, mais également des liens sur des critiques de lecteurs...

    Je pratique la lecture en vacances et en dehors de ces moments. Libre, je m'oxygène de ce temps unique où je m'évade, je m'embarque dans son histoire. J'éclaire les mots par des images en couleur.

    Chaque livre peut être critiqué par d'autres lecteurs, c'est un lieu de partage.

    Alors, quels sont vos livres, chefs-d'oeuvre préférés ? Cela me permettra d'alimenter mes futures lectures.

    MOTEUR DE RECHERCHE

    TABLE DES MATIERES  Pour effectuer votre recherche, sélectionnez l'initiale de l'auteur ou consulter la liste,

    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

    RESUME DES LECTURES

    Classement par Auteur / Epoque /Littérature origine/ Titre / Année de parution / Prix

    A

    ABECASSIS Eliette (1969)  (Française)    Sépharade

    AïSSAOUI Mohammed    L'affaire de l'esclave Furcy

    ALLAN Mabel Ester             Liliane en Suisse

    ALLAIS Alphonse            Extrait de "Deux et deux font cinq", intitulé "Conte de Noël"

    ANDERSEN Hans Christian (1805-1875) (Danois)
                                                 La petite fille aux allumettes EtoileEtoileEtoile        (Publication : 18 novembre 1845)

    ANDRE Alix               
                                                 Ce mal s'appelle l'amour
                                                 Ce soir-là à Venise
                                                 Celle qu'on n'attend pas                                 
                                                 D'or et de feu
                                                 La dame de Malhanté
                                                 La folle aventure                           
                                                 L'hymne au soleil
                                                 Son altesse mon mari
                                                 Trois roses pour une infante
                                     

    ASTOR Jean d'                   Le manoir des mortes amours

     

    ARLET Claude                    Une nuit de Noël

    ASTOR Jean d'                   Le manoir des mortes amours

    AUDUR Ava Olafsdottir  Rosa Candida EtoileEtoileEtoile (lu en 2011)

    AUGIS Marc                        Une île et un ours

    AUSTEN Jane                        Raison et sentiments EtoileEtoileEtoile

     

    AUSTER Paul                        Le livre des illusions EtoileEtoileEtoileEtoile  (lu en 2013)
                                                 Moon Palace EtoileEtoileEtoileEtoile  (lu en 2013)
                                                 Leviathan (lu en 2014)

    AVRIL Nicole                      La disgrace

    Expression"La vie est une série de lanternes alignées avec symétrie ; la vie est un halo lumineux, une enveloppe à demi transparente qui nous entoure depuis les premiers jours de notre conscience jusqu'à la mort. La tache du romancier n'est-elle pas de communiquer cet esprit changeant, inconnu et indéfini, quelle que soit l'aberration et la complexité qu'il offre, en s'efforçant d'y mêler le moins possible d'éléments étrangers et extérieurs"  Wirginia Woolf à propos de James Joyce

    B

    BALZAC  Honoré de                 Le père Goriot
                                                  La fascination (Texte extrait de Les Deux rencontres dans Nouvelles et contes, I (Quarto))

    BARBIER Elisabeth                 Les gens de Mogador - Tome I
                                                   Les gens de Mogador - Tome II
                                                   Les gens de Mogador - Tome III
                                                   Les gens de Mogador - Tome IV
                                                   Les gens de Mogador - Tome V
                                                   Les gens de Mogador - Tome VI

    Barjavel__Ren_BARJAVEL René                     La charette bleue
                                                La nuit des tempsEtoileEtoileEtoileEtoile
                                                Le grand secretEtoileEtoileEtoile
                                                Le prince blessé
                                                Les chemins de KatmandouEtoileEtoile
                                                Tarendol
                                                Une rose au paradis

    BARJAVEL René et                 Les dames à la licorne
    VEER Olenka del

    BARRICO Alessandro             Novecento : pianiste  EtoileEtoileEtoile
                                               Océan merEtoileEtoile
                                               Soie EtoileEtoile

    BARROWS Annie et Mary Ann SHAFFER     Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

    BAZIN Hervé                            L'église verte

    Beigbeder__Fr_d_ricBEIGBEDER Frédéric             14,99 €

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    BAUBY Jean-Dominique         Le scaphandre et le papillon

    BAUERMEISTER Erica                L'école des saveurs

    BEINHARDT Eric                     L'amour et les forêts (lu en 2014)

    BERT Claude-André               Rosamaria

    BERTIN Charles                     La petite Dame en son jardin de Bruges (2013) EtoileEtoileEtoile

    BLANCHET Lise                      Le secret d'Orviel

    BLIER Bertrand                     Beau père

    BLONDEL Jean-Philippe         06h41  EtoileEtoileEtoile

    BOELL Jacques                     L'or de la muzelle

    BOISSARD Janine                 Boléro
                                                 La chaloupe   EtoileEtoileEtoile
                                                 
    La reconquête

    BONA Dominique                      Malika

    BONZON Paul Jacques          Les six compagnons et le petit rat de l'opéra

    BOUKHOBZA Chochana         Les herbes amères (1990)

    BOUYSSIE Germaine             La dernière sérénade

    BOWEN Elisabeth                   Sept hivers à Dublin

    BOYLSTON Helen D.             Suzan Barton infirmière à New-York

    BRADFORD Barbara Taylor   Les voix du coeur
                                                  L'espace d'une vie

    BRAY Saint                            Quand vient l'orage

    Bront___CharlotteBRONTE Emily        Jane Eyre EtoileEtoileEtoile                  
                                 Les hauts de Hurle-vent EtoileEtoileEtoile

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    BRUCKNER Pascal                    Les voleurs de beauté   EtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2011)

    BUCK Pearl                               Impératrice de Chine
                                                     La mère  EtoileEtoileEtoile
                                                     La première femme de Yuan
                                                     La vie n'attend pas
                                                     La terre chinoise
                                                     L'amour demeure
                                                     L'arc en ciel
                                                     Le roi fantôme
                                                     Noëls
                                                     Pivoine
                                                     Pour un ciel bleu
                                                     Un coeur fier

    BURNETT France                      Le petit Lord Frantleroy

    BUSSI Michel                           Un avion sans elle
                                                    Les nymphéas noirs
                                                    Maman a tort
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    Expression"Voyager ne sert pas tant à comprendre qu'à réactiver pendant un instant l'usage des yeux, la lecture du monde" Italo Calvino

    C

    CABRE Jaume                        Confiteor - Editions Actes-sud    (partution septembre 2013)   lu en mars 2015 EtoileEtoileEtoileEtoileEtoile

    CAMUS Albert                        La peste

    CARDINAL Marie                    Les mots pour le dire   (février 1976)  EtoileEtoileEtoile

    CARLETON Dominique            La mer à boire

    CARRIERE Jean                       Les années sauvages

    CARTLAND Barbara                 La maison des colombes

    CAU Jean                                Les enfants

    CAUQUIL Jean                        Source vive

    CAVANNA François  (1923-      Les yeux plus grands que le ventre (1983 - Récits - Editions Belfond, Paris)

    CAZAL Juliette                         Le chemin des écoliers

    CHACE Isobel                           Petite souris aux yeux de lion

    CHAPSAL Madeleine                La maison deJade
                                                    Nos enfants si gâtés

    CHATELET Noëlle                     La femme coquelicot
                                                    La petite aux tournesols

    CHOW Ching Lie                       Le palanquin des larmesEtoileEtoileEtoile

    CLAIR Jean                           Dialogue avec les morts (lu en 2015)

    CLARK Marie Higgins             La clinique du docteur H EtoileEtoile
                                               La nuit du renard

    CLAUDE Hervé                     Pique-nique à marée basse  EtoileEtoile

    CLAUSSE Suzanne                Le jour où vous aimerez...
                                                  Tu me mentais si bien

    CLAVEL Bernard                   MalataverneEtoileEtoile

    COE Jonathan                            La Maison du sommeil EtoileEtoile (lu en 2011)

    COLETTE                               Bella Vista

    CORDELIER Jeanne               La dérobade (1976)   EtoileEtoile

    CRONIN A.J.                             Etrangers au paradis
                                                  La citadelleEtoileEtoileEtoile
                                                  La dame aux oeillets
                                                  La neige enchantéeEtoileEtoile
                                                  Le destin de Robert Shannon
                                                  Les années d'illusion
                                                  Les clés du royaume
                                                  Sous le regard des étoiles

    CULLOUGH Colleen Mc    Les oiseaux se cachent pour mourir
    Un autre nom pour l'amour
                                             Tim

    CUNINGHAM Michaël        Hours

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    D

    DAILEY Janet                                      Le solitaire

    DARRIEUSSECQ Marie                                Truismes

    DARTOIS Yves                                             Le grand prêtre des guanches

    DAUDET Alphonse                                Un réveillon dans le Marais (Texte extrait de Contes du lundi (Oeuvres, I)

    DAY Véronique                                    Isabelle et les géants EtoileEtoileEtoile
                                                             (Editions ROUGE & OR - Dauphiné - 1963 ) / G. et F. 6 à 9 ans ENFANT

    DEFORGES Régine (1935-xxxx)           La bicyclette bleue (1981)
                                                            Sur les bords de la Gartempe (23/05/1985)
                                                            101, avenue Henri Martin (1983)

    DEGHELT Frédérique                           La grand-mère de Jade   EtoileEtoile
                                                             La vie d'une autre Etoile (lu en 2012)

    DELACOURT Grégoire                      La liste de mes envies (lu en 2014)

    DELASALLE Nicolas                          Un parfum d'herbe coupée (lu en 2015)

    DELLY                                              Dans les ruines

                                                             La porte scellée
                                                             Le roi aux yeux de rêve
                                                             Le secret de la Luzette
                                                             Le violon du tzigane
                                                             Les heures de la vie
                                                             Les hiboux des roches rouge
                                                             L'infidèle
                                                             Mitsi
                                                             Rue des trois grâces
                                                             Une femme supérieure

    DELACOURT Grégoire                           La liste de mes envies

    DENUZIERE Maurice                          Louisiane - Tome I
                                                             Fausse Rivière - Tome II
                                                             Bagatelle - Tome III
                                                          

    DEON Michel  (1919-xxxx)          Un taxi mauve (1973 - Editions Gallimard) (Grand prix du roman de l'Académie française)

    DICKEN Charles                        Noël quand nous prenons de l'âge (Texte extrait de La Maison d'Apre-Vent)

    DIET Emile                                Frigoulette (roman cévenol)

    DONOVAN Gérard                    Julius Winsome EtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2011)

    DOSTOÎEVSKI Fédor                 Un arbre de Noël et un mariage (Texte extrait de Récits, chroniques et polémiques)

    DUCHAUSSOIS Charles             Flash ou le grand voyage Etoile

     

    DUGAIN Marc                              Avenue des Géants (lu en 2013) EtoileEtoileEtoileEtoile

    DUNKEL Elizabeth                    Toutes le femmes aiment un poète russe

    DUQUESNE Jacques                 Les héritières - Aline

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    E

    EISNER Jack (1925-2003) (né Jacek Zlatka)    Le survivant (1980 - autobiographie)

    EGGERS Dave                                              Du haut de la montagne, une longue descente EtoileEtoile (lu en 2012)

    EMARD Mathias                                          L'alcool et la nostagie EtoileEtoile (lu en 2012)

    ENTHOVEN Jean-Paul                                          Aurore

    ERNESTAM Maria                                        Les oreilles de BusterEtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2013)
                                                                       Toujours avec toi EtoileEtoileEtoile (lu en 2013)

    ESTEBE Christian                                        La gardienne du château de sable (lu en 2012)

    ETCHERELLI Claire                                     Elise ou la vraie vie EtoileEtoile

    ETSCEBARRIA  Lucià                                  Amour, Prozac et autres curiosités Etoile

     

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    Expression"J'ai pris une route par laquelle j'irai autant qu'il y aura d'encre et de papier" Montaigne

     

    F

    FASQUELLE Solange                    Sarranches

    FANSHAWE Caroline                  Un seul amour

    FANTE John                               Demande à la poussière (lu en 2014)

    FERGUY Jim                              Mille femmes blanches - Les carnetsde May Dodd   EtoileEtoileEtoile

    FITZGERALD (SCOTT) Francis  Tendre est la nuit (lu en 2015)

    FLAUBERT Gustave                    Madame Bovary

    FOENKINOS David                     Charlotte (lu en 2015)

    FORTES Susanna                       Le complot Médicis

    FOTTORINO Eric                        Korsakov EtoileEtoileEtoile

    FRAIN Irène                               L'homme fatal
                                                    Secret de famille

    FROMBERG SCHAEFFER Susan    Folie d'une femme séduite EtoileEtoileEtoile  (lu en 2014)

    G

    GAUDE Laurent                       Le soleil des Scorta

    GAVALDA Anna  (1970-)             Ensemble, c'est toutEtoile
                                                   Je l'aimais
                                                   Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (Editons 1999 - premier livre) EtoileEtoileEtoile

    GARY Romain                          Les cerfs-volants EtoileEtoile

    GASTINE J. de                         Blondinette

    GAUTIER Théophile                  Noël (Texte extrait d'Emaux et camées) (lu en 2011)

    GIDE André                              La symphonie pastorale

    GIEBEL Karine                            Juste une ombre (lu en 2014)

    GIESBERT Franz-Olivier               La cuisinière d'Himmler

    GIONO Jean                             Faust au village
                                                     Un de Baumugnes

                                                     Les santons (Texte extrait de Provence)

    GODDARD Robert                      Du haut de la montagne, une longue descente  Etoile (lu en 2012)

    GOLON Anne et Serge              Angélique, marquise des anges - Tome I
                                                     Angélique et le Roy
                                                     Indomptable Angélique
                                                     Angélique se révolte
                                                     Angélique et son amour
                                                     Angélique et le nouveau monde
                                                     La tentation d'Angélique
                                                     Angélique et la Démone - Tome I

                                                     Angélique et la Démone - Tome II

    GOMEZ-ARCOS Agustin (1939-1998)   L'enfant miraculée       (1981 - Editions : Fayard, Paris)     Ecrivain :  ESPAGNOL

    GROULT Benoît                                 Les vaisseux du coeur

    GUENE Faïza                                     Kiffe kiffe demain Etoile

    GRANGE Jean-Christophe                 Le vol des cigognes EtoileEtoile

    GREMILLION Hélène                            Le confident EtoileEtoileEtoile (lu en 2012)

    GROUSSY Guy                                             La tondue

    GUIGNABODET Liliane                     Natalia

    H

    HAAR Jaap Ter                   Lisbeth au zoo (Editions ROUGE & OR - Dauphiné -1970) / G. et F.
                                             à partir de 6 ans ENFANT

    HADEN Rosamund              L'église des pas perdus

    HARBACH Chad                    L'art du jeu  EtoileEtoile (lu en 2012)

    HARDY Thomas                  Tess d'Uberville

    HARRISON Jim                   De Marquette à Véracruz   EtoileEtoileEtoile

    HAUSER Régis                   Le piège de la botaniste   EtoileEtoileEtoile

    HEBRARD Frédérique        Félix, fils de Pauline
                                              La vie reprendra au printemps
                                              Les châtaigniers du désert EtoileEtoileEtoile
                                              Un mari, c'est un mari

    HER                                    L'herbe bleue (journal intime d'une jeune droguée)Etoile

    HERIAT Philippe                      Les enfants gâtés  Boussaderl

    HISLOP Victoria                    L'île des oubliés (2013)
                                                  Le fil des souvenirs (lu en 2014)
                                                  La ville orpheline (lu en 2015)

    HOHL Ludwig                      Ascension Etoile (lu en 2012)

    HOLLAND Lillée                   Le temps de la mousson

    HOULLEBECQ  Michel          Les particules élémentairesEtoileEtoile
                                               La carte et le territoire EtoileEtoileEtoile

    I

    ILVAINE Jane S.   MC.                Jennifer journaliste

    J

    JAHAM Marie-Reine de              La grande Béké

    JAMES E.L.                                   Cinquante nuances de Grey (Lu en 2014)
                                                       Cinquante nuances plus sombres (Lu en 2014)
                                                       Cinquante nuances plus claires (Lu en 2014)

    JAUNIERE Claude                      Loin de mes yeux
                                                   Une jeune fille laide

    JOUBERT Jean   (1928-   )          Un bon sauvage (1972)
                                                   L'homme de sable (1975 - Editions Grasset) (Prix Renaudot en1975)

     

    K

    KASISCHKE Laura                    Esprit d'hiver   EtoileEtoile (lu en 2015)

    KESSEL Joseph                         Le réveillon du colone Jerkof (Texte extrait de Contes)

    KYRIA Pierre                            L'été à coeur perdu

    KONSALIK Heinz G.                  Dans un monde inconnu
                                                     Un été pas comme les autres

    L

    LACAMP Ysabelle                        Une jeune fille bien comme il faut

    LACKEBERG Camille                    L'enfant allemande EtoileEtoileEtoile (lu en 2012)

    LAMARTINE Alphons de                  Geneviève

    LAMB Charlotte                          Crescendo

    LANE Harriet                                Le beau monde (lu en 2013)

    LASSERRE Sophie                       Août

    LAZAR Liliana                             La terre des affranchis EtoileEtoile (lu en 2012)

    LE CALLET Blandine                    La ballade de Lila K EtoileEtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2015)

    LECOQ Titiou                                Les morues (2013)

    LEFEVRE Kim                                     La métisse blanche

    LEGARDINIER Gilles                     Demain, j'arrête

    LEIGH Roberta                          Le prix du mensonge

    LEMAITRE Pierre                        Au revoir là-haut (lu en 2014)

    LENOTRE Thérèse                      Une singulière rencontre

    LEROUX Gaston  (1868-1927)       Le fantôme de l'opéra Etoile
                                                    Rouletabille : le parfum de la dame en noir EtoileEtoile

    LEVIN Meyer                             Frankie et Johnnie

    LEVY Marc                                 Et si c'état vrai
                                                    La prochaine fois

    LEVRERO Mario                        J'en fais mon affaire  (lu en 2012)

    LINARES Luisa-Maria                La vie commence à minuit

    LLEWELLYN Richard                 Qu'elle était verte ma vallée EtoileEtoileEtoileEtoile

    LOTI Pierre                              Pêcheur d'Islande

    LURIE Alison                            Un été à Key West Etoile

     

     

    M

    McCANN Colum             Zoli  EtoileEtoile

    MAIER Corinne             Bonjour paresse

    MAGALI                                                                      A quoi pensais-tu Marion ?                  
                                                                                       Le printemps volé
                                                                                       L'usurpatrice

    MAGNON Jean-Louis         Blanche des solitude

    MALHER Courths              Le portrait de Lady Gwendoline

    MALLET-JORIS Françoise (Françoise LILAR)  (1931)    Allegra

    MALSON Lucien               Les enfants sauvages

    MANFIELD Katherine       La garden party

    MANKELL Henning           Les chaussures italiennes  EtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2012)

    MARAINI Dacia               La vie silencieuse de Marianna Ucrià   Etoile

    MARIE Jeanne                Qu'en dis-tu, voyageuse...

    MARIEL Anne                 Le cavalier noir

    MARQUEZ Garcia            Cent ans de solitude (lu en 2015)

    MARTELYann                 L'histoire de Pi EtoileEtoileEtoile

    MARTINEZ Carole           Le coeur cousu   EtoileEtoileEtoile

    MATHER Anne                 L'année de ses dix ans
                                         Naïve sauvageonne

    MATTSON Gunnar           La princesse

    MAUFFRET Yvon               L'étang des quatre saisons (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1969) / G. et F. 
                                          à partir de 6 ans - ENFANT

    MAUPASSANT Guy de    Nuit de Noël (Texte extrait de Mademoiselle Fifi et autres nouvelles)

    MAURIAC François           Le baiser aux lépreux
                                          Thérèse Desqueyroux

    MAURIER Daphné du        Les oiseauxEtoileEtoile
                                           Rebecca EtoileEtoileEtoile

    MAUROIS André             Climats

    MAY Clarence                La princesse des montagnes

    MAYLE Peter                 Le diamant noir
                                         Un bon cru

    MAZETTI Katarina         Le mec de la tombe d'à côté

    MEER   Vonne van der (1952-)   Les invités de l'ïle (2007) - Editions Héloïse d'Ormesson

    MEERSCH Maxence Van der (1907-1951)      Corps et âmes - Tome I (1943)

    MEFFRE Colette               Line et Lou à Hong Kong (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1970) / G. et F. 
                                          à partir de 6 ans - ENFANT

                                          Line et Lou sur les mers (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1965) / G. et F. 
                                          de 6 à 9 ans - ENFANT

    MEGNIN Jean-Philippe      La voie Marion EtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2011)

    MICHELET Claude        Des grives aux loups - Tome I    (1979 - Editions Robert Laffont)
                                     Les palombes ne passeront plus - Tome II   (1980 - Editions Robert Laffont)

    MIQUEL André              Jusqu'à 16 ans (Une jeuness en Languedoc)

    MITCHELL Margaret      Autant en emporte le vent - Tome I
                                         Autant en emporte le vent - Tome II

    MODIANO Patrick         Rue des boutiques obscures

    MONNIER Thyde           Annonciata
                                         J'ai joué le jeu
                                         La graine
                                         La demoiselle - Les Desmichels
                                         Lefiguier stérile - Les Desmichels
                                         Grand Cap - Les Desmichels - Tome I
                                         Nans le berger - Les Desmichels - Tome II
                                         Travaux - Les Desmichels - Tome III
                                         Le pain des pauvres - Les Desmichels - Tome IV
                                         L'huile vierge

    MONTGOMERY John        Sylvain et le renardEtoileEtoile   (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1970) / G. et F.  ENFANT

    MORGAN Sarah               La danse hésitante des flocons de neige (lu en 2015)

    MORGENSTER Erin          Le Cirque des Rêves EtoileEtoileEtoile

    MORTON Kate               Le jardin des secrets  EtoileEtoileEtoile
                                         Les brumes de Riverton (Lu en 2014)

    MOURLET Jean Claude/BONDOUX Anne Laure      Et je danse, aussi (lu en 2015) 

    MURAIL Elvire              Escalier C  (1994)    EtoileEtoile

    MURAKANN Haruki       La ballade de l'impossible EtoileEtoile

    MUSSO Guillaume        Et après...

     

     

    N

    NANTHEUIL V. de                     Une vie de garçon

    NESBO Jo                                    Le bonhomme de neige (lu en 2014)

    NEUVILLE Marie-José              La source perdue

    NICAISSE Gérard                     La fête des mères

    NOEL Denise                            D'un coeur à l'autre

    NOLI Jean et CHANEL Eric       La banquière

    NOTHOMB Amélie                    Métaphysique des tubes

    O

    OLAFSDOTTIR  Audur Ava           Rosa candida EtoileEtoileEtoile (lu en 2011)

    P

    PAGNOL Marcel               Angèle
                                         César
                                         La fille du puisatier
                                         
    La petite fille aux yeux sombres
                                         Marius
                                          Merlusse, Cigalon
             

    PARIS Gilles                    L'été des Lucioles (Lu en 2015)

    PEAKE Lilian                   Deux cabanons sur une plage

    PEREC Georges               Les choses

    PEYRAMAURE Michel      Les demoiselles des écoles (1995)

    PIAT Philppe                   Le dîner de Londres

    PILCHER Rosamunde      Sous le signe des gémeaux  (1995)

    PILLE Lolita                     Hell

    PIRANDELLO Luigi            Noël sur le Rhin (Texte extrait de Nouvelles complètes)

    PISIER Marie-France       La belle imposture

    PROU Suzanne                Le pré aux narcisses (1984)

    PULKKINEN Riikka           L'armoire des robes oubliées Etoile (lu en 2012)

     

    Expression"La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder" Oscar Wilde

    Q

    QUEFFELEC Yann           Les noce barbares

     

    Expression"Le comble de l'intelligence, c'est la bonté" Marcel Proust

    R

    RADIGUET Raymond (1903-1923)      Le diable au corps (1923)

    RAMAUT Dorothée                           Journal d'un médecin de travail

    RANCE Christiane                            On ne fait que passer

    REINHARDT Eric                                 L'amour et les forêts - lu en 2015 EtoileEtoileEtoile

    RENIER Elisabeth                              La poupée espagnole

    RIECK Horst  (1941) - Kai Kermann   Moi, Christine F., 13 ans, droguée, prostituée

    RIGHINI Mariella                               La passion Ginette (1983)

    RIVOYRE Christine de                         La mandarine

    ROBIN Liliane                                    Le temps de l'oubli
                                                            L'amour du bout du monde

    ROCHEFORT Christiane                   Les petits enfants du siècle
                                                            Les stances à Sophie

    ROLAND Nicole                               Les veilleurs de chagrin (parution : janvier 2012)- lu en 2013 EtoileEtoileEtoileEtoile 

    ROMAINS Jules                               Knock

    ROME Margaret                               Promesses oubliées

    ROPP Mario                                     Festival en mort majeur

    ROSNAY   Tatiana de                       Le voisin

    ROTH Philip                                     La tache EtoileEtoileEtoileEtoile

    ROUART Jean-Marie                         Avant-guerre

    S

     

    SABATIER Robert                      La souris verte

    SADE Marquis de                  Justine ou les malheurs de la vertu Etoile

    SAGAN Françoise (Françoise Quoirez) (1935-2004)    Bonjour Tristesse (1954 - Editions Julliard)
                                                                                     De guerre lasse (1985 - Editions Gallimard)
                                                                                     La femme fardée (7 août 1981 - roman - Editions Ramsey)

    SALOME Jacques                         Le courage d'être oi

    SA Shan                                 La joueuse de go EtoileEtoileEtoile

    SAND George                         François, le champi
                                                 La petite fadette
                                                 Le Marquis de Villemer
                                                 Mes années d'enfance et d'adolescence
                                                 Valentine

    SARRAZIN Albertine (1937-1967)                  La cavale
                                                                   L'astragale EtoileEtoileEtoile

    SCHLINK Bernhad                Le liseur  Etoile

    SCHMITT Eric-Emmanuel     La part de l'autre    (lu en 2015)

    SEBOLD Alice                       La nostalgie de l'ange

    SEE Lisa                                La mort scarabée

    SEGAL Erick                          Oliver's story

    SEGUR Comtesse de                Contes choisis (Editions ROUGE & OR - Dauphiné - 1956) / G. et F. 6 à 10 ans ENFANT

    SENDER Ramon                       Le Roi et la Reine (lu en 2013)

    SETTERFIELD Diane                Le treizième conte EtoileEtoileEtoileEtoileEtoile  (lu en 2014)

    SEUNG-U Lee                           La vie rêvée des plantes EtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2011)

    SEYMOUR Arabella                  La dame d'Epson

    SHAFFER Mary Ann & BARROWS Annie      Le Cercle des amateurs d'épluchures de patates (lu en 2012) EtoileEtoile

    SIDDONS Anne Rivers              La maison d'à côté    EtoileEtoileEtoileEtoile

    SIGNOL Christian                     Antonin paysan du Causse

    SIJIE Dai                                Balzac et la petite tailleuse chinoise EtoileEtoileEtoile

    SIMENON                               La vieille

    SLAUGHTER Frank G.                L'enfer des ombres

    SMITH Frederik E.                   Le manoir de Trégarran

    STOCKETT Kathryn                  La couleur des sentiments Etoile(Editions : Actes Sud - septembre 2011)

    SULITZER Paul-Loup                La femme pressée

    T

    TESSON Sylvain                     Dans les forêts de Sibérie

    THIBAULT Laure                     Prisonnière du passé

    THORPE Kay                            Une île à l'abri des tempêtes

    TOLSTOI Léon                          Anna Karénine - Tome I
                                                   Anna Karénine - Tome II

    TOURNIER Michel                        La fugue du petite Poucet (Texte extrait de "Le Coq de bruyère")

    TROYAT Henri                         Les semailles et les moissons - Tome I
                                                   Amélie - Tome II
                                                   La grive - Tome III
                                                   Tendre et violente Elisabeth - Tome IV
          
                                            La rencontre V
                                                   Faux jour   
                                                   La fosse commune
                                                   Le vivier

    TUCKER Audrée Manley           La maison de la mer

     

    U

    U Lee Seung                 La vie rêvée des plantesEtoileEtoileEtoileEtoile

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    Expression"Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es"

    V

    VANN David                           Sukkwan islandEtoileEtoileEtoileEtoile    

    VERNE Jules                     Le château des carpathes

    VEUZIT Max du                 A l'ombre d'un coeur
                                           Arlette et son ombre
                                           Châtelaine, un jour...
                                           La belle étrangère
                                           La mystérieuse inconnue
                                           Le coeur d'ivoire
                                           L'homme de sa vie
                                           Nuit nuptiale
                                           Rien qu'une nuit

    VIAN Boris                      J'irai cracher sur vos tombesEtoileEtoile
                                           L'écume des jours Etoile

    VIGAN de   Delphine           No et moiEtoileEtoileEtoile

    VIZINCZEY Stephen        Eloge des femmes mûres

    VOLTAIRE                        Candide

    ---------------------------------------------------------------------------------

    Expression"Autrefois, les livres étaient écrits par des hommes de lettre et lus par le public. Aujourd'hui, ils sont écrits par le public et personne ne les lit" Oscar Wilde

     

    W

    WALDO Anna Lee          La dernièrepist de Sacajawa

    WASMO Herbjorg          L'héritage de Karna  I
                                          L'héritage de Karna  II
                                          L'héritage de Karna  III

                                          Le livre de Dina -Les limons vides- Tome I  (lu en 2012) EtoileEtoile
                                          Le livre de Dina -Les vivants aussi- Tome II (lu en 2012) EtoileEtoile
                                          Le livre de Dina -Mon bien aimé est à moi- Tome III (lu en 2012) EtoileEtoile

    WATSON Dominique           Ardeurs secrètes
                                          Cruelle méprise
                                          La prière d'un corps

    WATSON S.J.                    Avant d'aller dormir EtoileEtoileEtoile

    WERBER Bernard           L'empire des anges
                                           L'ultime secrets EtoileEtoile

    WIBBERLEY Mary           La chaussée du diable

    WINER Richard               Le mystère du triangle des Bermudes  Etoile

    WINSOR Kathleen           Ambre - Tome I  Etoile
                                            Ambre - Tome II  Etoile

    WINSPEAR Violet              Le pion du roi
                                             Sur un air de Fandango

    WINTERFELD Henry (1901-1990) 
    Nationalité Allemande               Tombée du ciel EtoileEtoile
    Etoile  (Editions ROUGE & OR - Dauphiné - 1956) / G. et F. 8 ans ENFANT

     

    WYND Oswald                      Une odeur de gingembre EtoileEtoileEtoileEtoileEtoile (lu en 2013)


    X

    Y
    ---------------------------------------------------------------------------------------

    Expression"J'adore parler de rien, c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" Oscar Wilde

    Z

    ZAFON Carlos Ruiz        L'ombre du vent EtoileEtoileEtoile

    ZOLA Emile                   Au bonheur des damesEtoileEtoile
                                          Germinal
                                          La faute de l'Abbé Mouret
                                          La joie de vivre
                                          L'assommoir
                                          Le rêve
                                          Nana
                                          Pot-Bouille

                                          Thérèse Raquin Etoile
                                          Une page d'amour

     

    ZUSAK Markus                 La voleuse de livres

     

     

    PREFERENCE

    Voici la liste des livres qui m'ont marqué mais qui évolue avec le passage du temps et des lectures : Les voleurs de beauté de L'ombre du vent de Garcia Marquez, Korsakov d'Eric Fotorino, l'écume des jours de Boris Vian

     

    Expression"J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot"  Honoré de Balzac

    LISTE RETENUE

    Hell de Lolita Pille, Ravage de Barjavel, A la croisée des mondes de Phillip Pullman, à voir (cinq années de soleil, de Garcià Marquez - La ferme des animaux de George Orwell - Resplandy de Yves BICHET)

    Voyez également,

     

    LIENS EXTERNES

     

    .......................
    Littérature
    Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais,
    Arabe,   
    Parution : 19 décembre 2010
    Mise à jour  : 23 novembre 2015

     

     

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    13 avril 2014

    La voleuse de livres de Markus Zusak

     

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    La Voleuse de livres - MARKUS ZUSAK

    LA VOLEUSE DE LIVRES de Markus Zusak

    Titre original
    The book Thief (anglais)
    Traduit par Marie-France Girod
    Edition POCKET parue en 2008
    Pages : 633
    ISBN : 978-2266175968

    C'est difficile de vous inviter à partager cette lecture par cette simple phrase "Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter". Ici, la narratrice n'est autre que "La Mort" qui filtre les pages où défilent le destin tragique d'une petite fille accueillie dans une famille allemande pendant la deuxième guerre mondiale.

    La mort collectionne les âmes et nous arrache de notre vie par la puissance qu'est la folie des hommes. Elle donne du poids à ce récit dont l'importance des mots qui ouvrent sur d'autres univers.

     

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    Résumé

    1939, en Allemagne nazie. Liesel Meminger et son jeune frère sont envoyés par leur mère dans une famille d'adoption en dehors de Munich. Leur père a été emporté par le souffle d'un seul et étrange mot, le communisme, et Liesel a vu la peur d'un destin semblable se dessiner dans les yeux de sa mère. En route, la Mort rend visite au frère de Liesel.

     

    Markus Zusak est à Sydney, le 1er janvier 1975. Son père Helmut est autrichien et sa mère Lisa est allemande. Ils ont tous les deux connus la seconde guerre mondiale, dans leur pays d'origine. Ils ont immigrés en Australie dans les années 80.

    Il est le benjamin d'une famille de quatre enfants. Il a deux soeurs et un frère.

    Ses parents s'installent à Sydney (Australie) mais ne connaissent pas la langue anglaise. Très jeune, il affectionne la lecture et matérialise ce besoin, en souhaitant devenir écrivain à l'âge de 16 ans. Il a fréquenté l'école secondaire de l'Engadine.

    A l'âge de 18 ans, il termine son premier manuscrit. Pendant sept années, il le publia pendant sept ans, en vain. Il essuya sept refus.

    Les doutes sont très forts quand il se concentre sur ces écrits. Il explore sa solitude pour écrire. Le b.a.-ba est : travail, rejet, nouvelle tentative et échec parfois qui font de l'écriture une sorte d'oppression à laquelle il doit lutter. Le travail consiste seulement à s'installer pour écrire. Se poser est la plus grande difficulté.

    Il vit actuellement à Sydney avec sa femme et sa fille.

    Professeur universitaire, il enseigne l'anglais à l'Université de Sydney. Ecrivain australien, il écrit des romans pour jeunes adultes.

    La Voleuse de livres est un bestseller pour enfants, inspiré par les souvenirs de ses parents. Sa mère se remémore les bombardements et lorsque les Juifs défilaient sur les chemins en direction du camps de concentration de Dachau. Elle avait 6 ans. Elle travailla comme femme de ménage.

    Le père de Markus était également peintre en bâtiment comme le père de Liesel, Hans Hubermann. C'est après tous ces récits transmis par ces parents que Markus eut envie de devenir écrivain. Après la rédaction de "La voleuse de livres", il est parti en Allemagne pour valider les données.

    En 1999, il publie son premier livre à l'âge de 24 ans.

    Le livre est publié initialement en septembre 2005 en Australie, puis aux Etats-Unis en 2006 et traduit en quarante langues. Sorti en France, le 20 août 2008, il est adapté au cinéma le 5 février 2014.

    L'histoire se passe 33, rue Himmel.  "Himmel" en allemand veut dire "Paradis" !

    Il garde dans ses souvenirs de lecture ces romans : "Le vieil homme et la mer" d'Ernest Hemingway,  "Qu'est-ce que Gilbert Grape ? de Peters Hedge et "Catch-22" de Joseph Heller.

    Quand il écrie pas, il essaye d'améliorer ses compétences de surf !

    Le livre est cité comme les dix livres australiens qu'il faut avoir lus dans sa vie.

    Il a également écrit :

    . Fait à Hollywood (2005) - Série TV
    . L'opprimé (The Underdog : 1999) ISBN 978-3-473-35234-0
    . La Lutte contre Ruben Wolfe (Combat Ruben Wolfe : 2001) ISBN 978-0-439-24187-8
    . Quand les chiens crient  (Quand les chiens cry : 2002) ISBN 978-0-330-36309-9
    . Le messager (The Messager : 2002) - Edition Kero - Il obtient le prix "Printz Honor" en 2006. ISBN 978-0-375-83099-0
    . La voleuse de livre (2005) ISBN 978-0-375-83100-3

    . Pont de Clay (2009)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Frise

     

    Mon avis

    La mort m'a surprise certe, mais elle n'a pas retenue mon attention. Je l'ai lu pour son originalité car les mots sont utilisés comme Hitler a eu la capacité de les utiliser. La mort ne s'attarde pas sur les héros de la guerre, elle nous fait découvrir Liesel la première fois où elle côtoie la mort. Puis, elle la suit dans son quotidien et tourne autour. Liesel déchiffre les mots et se refugie dans la lecture qui l'aide à se construire, avant de s'accomplir dans l'écriture. La mort rode mais n'est pas brutale, elle nous amène à découvrir son phénomène.

    L'histoire traite aussi du pouvoir de l'amour qui transcende l'horreur et fait émerger des personnages leur beauté intérieure. L'histoire fait disparaître une autre histoire et montre que les mots peuvent réécrire l'histoire.

    La mort est parfois attendue ou alors elle se tient à distance ; alors que souvent, elle est sournoise et arrive quand l'on ne l'attend pas.

     

    Le plus

    Les incises dans une typographie différente amènent un nouveau chapître
    Des illustrations
    La "Mort" s'organise, elle annonce les noms à l'avance dans cette période lourde de l'histoire, elle nous rappelle sa présence pour nous ramener à la légèreté de l'être.

     

    Extraits

    «Aujourd'hui, Max, le ciel est bleu, avec un gros nuage allongé qui ressemble à une corde, et, au bout de cette corde, le soleil fait un trou jaune...»

     

    Lectures proches

    Seul dans Berlin de Hans Fallada

    Pour l'originalité "Le cirque des Rêves" d'Erin Morgenstern

     

    Question

    L'avez-vous lu ?

     

    Bibliographie

     

    Lecture d'avril 2014

    Liste de mes lectures "Lire et reliure"

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    Carlos Ruiz Zafon
    La vie rêvée des plantes
    Lee Seung-U

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    Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
    Parution : dimanche 13 avril 2014
    Mise à jour  :  13 avril 2014
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    21 avril 2013

    06h41 - Jean-Philippe BLONDEL

     

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    06h14 - Jean-Philippe BLONDEL

    Livre : 06h41 de Jean-Phlippe BLONDEL
    Parution
    : 3 janvier 2012 (anniversaire de mon neveu !)
    Edition : Buchet Chastel, Paris, France.
    Genre : romans et nouvelles - français
    ISBN : 978-2-283-026052

    Prix : 15 euros
    Format : 11,5 x 19 cm
    232 pages lus.

    Liens 
    Art
    icle "Page des libraires"

    Couverture 
    Ces lignes parallèles et courbes sont ...   les parallèles ne se rencontrent pas, mais...

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    Je n'ai pas pris le train pour vous le raconter, je le regrette !

    Elle, c'est Cécile Duffaut qui prend place au fauteuil 58 côté fenêtre. Elle s'installe avec soulagement dans ce train après avoir passé un week-end pénible chez ses parents. Son mari et sa fille n'ont pas voulu l'accompagner.

    La place à côté d'elle est libre.

    Lui, c'est Philippe Leduc qui grimpe dans ce même compartiment et au même moment où il s'installe sur le fauteuil N° 57, découvre Cécile.

    C'est ainsi qu'ils se retrouvent côte à côte. Ils restent cois.

    Le train les réunit le temps d'un trajet où va défiler à la vitesse d'un train, toute une vie avec leur rencontre vingt-sept ans auparavant, leur chemin respectif et le silence de cette séparation.

    1 heure 1/2 pour se remettre sur les rails d'une aventure avortée. Une parenthèse inattendue qui suspend le temps pour réapprendre à se connaître, se confronter au passé et feindre l'indifférence... 

     

    1h1/2 de cheminement qui fait écho par monologue. Le double, pour sa lecture.

    Il faut que je vous dise que je ne connaissais pas Jean-Philippe Blondel avant de le découvrir comme vrai coup de coeur chez plusieurs blogueuses.

    Un livre sur le pardon, les rêves d'adolescence et le bilan de son parcours quand on saute vers la cinquantaine dans un destin tracé comme les rails d'une voie ferrée ! J'ai beaucoup aimé la description des ressentiments, l'introspection sur les changements d'aptitude face à une vieille connaissance, l'ironie de Cécile sur les désillusions. Elle, elle sort de sa torpeur pour rentrer dans cette situation ambarrassante. Lui, trouve les circonstances amusantes.

    L'écriture aligne un chapitre-elle et un chapitre-lui où Jean-Philippe Blondel, l'auteur dépèce le trajectoire de ces personnages au fur et à mesure que les souvenirs s'imposent.  Des vies normées faites de rencontres, de regrets, de choses imperceptibles qui nous construisent et font de ce quotidien, un voyage et un roman doux-amer.

    Je suis un peu mitigée pour annoncer que dans ce livre "06h41", j'ai aimé l'écriture aux phrases courtes avec des morceaux choisis. Mais je suis restée à quai en quelque sorte car j'avais envie que l'histoire avance plus vite, même si je ne reste pas indifférente aux vécus de l'auteur car j'ai attaqué le monde d'adulte avec les mêmes aléas. J'ai donc décidé de mieux le connaître avec son roman éponyme qu'est "Et rester vivant" qui sera la rencontre avec l'auteur car Jean-Philippe Blondel s'est inspiré de son histoire personnelle pour l'écrire.

     

    Auteur, décrivez-vous ?

    Jean_Philippe_BLONDEL
    Image de John Foley

    Je m'appelle Jean-Philippe Blondel, depuis 1990, je suis professeur d'anglais au Lycée Edouard Herriot de Sainte-Savine, près de Troyes. En parallèle de l'enseignement, je mène une carrière d'écrivain. J'écris depuis l'âge de 19 ans.

    Je suis né à Troyes, dans l'Aube en Champagne, (octobre 1964) et suis de nationalité française.

    A 17 ans, suite à un accident de la route, je perds ma mère, ainsi que mon frère. Je commençais à le réaliser quand je fus confronté à la perte de mon père, quatre ans plus tard, dans un autre accident de la route. C'est ce faux départ qui m'amène à parcourir la Californie avec mes deux meilleurs amis, Samuel et. Une méthode pour se reconstruire.

    Je suis marié et père de deux filles.

    Mes préférences en lecture sont Echenoz, Modiano aussi bien qu'Auster ou Proust.

    Depuis, je me suis exercé à rendre ma vie musique. J'écoute Etienne Daho et d'autres chanteurs dont le disque de Lloyd Cole. Chaque roman est écrit sur une note musicale. Ainsi ce roman fut écrit avec le groupe australien "Jet" sur la chanson "Look what you've done"

    J'écris tant pour le public adultes que pour les adolescents. Certains de mes romans sont de l'ordre autobiographique et d'autres comme celui-ci font partie de la littérature imaginaire.


    Ces oeuvres :

    . Accès direct à la plage - 2003 (Prix Marie Claire Blais en 2005) - Editeur : Delphine Montalant - Musique choisi : Etienne Daho
    . 1979 - 2004 - Editeur : Delphine Montalant - Musique choisi : Smashing Pumpkins
    . Juke-box - 2004 - Editeur : Robert Laffont
    . Un miniscule inventaire - 2005 - Editeur : Robert Laffont
    . Passage de gué - 2006 - Editeur : Robert Laffont
    . Rencontres au bout du monde - 2007 - Editeur : Le bout du monde - Recueil de nouvelles
    . This is not a love song - 2007 - Editeur : Robert Laffont (Prix Charles Exrayat en 2008)
    . Un endroit pour vivre - 2007 - Editeur : Actes Sud Junior
    . A contretemps - 2009 - Editeur : Robert Laffont
    . Au rebond - 2009 - Editeur : Actes Sud Junior
    . Le Baby-sitter - 2010 - Edition Buchet Chastel
    . Blog - 2010 - Actes Sud Junior
    . Qui vive ? - 2010
    . G229 - 2011 - Edition Buchet Chastel -  (Prix du Roman, version Femina - Virgin Megastore 2011)
                         "le titre du roman est le numéro de la salle où il enseigne".
    . Replay - 2011 - Editeur : Actes Sud Junior
    . Brise glace - 2011 - Editeur : Actes Sud Junior
    . Et rester vivant - 2011 (c'est l'histoire de sa vie qui raconte le drame familial)
    . 06h14 - 2012 - Edition Buchet Chastel (roman qui fait partie des quatre finalistes du Prix Relay des voyageurs)

    Inspiration sur cette histoire ?

    « Le roman est né à la poste. Il y a quinze ans à peu près. C'est marrant de voir le temps que mettent les idées avant de fleurir. J'étais à la poste à Troyes et je faisais la queue derrière un mec qui avait besoin de donner son nom, je ne sais plus pourquoi. De l'autre côté du guichet, la fille lui demande son nom. Il lui donne ; c'était un nom polonais hyper compliqué avec des « z », des « c », des « k ». Et la fille l'écrit sans faire une faute d'orthographe ! Le mec lui dit « chapeau car d'habitude les gens se plantent tout le temps ». Elle le regarde et lui dit : « Vous ne vous souvenez vraiment pas de moi ? » Il lui dit « non, je devrais ? » Elle lui répond « oui, on est sorti ensemble il y a 25 ans ! » (rires). C'était il y a quinze ans. Un tout petit truc. Mais je me suis dit que ça, ça ressortirait. » ndlr

     

    Diplômes 

    1982 - Baccalauréat A2 mention TB – Lycée Chrestien de Troyes 1987 Maître d’anglais
    1988 - Licence Lettres modernes
    1989 - CAPES anglais
    1998 - Agrégation anglais 

    A propos de Jean-Philippe Blondel sur facebook

     

    Extraits

    Pour "Elle"

    « J'aime bien les trains. Les heures passées à ne rien faire de particulier. On prépare un sac pour le trajet – pareil que les enfants quand ils sont encore petits. On y fourre deux livres de poche, des chewing-gums, une bouteille d'eau – pour un peu on y mettrait aussi sa couverture fétiche. Tout pour que le temps passe agréablement. En arrivant à la gare, on traîne même du côté des magazines, et on en achète un, de préférence sur les riches et célèbres. C'est comme si on allait à la plage – et, comme à la plage, on n'ouvre ni les romans, ni le magazine, on ne mâche pas de sucreries et on oublie même de s'hydrater. On est hypnotisé par le paysage qui défile ou par le rythme des vagues. »

    « Chaque fois que je reviens les voir, mes parents, j'ai l'impression de redescendre l'échelle temporelle et sociale que je grimpe avec circonspection mais ténacité. Dès que j'arrive à la gare, je retrouve mes oripeaux d'enfance - la voix qui tremblote, le geste mal assuré  et l'agacement. Cet agacement profond qui me fait me demander pourquoi, mais pourquoi grands dieux est-ce que m'inflige cette visite bimensuelle ? »

    Pour "Lui"

    « Depuis longtemps. C'est ce qui me trouble. Tu rencontres quelqu'un, tu l'accompagnes pendant quelque temps, puis il ou elle disparaît de ton quotidien, tu t'en remets, tu oublies. Un jour, dans un train, tu te dis : « Si ça se trouve, il ou elle est mort. » Je suis content de voyager en silence avec Cécile Duffaut parce que je sais qu'elle n'est pas morte. »

     

    « Le verbe "avoir". Il est gênant, celui-là. Ce n'est pas un verbe qui m'est familier. Plus le temps passe, et plus je perds. Plus je perds et plus je suis libre. Plus je suis libre et moins j'ai envie de l'être. Qu'est-ce qui je vais faire de toute cette liberté ? »

    Quatrième de couverture

    Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.

     

    "Laisser vos coups de coeur et vos coups de gueule en commentaire", merci.

     

    Liste alphabétique  "LIRE & RELIURE" à consulter      par auteur  ICI

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    Lee Seung-U

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    Traduction  : Français,  Allemand,   AnglaisArabe,  Hollandais 
    Parution : 21 avril 2013 
    Mise à jour  :  22 avril 2013
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    23 octobre 2013

    Le livre des illusions, Paul Auster

     

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    Le livre des illusions 

     

     

    AUSTER Paul

    de Paul Auster

    traduction de Christine Le Boeuf

    Babel, 2003
    387 pages – 2002 – ISBN : 2-7028-7646-3

    « Esse est percipi, vel percipere » Berkeley

     

    culture,citation,littérature,livre,roman,etats-unis

     

    L'écriture est un passe temps chez moi car elle permet de capturer des moments, de marquer les accidents, de cicatriser des évènements, de revivre sa vie.

    Mais pour David Zimmer, l'écriture ne sera de cesse afin de rompre avec le drame vécu où il perd sa femme et ses deux enfants dans un accident d'avion. La vie d'un être peut basculer, voire s'enfermer dans la dépression, s'adonner à l'alcool. Bref, c'est la chute, jusqu'au jour où en visualisant à la télévision les truchements du corps d'Hector Mann dans un film muet, son jeu d'esprit le fit rire.

    « Cela peut sembler sans importance, mais c’était la première fois depuis juin que je riais de quoi que ce fût et en sentant ce spasme inattendu monter dans ma poitrine et se mettre à chahuter mes poumons,  je compris que je n’avais pas encore touché le fond, qu’il restait en moi quelque chose qui souhaitait continuer à vivre ».

    L'obscurité des causes fait qu'une somme lui est alouée pour l'indemniser de cette perte. Et par conséquent, il quitte sa vie de professeur. L'acte du démantèlement de sa personnalité est en passe de s'exercer.

    Il remonte sa vie en traduisant en français "Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand", il s'affronte à la réalité en exhumant les souvenirs. Ce passage en noir et blanc l'amène à visionner l'ensemble des films du comédien Hector Mann, réalisateur des années 20, porté disparu depuis 1929. C'est alors que sa vie prend un tournant différent car les émotions s'échappent à la vue de ces derniers films. Il pénétre dans le personnage et commence sa biographie afin de creuser son identité. Et par une anecdote sur sa disparition, il prend conscience qu'il est en passe de reprendre sa vie en main.

    « Les objets que nous voyons ne sont pas en eux-mêmes ce que nous voyons… de sorte que, si nous abandonnons notre sujet ou la forme subjective de nos sens, toutes les qualités, toutes les relations des objets dans l'espace et le temps, voire le temps et l'espace eux-mêmes disparaîtront. » Kant (p. 311)

    La vie extraordinaire d'Hector Mann va lui être révélée, d'une manière étrange, à la fin de la réalisation de son livre édité en 1988. Hector ne serait pas mort, il se serait retiré au Nouveau Mexique et continuerait de produire des films totalement inédits. Sur ces mots d'Alma qui a pour mission de l'amener à son chevet, l'histoire prend une autre tournure...

     « La vie était un de ces rêves nés de la fièvre, il s’en apercevait, et la réalité un univers sans fondement, un monde de chimères et d’hallucinations, où tout ce que l’on imaginait se réalisait. » 

    "Avant le corps, il y a le visage, et avant le visage il y a la mince ligne noire entre le nez et la lèvre supérieure. Filament agité de tics angoissés, corde à sauter métaphysique, fil dansant la chaloupée des émotions, la moustache d’Hector est un sismographe de son état profond et elle ne vous fait pas seulement rire, elle vous indique aussi ce qu’Hector pense, elle vous donne accès à la machinerie de ses pensées. (…) Rien de tout cela ne serait possible sans l’intervention de la caméra. L’intimité avec la moustache parlante est une création de l’objectif. À diverses reprises, dans chacun des films d’Hector, l’angle change soudain et un plan général ou moyen est remplacé par un gros plan. Le visage d’Hector remplit l’écran et, toutes références à l’environnement étant éliminées, la moustache devient le centre du monde."

     

    Quatrième de couverture


    Après la mort de sa femme et de ses enfants, David Zimmer était 
    anéanti. S'il a pu échapper au désespoir, c'est grâce à l'écriture d'un livre consacré à Hector Mann, virtuose du cinéma muet porté disparu depuis 1929. Un soir, une jeune femme débarque chez lui en lui annonçant que Hector Mann lui-même le réclame de toute urgence sur son lit de mort. David se laisse entraîner dans un  très long voyage...

    En racontant l'histoire de l'extraordinaire et mystérieux Hector Mann, Paul Auster nous emmène bien au-delà de la magie du cinéma muet et porte ce livre au coeur d'un univers envoûtant où la création artistique semble faire écho aux sentiments amoureux dans ce qu'ils ont de plus éphèmère et de plus fragile, où la douleur de la perte et le besoin de filiation se répondent pour remettre en question l'idée même de la mémoire.

    __________________________ 

     

    Si je reviens sur l'auteur, c'est pour parler de sa narration qui me fait penser à un jongleur par l'équilibre de son récit qui nous amène à réfléchir sur le rapport de la vie et de la création. Ce roman se raconte à la première personne, ce style de narration n'est pas déplaisant. D'habitude, il utilise le jeu du miroir pour décoder un message, histoire contrepèterie ; mais dans ce livre, je n'en ai pas vu. Il maîtrise le langage pour ordonner le chaos qui recueille de notre part, toute notre atention. Paul Auster, c'est l'écriture dans l'écriture. C'est donc David Zimmer qui nous décrit cette histoire où l'on remarque que sa vie semble analogue à celle d'Hector, à tel point qu'il ressort le besoin de créer par l'écriture pour David et le cinéma pour Hector. Nous remarquons également que le personnage principal est un homme et que la femme joue le second rôle et de ce fait, apparaît et disparaît sous diverses entités.

    J'ai adoré la description des plans de tournage, à tel point que j'ai été soumise au fruit de mon imagination, à savoir si le personnage d'Hector était illusion ou réalité ! Ce roman mèle des allures de tragédie à une certaine philosophie. Les scenarii font la part belle de la rédemption par l'amour et la création.

     

    Bibliographie

    Paul Auster

    Né le 3 février 1947 à Newark dans le New Jersey (Amérique).

    Ces parents sont nés aux Etats-Unis de confession juive. Originaire du côté de son père de l'Europe centrale, de Stanislav en Galicie et du côté de sa mère, une grand-mère née à Minsk et un grand-père juif polonais arrivé à New-York quand il était enfant. On trouve dans son arbre généalogique un parent juif qui fut maire de Jérusalem entre 1948 et 1951. Il porte le nom de Paul Benjamin Auster. Il garde une relation assez controversé avec son père "Auster", sans se l'expliquer, tout au moins figée de non-dit. La religion est sans raison dans sa vie. D'ailleurs, c'est à la mort de son père qu'il prendra son vrai nom dans ses oeuvres et la première parlera de son père.

    Son père vendait des télévisions.

    Sa mère met au monde sa soeur, Janet, le 12 novembre 1950. Elle quitte son père, il l'apprendra à la mort de son père en 1990.

    Sa mère se fait renverser par une voiture et il est élevé par son oncle en 1957. Il découvre la bibliothèque de son oncle qui avait traduit "Virgile" et "Homère" en anglais.

    Il commence à écrire à l'âge de 12 ans, c'était en 1959.

    En 1962, il assiste à un match de base-ball qui deviendra un des thèmes majeurs de ces oeuvres.

    Il lit "Crime et châtiment". Puis continue sur Fitzgerald, Hemingway, Faulkner, Dos passos, Salinger. Dès lors, il réalise qu'un roman peut devenir extraordinaire.

    1963, John Kennedy décède, il se rend à ses funérailles à Washington. Il travaille cet été là, dans un camp de vacances au Nord de l'Etat de New-York. Il découvre les gens de la rue, les clochards, ce monde parallèle, hors de la société. Son développement intellectuel mettra en avant l'injustice, l'enfermement de la bourgeoisie dans leur ambition et l'absence d'ambition des ouvriers qui leur permet de se libérer.

    1964, ces parents divorcent. Son oncle revient aux Etats-Unis. Il a 17 ans, il fait des petits boulots comme livre d'électroménager, installateur de système d'air conditionné...

    Plusieurs séjours à Paris à partir de 1965, 1967. Il loue une chambre de bonne dans le treizième arrondissement. 

    D'ailleurs, en 1967, il quitte l'Université après une mésentente avec son directeur de programme. Il passe le concours de l'IDHEC pour devenir metteur en scène. Il le ratte et se met à écrire des scenarii pour des films muets.

    Il fait ses études à l'Université de Columbia, en littérature de 1965 à 1970. Il étudie la littérature française, anglaise et italienne.

    Il s'engage contre la guerre du Vietnam.

    1968, il commence à rédiger les premières versions d' "Anna Blume" et de "Moon Palace". Il publie des articles dans la presse américaine consacrés au cinéma.

    1969, il publie dans Columbia Review Magazine, ce qui peut être considéré comme le premier jet du roman d'Anna Blume.

    1970, il passe l'été à New-York et occasionnellement travaille pour le recensement. En août, il s'engage sur un pétrolier croisé dans le golfe du Mexique, pour six mois. Il travaille également à Moon Palace, ce qui lui permettra de financer son retour à Paris.

    A partir de février 1971 jusqu'à 1974, il s'installe à Paris. Il habite dans le quinzième avec son amie pendant une année. Il traduit des auteurs français (Sartre, Jacques Dupin, "Le tombeau d'Anatole" de Mallarmé, Simenon), il écrit des scénarios pour des films muets non utilisés mais qui serviront pour écrire ce roman. Il fait également des poèmes et des pièces de théâtre. Il cumule les petits boulots dont professeur d'anglais, nègre, standardiste à l'antenne parisienne du New York Times.

    1972, le couple se sépare et Jacques Dupin l'héberge dans une chambre de bonne. Il rencontre des peintres autour de la galerie Maeght et devient ami d'André du Bouchet.

    Son père lui rend visite à Paris.

    Il part au Mexique pour aider la femme de son producteur à écrire un livre.

    Dès son retour, il prend un appartement, rue Descartes et se remet avec son ancienne amie.

    En 1973, il part dans le Var gardait la maison d'un ami alors qu'il avait l'intention de rentrer à New-York.

    Auteur, traducteur mais aussi cinéaste. Il publie durant la période 74-75 "Fits and Starts".

    Il erre dans Dublin.

    En juillet 1974, il rentre à New-York sans un sou. Il se marie avec Lydia Davis et s'installe dans le Riverside.

    1976, il publie des poèmes, ainsi que des textes d'André du Bouchet.

    Juin 1977, naissance de son fils Daniel.

    Novembre 1978, il quitte sa première femme "Lydia Davis" (écrivaine). Ils habitent tous les deux à Brooklyn afin que leur fils puisse séjourner chez les deux.

    Il prend un appartement à Manhattan. Il termine son premier texte en prose "White Spaces", en janvier 1979. Il perd son père et commence à écrire "L'invention de la Solitude", un récit fragmenter qui interroge sa mémoire.

    1980, il s'installe à Brooklyn et vit la moitié de la semaine, avec son fils Daniel qui a 3 ans. Publication de son texte "White Spaces". Il rencontre le funambule Philippe Petit qu'il avait croisé à Montparnasse en 1971.

    Le 23 février 1981, il rencontre lors d'une lecture publique sa future épouse, Siri Hustvedt.

    Il a un accident de voiture où ils sortent indemne.

    Il se remarie en 1981 avec une autre écrivaine "Siri Hustvedt"(1955). Elle est animée de tremblement, voilà tout est dit dans son livre "La femme qui tremble". Elle est suivie par un neurologue et psychologue.

    Il vit à Brooklyn.

    1982, il publie "L'invention de la solitude" qui est auparavant plusieurs refusés aux U.S.A.

    1983, il publie la traduction de textes de Joseph Joubert (1754-1824).

    En 1985, il traduit par amitié en anglais le livre de souvenirs, du funambule Philippe Petit. Son livre "La cité des glaces" est refusé par 17 maisons d'édition, avant de paraître enfin !

    En 1986, il accepte une place de professeur à Princeton. Il quittera ce poste en 1990.

    1988, naissance de sa fille Sophie Auster.

    1989, publication de "Moon Palace". Sa femme "Siri" publie son premier roman "Les yeux bandés" qui connaît un succès immédiat.

    1990, publication de "The music of Chance". Il commence le scénario d'un futur film "Smoke".

    1992, il publie plusieurs traduction de René Char, de Jacques Dupin ; mais, également son roman "Léviathan" qui obtint le prix "Médicis" étranger.

    1993, Le film "La musique du hasard" sort en salle. Dans le livre "Léviathan", le personnage "Maria" est inspiré de Sophie Calle.

    1994, il participe le 28 janvier à une soirée pour célébrer les 1000 jours de résistance des habitants de Sarajevo. Il fait paraître "Mr Vertigo".

    1995, publication de "Smoke" qui sort en décembre de la même année, en France.

    Deux enfants dont l'un est le photographe Daniel Auster et l'autre, la chanteuse "Sophie Auster".

    Le Père : leur relation est entrecoupée d'absence. D'ailleurs, il ne le voit pas durant dix ans, dans les années 90. Il apprend alors qu'il vit à Lyon. Lorsqu'il se décide à le retrouver, à la veille de sa venue, il apprend que son père vient de décéder suite à une crise cardiaque. La première avait eu lieu en même temps que son fils lui adressait un courrier. Pure coinscidence !

    En 2002, sa mère vint à mourir d'une crise cardiaque, elle avait 77 ans. Il fait une phlébite et a une déchirure à la cornée. Il est terrassé par les mêmes symptômes qu'une crise cardiaque, il a alors 55 ans.  Le Livre des Illusions paraît en France. Il reçoit le prix "Odyssée".

    En 2006, il reçoit le grande prix des "Asturies" pour l'ensemble de son oeuvre.

    23 avril 2007, il est décoré des insignes de commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres à New-York, par l'ambassadeur de la France "Jean-David Levitte".

    Il est Docteur Honoris Causa de l'Université de Liège.

    Au plus profond reste le souvenir de cette grand-mère qui en Janvier 1919 tua son époux, trompée. D'ailleurs, elle ne fut pas condamnée car elle avait été abandonnée par son mari et son avocat avait évoqué la vengeance comme ultime secours. Elle fut donc acquittée.

    Ces oeuvres sont traduites en 35 langues et est publée dans sa totalité en France par Actes Sud.

    Ces ouvrages de références sont Poe, Melville, Beckett, Kafka, Oppen, Celan, Malarmé, Hölderlin, Raleigh, Cervantès, Montaigne et les frères Grimm. Ce patrimoine culturel a sans aucun doute développé son identité en tant que romancier. Montaigne a inventé une autre manière de penser.

    Ses films préférés sont Tokyo Story d'Ozu, La Grande illusion de Renoir, Satyajit Ray d'Apu, Le Monde d'Apu qui est sans doute son premier choix.


    1959 - Mon premier roman (écrit à l'âge de 12 ans, à l'encre verte)
    1979 - Fausse Balle (Squeeze Play) - roman policier édité sous le pseudonyme de Paul Benjamin
              Le carnet rouge 
    1979 - L'invention de la solitude - essai en souvenir de son père.
    1980 - Espaces blancs (White Spaces)- Poésie
    1982 - L'art de la faim - essai
    1987 - Effigies
    1987 - Murales
    1988 - Fragments de froid - Poésie
    1988 - Dans la tourmente - Poésie

    1988 - Trilogie New-Yorkaise avec (traduit par Furlan)

              1985 - Cité de verres (City of glass) - premier roman sous son vrai nom
              1988 - Revenants
              1988 - La chambre dérobée
    1989 - Voyage d'Anna Blume (In the country off the Last Things)
    1990 - Moon Palace***
              La musique du hasard (Music of Chance)
              Locked Room
    1990 - Le Noël d'Auggie Wren
    1992 - L'Art de la faim, essai
    1993 - Disparitions - Poésie
    1993 - Le carnet rouge (The red notebook) - recueil d'anecdotes vécues
              Le diable par la queue
    1993 - Léviathan****
    1994 - Disparitions, poésie
    1994 - Mr Vertigo
    1996 - Le diable par la queue
    1997 - La solitude du labyrinthe
    1998 - Lulu on the Bridge
    1999 - Tombouctou
    2000 - Laurel et Hardy vont au paradis (film)
    2001 - Je pensais que mon père était Dieu (textes)
    2002 - Le livre des Illusions****
    2003 - Constat d'accident (essai)
    2003 - L'histoire de ma machine à écrire (essai)

    2004 - La nuit de l'Oracle (Oracle night)
    2005 - Brooklyn Follies****(non lus)
    2007 - Dans le scriptorium
    2009 - Seul dans le noir
    2010 - Invisible
    2011 - Sunset Park
    2013 - Chronique d'hiver (Winter Journal): rédigé en mémoire de sa mère décédée dix ans plutôt.
    Prochain livre : Rapport sur l'intérieur (Report for the interior).

    Films

    1993 - Smoke

     

     

    Mon avis


    Cette oeuvre est un vrai "Coup de coeur" que je souhaite partager car c'est le premier livre que je lis de Paul Auster et il me surprend. Les oeuvres sont peu nombreuses à offrir une telle écriture et son rayonnement.

    C'est un livre de deuil, de douleurs, de l'affrontement de l'identité à partir de la relation à l'autre, aux autres et surtout l'abnégation des certitudes, car la vie est une tragédie faite de moments qui ne s'annoncent pas.

    Il fut écrit en 2002, année où sa mère mort subitement.

     

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    Liste de mes lectures "Lire et reliure"

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    Vous aimerez peut-être : 
    (clic sur photo pour lien)

     

     Les_oreilles_de_Buster

    La_voie_marion_de_Jean_Philippe_MEGNIN

    Les_chaussures_italiennes_de_Henning_Mankell

    Balzac et la Petite Tailleuse chinoise


    L'ombre du vent

    La_vie rêvée des plantes de Lee Seung-U

    Les oreilles de Buster
    Maria Ernestam
    La voie marion
    Jean-Philippe Mégnin
    Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
    Dai Sijie
    L'ombre du vent 
    Carlos Ruiz Zafon
    La vie rêvée des plantes
    Lee Seung-U

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    Traduction  : Français,  Allemand,   AnglaisArabe,  Hollandais 
    Parution : 23 octobre 2013 
    Mise à jour  :  24 avril 2015
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    30 mai 2010

    Marie Sarah parmi les Maries aux Saintes-Maries-de-la-Mer

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    Ce reportage est dédié à Marie, parmi les Maries. L'atmosphère est celle d'un pélerinage. Une foule se presse, se bouscule, murmure des prières, récite des psaumes, se prosterne, clôt les paupières, pleure parfois Sarah, connue sous le nom de Sara-la-Kali (Sara la noire), vénérée de tous les temps par les Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

     

     

    Cérémonie religieuse Pélerinage Sarah 2010

     

    Cérémonie

    "Notre-Dame des Roulottes"

    >> 1958, l'Aumônerie nationale des Gitans officialise la sainteté de Sara, gardienne des Roms par sa participation à la cérémonie du 24 mai.

        Le marquis de Baroncelli relève sa symbolique en acclamant Sarah comme la fille d'un roi des premiers occupants de la Camargue, les ancêtres des Gitans. Sarah porte le diadème qui rétablit son rang de princier et de première chrétienne d'Europe car elle accueille les premiers chrétiens venus de Palestine.

       1965, participation du Clergé qui implique une place non discréminatoire des Gitans.

    _

     

    Roma Inde 24 mai 2010 Saintes-Maries-de-la-Mer

     

    _

     

    Cette servante noire qui accompagna Marie Salomé et Marie Jacobé, au voyage dans le temps, sur cette barque qui les aurait transportée jusqu'à la côte française, au lieu-dit "Oppidum-Râ" et qui prit le nom, bien plus tard, de Saintes-Maries-de-la-Mer.

     

    Crypte Sara-la-Kali 2010 CAMARGUE

     

    Sarah dans la crypte
    Les bougies se consument à travers la chaleur des dévôts

     

    >> Dans la crypte, un panier s'étoile de papiers pliés porteurs de voeux ou de remerciements à Sainte Sarah.

     

     

     

    Procession Sainte Sarah 2010

     

    Porteur
    Chaque Confrérie participe au cortège

     

    _

    Il est rapporté que son teint viendrait de ses origines indiennes comme les Roms. Cette créature détiendrait des secrets, transmis... qui lui donneraient le don de guérir de la maladie et de prévenir de la mort, par ses visions. Vision qui l'informa que les Saintes avaient besoin de son aide. Sara les vit arriver sur leur embarcation. Marie Salomé jeta son manteau sur les vagues pour que Sara l'utilise comme un radeau. Elle les aida à rejoindre la terre ferme et devint ainsi la première chrétienne de Gaule.

     

    Roma L'air du temps Pélerinage Sara 2010

    Jumelles ou air de famille

    Merci pour votre générosité

     

    _

     

    Elle est bénie par tous les Rrôm, Manouche, Romanichel, Tsigane ou Tzigane, Fils du Vent, Bohémien, Gitan, Sinti ou Gens du voyage et communauté Yeniche, Kaldérash... des quatre coins du monde, cette communauté la porte sur les épaules jusqu'à la mer, pour la bénir. Le reste de l'année, vous la retrouvez dans cette crypte nichée au fond de la nef. L'endroit vous envoute, comme ses voutes qui abritent une atmosphère enfumée aux volûtes âcres des bougies qui embrasent l'air. Chacun ajoute un cierge à cette forêt ardente de cierges qui répand une chaleur proche de l'étuve dans cette crypte où Sarah, recouvertes d'épaisseurs d'étoffes laisse apparaître une frêle tête. Son visage pâlit sous les attouchements pour invoquer un voeu.

     

    Expression"Princesse ou Servante"

    Cette cérémonie fait suite à l'émouvante descente des châsses qui contiennent les reliques qui sont gardées dans la "Chapelle Haute". C'est le roi René qui trouva les dépouilles des Saintes et décida de les conserver dans des Châsses richement ornées. La symbolique de cette procession faite de gardians, arlésiennes, prêtres, provençaux, gitans, touristes.... vers la mer est l'attente de Sara, patronne des gitans qui accueille les Saintes. Saintes et processionnaires qui s'unissent pour un même Dieu. Le cortège démarre avec la famille Baptiste (Zézé le père, Antoine le fils dit Payou, Lonny le petit fils, les frères et cousins) comme l'avait souhaité en son temps, Folco de Baroncelli. Ils portent Sara, effleure du bout des doigts le tissu aux broderies dorées.

     

    L'interminable procession s'avance à  travers la foule qui se recueille au passage de Sara, Sainte ou Reine des Gitans. Dans cette chaleur estivale accompagnée de la chaleur humaine, bienheureuse est le salut de la Mer. Les visages affichent des traits tourmentés, par la souffrance ; d'autres sont sereins quand la foi leurs donne cette force.

     

    ExpressionMonde Tsigane "La tribu est, pour l'enfant, ce qu'est la coquille à l'oeuf"

     

    Antoine FLORIAN ou Néné Pélerinage Sarah 24/05/10

     

    Néné, le porteur de croix

    Antoine Florian appelé "Néné" est porteur de croix depuis plus de 40 ans. C'est un voyageur sédentaire.

     

    Dominique, Gadjo et Gitan Pélerinage Sarah 2010 24/05/10

    Georges
    Moitié Gitan, moitié "Gadjé" est un passionné du lieu, entre mythe et légende

    _

    P_lerinage_du_24_mai_2010__Marie

    Marie
    Attachante par ces grands sourires offerts à la foule qu'elle accompagne

    EtoileEtoileEtoile

    Parée d'étoffes riches, coiffées de sa couronne, sa poitrine ourlée de bijoux, elle s'avance dans son habit de lumière vers cette mer d'hommes qui prolonge l'infini de la plage. Portée à bout de bras, elle défile accompagnée de gardians, d'arlésiennes montaient en croupe ou certaines à pied avec leur ombrelle qui tourne entre sur leur main gantée. Les chants entonnés s'unissent au défilé.

    Cette sainte patronne, mère parmi les mères, dont la force dépasse l'océan et veille sur nous. Payou Baptiste est là, devant, digne accompagnateur de cette foi.

    Descente des Châsses 24 mai 2010

    Cérémonie du 24 mai

    _

    Cérémonie Sarah 24 mai 2010 CAMARGUE

    Notre-Dame des Roulottes

    Sarah, princesse couronnée

    _

    D_votion_Sarah___24_mai_2010

    Sarah

    Bénie par tous les pélerins

    _

    Regard__Descente_des_Ch_sses_24_mai_2010

    Les yeux dans les cieux

    _

    Sortie_de_messe__24_mai_2010__CAMARGUE

    Retour vers le présent

    _

    Sarah la Vénérée 24 mai 2010

    Sarah, chemin de croix vers la mer

    Zézé "le roi des gitans" porte Sarah. Aujourd'hui, il a passé le flambeau à son petit-fils, Lonny qui a 21 ans. Pour la quatrième fois, il a l'honneur d'élever Sara, reine des Gitans. Il est le fils de Antoine Baptiste, dit Payou qui a le rôle de médiateur social à la politique de la ville d'Alès. Il est également le représentant de la famille des porteurs officiels de la Barque des Saintes Maries, le Président de la communauté gitane de la région et vice-président de l'Amide, référent européen dans la représentation de la communauté des Gitans...

    Cortège Pélerinage Sarah 24 mai 2010

    Cortège

     

     

    P_lerinage_des_gens_du_voyage__Ste_Sarah_2010

     

    Retour devant le parvis de l'église

     

    Le retour est acclamé par la musique et le son des carillons des cloches de l'église. La musique balance ses notes dans le silence des prières. Elle communie par ces notes qui marquent le tempo de la guitare et vibrent dans nos coeurs. Elle est le cri de détresse et d'amour, émis par la voix rocailleuse du guitariste qui rend l'instant éternel et qui résonne en écho au delà du flot de passants.

     

    Marie se trouve en Camargue, au Sud de la France. Ces terres qui amènent alluvions et prospérité dans les marais, donne le spectacle d'une enceinte en forme d'île. Cet îlot, loin de tout, dans les temps anciens vénérait des cultes païens dans un temple qui fut transformé en édifice chétien sous la forme d'un monastère. De changement en changement, il finit par abriter l'église où je me retrouve pour la cérémonie.

     

     

     

    Cette église connut de grands bouleversements. Elle servit de refuge aux habitants et si vous vous voulez connaître son histoire, il suffit de scruter les murs pour voir les marques du temps. En effet, les murs sont percés de meurtrières. Au milieu, un puits d'eau douce et un donjon le surplombe. Au niveau de l'absyde, une petite porte donne un accès caché à l'extérieur ; de même pour la crypte.

     

    Elle se dresse au milieu de ce village aux maisons basses, blanchies à la chaux. La lumière rayonne tout autour des Saintes-Maries-de-la-Mer. Et, je me surprends à rêver devant cet horizon lointain où se profilent aux larges les lames des vagues distendues par le passage d'une barque comme celle de Sara-la-kali qui a fait ce long voyage au même titre que toute cette confrérie de Tziganes venues de je ne sais où pour l'honorer.

    Lion_de_marbre__Stes_Maries_de_la_Mer

    Lion de marbre

    Façade de l'église

    >> Lion de marbre
         Rêve de Rhodanusia, cette cité est occupé depuis l'antiquité selon Pline l'Ancien et Strabon qui évoquaient l'existence non
         loin, du vestige d'un port lové sur un lagon percé d'entrées où s'élevait une ville.

         Le Rhône est un fleuve qui tirerait son nom de Rhoda. Ces crues puissantes furent domptées par de nombreux
         aménagements. Le Rhône servit de mode de transport et les Saintes-Maries-de-la-Mer furent aménagées en port.

         Des campagnes de recherche dans les fonds profonds ont permises de découvrir des cales ou abris pour vaisseaux qui
         servaient à repousser les incursions des Barbares et faire du commerce maritime.

         Le culte de Diane d'Ephèse s'installa dans ce recoin de la mer. On retrouve des vestiges en l'honneur de cette déesse
         autour de Marseille, lieu de présence de Marie-Madeleine qui serait arrivée d'Ephèse, comme l'avait fait Artémis, six
         siècles auparavant, sur les bateaux des colons phocéens. Les phocéens avaient mis leur ville sous la protection de
         l'Artémis d'Ephèse. Artémis a une part d'ombre comme Sarah, la ténébreuse. Les tziganes la glorifient pour son caractère
         fondamental.

    Ce paysage tant chéri par les peintres dont l'aspect sauvage est préservé par cette bande de terres faite de sagnes (roseau des marais) qui abritent une multitude d'oiseaux, également migrateur. Un peu plus près, les cabanes alignées face à la mer se détachent et la plage s'auréole de barques posées sur le sable ou à même les dunes. Les marécages qui cadrillent cette terre, amphibie et sauvage sont la zone dite "réserve" qui possède de vastes salines.

     

    C'est dans ce cadre si grand que le Marquis de Baroncelli s'installera, bercer par les manades, la pureté du lieu et prêt à défendre ses traditions qu'il développera pour donner naissance à la Nacioun Guardiano. Il donna aux Gitans une place qu'ils n'avaient pas dans ce pélerinage en 1935.

     

    Folco_de_Baroncelli

     

    Folco de Baroncelli

    >> Samedi 4 juilllet 2009
         Nombreux sont'ils à ovationner Sarah. Mais en 2009, une partie des reliques est profanée. Humérus et omoplate ont été
         dérobées. Le méfait fut découvert par Sébastien, alias "De lanegra" chamboulé par cette vision. 2 000 ans d'histoire
         envolées.

         Etonnantes reliques historiques dont la possession suscite tant de convoitise car elles incarnent symboliquement des
         morceaux de l'histoire.

     

    _

    Le pélerinage est mentionné pour la première fois en 1838. Les mains se tendent tout autour des châsses qui contiennent les cendres des saintes, alors que le cortège qui amène les reliques... Dans la pastorale, le "Boumian" (Gitan en Provençal) est représenté comme un voleur de poule d'où leur mauvaise réputation qui se traduit par un santon qui menace de son couteau son voisinage. Et pourtant, il est parmi la foule qui apporte des offrandes à Marie, mère de Dieu.

     

    Les gitans sont typés, avec leurs yeux noirs ourlés de grands cils épais. Leur peau bazanée joue avec les couleurs de leur costume, tandis que les femmes portent des jupes multicolores qui tombent jusqu'aux pieds. D'une allure fière, ils arborent une multitude de colliers d'or. Ils s'attachent à garder leur liberté et fascinent par leur tradition et leur culture. Leur dialecte est " le Kâlo' ".

     

    Musicien___P_lerinage_Marie_Sarah_2010

     

    Musicien à l'accordéon
    Groupe GUTA
    Le regard s'échappe comme la musique

     

     

    T'as tout Pélerinage Marie Sarah 2010 SAINTES-MARIES-DE-LA-MER

     

    T'as-tout à tout âge
    Dieu est partout

    _

     

    Ce pélerinage allie à la fois ferveur et retrouvailles. Et chaque année, cette manifestation a lieu le 24 mai et entraîne une marée noire de gens. Simple fatalité si Sara est dite la noire ! Cette marée inquiète la vigilance de la mairie UMP, alors que plus de soixante dix années consacrent les Saintes-Maries-de-la-Mer aux Gitans, peuple gardien de l'âme (vagabonde) dont la ferveur provoque chez les élus un séisme. Pourquoi ?

     

    La parole est donnée à Roland Chassain, maire des Saintes-Maries-de-la-Mer... Ostracisme :  peuple de vagabonds, réfractaires au travail donc asociaux....

     

    Souvent considérés comme des prédateurs, l'Occident oublie leur sagesse ancestrale transmise de génération en génération par la parole du père, telle que la terre mère. Les légendes orales content leur Mille ans d'histoire malgré leur errence dans ce monde, ce peuple nomade n'est pas sans racines. Souvent nous retrouvons des communautés qui survivent dans des banlieues grisâtres et sans espoirt, dit sédentaire jusqu'à ce que le mot "Latcho Drom" leur redonne un brin de vie ("Latcho Drom" signifie "bonne route").

     

    Vendeuse sur le marché Pélerinage Sarah 24 mai 2010

     

    Vendeuse sur le marché

    _

     

    Des milliers de personnes débarquent chaque année pour célébrer l'arrivée de Palestine des Saintes. L'UFAT (Union Française des Associations Tziganes) dénonce dans ce même temps la discrémination apportée à la première journée consacrée à Sarah et les diseuses de "bonne aventure". Ce monde composait de 8 à 10 000 personnes qui luttent contre l'exclusion, la différence, est accueilli avec hositilité par la commune. Ce n'est pas exceptionnel vous direz ? vis-à-vis des gens du voyage. Mais la tradition historique n'est pas nomade et ce patrimoine nous revient des Gitans. Et pourtant, ils sont peu nombreux car à cette même période, le 17 mai 2010, à Chartres, a lieu la fête de l'insurrection Gitane qui commémore la déportation des roms au camp de Birkenau (Pologne) où ils furent internés dans les chambres de la mort (16 mai 1944). Rappel en chiffre du génocide : 500 000 Tziganes exterminés dans les camps, par le travail ou gazés.   Minorité raciale comme les noirs et les juifs, au sang étranger qui encore, de nos jours, sont parkés dans des camps à l'extérieur de la ville.

     

     

    Ce folklore tant recherché par les touristes pour sa notoriété apporte des retombées économiques dont les commerçants considère cette aubaine comme tombée du ciel ! Les terrasses des cafés sont prises d'assaut, les gens s'interpellent, se connaissent, se retrouvent. Assise à la terrasse, je regarde ce monde. Le marché face à moi rassemble une foule joyeuse aux jupons fleuris, les couleurs éclatent même sur la tête qui s'orne d'un oeillet. Suspendues à leurs oreilles, de grosses boucles dites "Savoyardes" portées les jours de fêtes brillent et se balancent.

     

    La brigade de gendarmerie tourne sous la houlette du Major Ortega. Les mesures sont prises.

     

     

    Robe rouge Pélerinage Sarah 24 mai 2010

    Robe rouge

     

    Pieds nus Pélerinage Marie Sarah 2010

     

    Pieds-nus
    Les prières se font pieds-nus

    _

    Voeux

    Sarah, merci de m'aider à faire passer l'information.

    Merci, Sainte Sara, patronne des Gitans, j'ai eu encore la foi de continuer à écrire.

    Sara-la-kali, fasse que le quotidien soit amour et joie.

     

    _

    Notes

    Arrêté interdit de jouer de la guitare sans autorisation valable jusqu'à 22 heures.

    2009 - Arrêté interdisant les arts divinatoires et de voyance "diseuses de bonne aventure"  (Jugé le 22 février 2010 comme discriminatoire)

    Les gitans catholiques ont été évangélisés, c'est pourquoi la manifestation comprend plus de touristes que de gitans.

    Le camp "Saliers" est à 15 km d'Arles. Il fut créé pour interner tous les Tziganes en 1942.

    8 avril 1971, les Rom ont choisi leur drapeau et leur hymne "Gelem Gelem" écrit par Jarko Jovanovic ; cette date est devenue la Journée Internationnale des Rom.

     

      J''ai marché,  j'ai marché sur de longues routes,
      Et j'ai rencontré des gens heureux,
      Oh les rom, d'où venez vous ?
      Avec vos tentes sur les routes heureuses ?
      Oh rrom, oh mes frères rrom,
      J'avais par le passé une grande famille
      La légion noire l'a tué
      Maintenant tous les roms du monde viennent
      Car toutes les routes rrom se sont ouvertes
      C'est maintenant le moment, levez vous rrom
      Nous nous lèverons très haut, seulement si on fait quelque chose.

     

    Roma__P_lerinage_Sara_2010_CAMARGUE

     

    Bonheur
    L'enfant dort protégé par le médaillon des saintes

    _

    Définition

    Tzigane, ce mot reflète pour moi, l'image d'un feu de camps à l'orée d'une forêt avec des roulottes éparpillées autour, non loin du campement, la rivière où les enfants aux cheveux en bataille s'ébattent à éparpiller l'eau ; tandis qu'au coin du feu, les visages bruns des hommes et des femmes se rassemblent pour conter l'histoire. Assise contre le feu, une femme s'agite devant la marmitte noire de suie ; son visage luie dans les reflets des braises où prend appuie le faitout où mijote le hérisson.

     

    Mon regard s'accroche à la liseuse de bonnes aventures. Des exclamations arrivent non loin, ici les jeunes filles lavent leur linge blanc dans des gros baquets de bois. Sur une chaise, un homme d'âge mur tresse un panier. Léo Lelée le décrit si bien sur ses toiles.

     

    Demain, il ne reste plus que les cendres, car tels les nomades ou les homo Sapiens, ils auront décampés !

     

     

    Tableau Roms Exposition 24 mai 2010 SAINTES-MARIES

     

    Tableau Roms
    Exposition Musée
    L'enfant dort protégé par le médaillon des saintes

    Tableau_La_Maison_de_Jeanne

    Tableau La Maison de Jeanne
    Exposition Musée

    Tableau_Saintes_Maries_de_la_Mer

    Tableau "Saintes-Maries-de-la-Mer"
    Exposition Musée

     

    Les_Saintes__P_lerinage_24_MAI_2010

     

    "Tableau Les Saintes"
    Exposition photos

    Photo_Tzigane

    Photo "Tzigane"

    Exposition au Musée

    Photo_Verdine

    Photo "Verdine"

    Exposition au Musée

     

    1960 Procession Père Fleury Aumonier National des Saintes-Maries-de-la-Mer

     

     

    Père Fleury, 1er Aumônier National

    Exposition photos
    Procession des Saintes-Maries-de-la-mer en 1960

     

    _

    Historique

    Peuple nomade, originaire d'Inde et d'Egypte qui rejoint la Perse en l'an 1000, puis les Balkans au XIVe siècle avant de se disperser sur toute l'Europe.

     

     

     

     

     

    Programme des journées 24, 25 et 26 mai 2010

     

    Dimanche 23

    Concert animé par Negrita

    24 mai
    10h00 Messe d'ouverture du Pélerinage
    15h30 Cérémonie de la Descente des Châsses
    16h00 Procession de Sainte Sara

    20h30 Veillée de prières

     

    25 mai

    08h00 Première Messe

    10h00 Messe Solennelle des Saintes Maries Jacobé et Salomé
    11h00 Procession à la plage et Bénédiction à la Mer
    15h00 Cérémonie de la Remontée des Châsses

     

    26 mai

    Journé à la mémoire du Marqui de Baroncelli

              Ferrade au bouvau d'Aubanel

    11h30 Abrivado (lâcher de taureaux) dans les rues du village
    12h00 Cérémonie au tombeau du Marquis de Baroncelli
    15h30 Aux Arènes, jeux de gardians, danses folkloriques, courses de taureaux
              Après le spectacle, bandido.

     

    En savoir plus

     

    Office de Tourisme
    5, avenue Van Gogh
    BP 73 - 13732 LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER  CDX - FRANCE
    Tél. : 0033-(0)4.90.97.82.55
    http://www.saintesmaries.com

     

    _

    Associations

    Notre route
    Union française des Associations Tziganes (UFAT)
    Commission Nationale des gens du voyage (Pierre Hérisson, sénateur et Président)

    Confrérie des Saintes-Maries-de-la-Mer (Président, Henri Vicente)
    Communauté des Gitans (ancien Président : Marcou)

     

    _

    Accès

    Prendre l'itinéraire qui longe Aigues-Mortes et qui passe par Sylvereal. Traverser le bas Rhône par le bac et suivre le sillon des caravanes en direction des Saintes.

    Mots clés de l'univers du pélerinage

    Sansouire (la) paysage dont les végétaux buissonnants faits de salicornes sur ces terrains peu irrigués où le sel affleure le sol.

    Dieu du soleil

    Glanage Usage des nomades ou petites gens (pêcheurs, journaliers), d'installer des abris précaires, des tentes, au milieu des récoltes, pour la nuit et de ramasser de quoi se nourrir.

    Félibre mouvement ayant pour vocation de maintenir les traditions et leur "développement par la poésie et les manifestations populaires".

    Nacioun Gardiano est une structure locale qui rassemble des gardians, professionnels ou amateurs, et peut-être facilement mobilisée pour les défilés publics  (ex Lou Coumita de la Festo Verginenco).

    FFCC     Fédération Française de la Course Camargaise

    AMIDE

    CESE Comité Economique et Social Européen.

    CRILD Commission Régionale pour l'Intégration et la Lutte contre les Discriminations.

    Bohémien Le mot viendrait de "Bohami" qui signifie "retire toi de moi".

    Niglo Terme d'origine manouche (langage gitan). Il veut dire "Hérisson".

    Khâlo dialecte

    Les gardians Ils sont les rois de la Camargue, ils marchent à cheval, un feutre noir barre leur front telle une couronne et de la main gauche, ils tiennent un trident à l'image du sceptre royal. Ils attendent devant l'église, la descente des châsses. Lorsqu'ils abordent le rivage, ils forment un arc de cercle en l'honneur des deux saintes.

    Galéjades  conversation moqueuse.

    Sardinha sobriquet donné aux personnes qui se donnent en spectacle (musiciens, danseuses, guitaristes de flamenco)

    Diklo foulard dans les cheveux des Romnia

    Drabarni liseuse des signes de la main

    Bikers  motards en cuir noir, montant une Harley-Davidson

    Croix de Jérusalem  elle fut installée en 1899.

    Châsses Ouverture publique des Châsses en 1923

    _

     

    Bibliographie

    Visite le lundi 24 mai 2010.

    A voir également,

     

     

     

     

     

     

     

    Photo_592 SAPANTA Laitier et laitière Chemin

    Folco de Baroncelli

    Confrérie des Saintes Maries
    El Rocio
    PELERINAGE

    Cimetière de Sapanta

    Beauduc
    CAMARGUE
    Folco de Baroncelli
    CAMARGUE
    Culte
    CAMARGUE
    Croix de Jérusalem
    Procession

     

    .......................
    Actualités

    Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais,
    Arabe,   
    Parution de l'article,  30 mai 2010
    Mise à jour  : 30 mai 2010

     

     

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